Grube Maybach, Schachtanlage Erkershöhe / Friedrichsthal
Le siège Erkershöhe à Friedrichsthal a compté jusqu'à 4
puits, foncés entre 1872 et 1885. Les puits Erkeshöhe I et II ont été
initialement utilisés comme puits d'extraction. Plus tard, ils
deviennent des puits d'aérage et de pompage pour la mine Maybach. De
1956 à 1958, ils sont reliés au 7ème étage de la mine Reden. En 1964, la
mine de Maybach est fermée et ses installations serviront encore
jusqu'en 1981 pour le transport du personnel et du matériel. Les
réserves de charbon sont alors exploitées par la mine Reden.
Le
chevalement du puits II, construit en 1950 par la firme B. Seibert de
Saarbrücken, a été conservé. Il était à l'origine installé sur le puits
Frieda de la mine Maybach, et déplacé en 1961. Le puits II est équipé
d'une petite machine d'extraction Fournier-Mouillon de 1949/1960.
Schachtanlage Merlebach-Nord / St. Nikolaus
Bien que situé sur le territoire allemand, le puits
Merlebach-Nord fut foncé par les Houillères de Bassin de Lorraine (HBL) à
partir de fin 1948. Il atteindra la profondeur de 1069 mètres. Puits de
service et d'aérage pour l'Unité d'Exploitation Merlebach, il est
équipé d'un chevalement de 1949 construit par Barbier Bernard Turenne,
identique à celui du puits Saint-Charles 4. Le puits fut abandonné en
2003/2004.
Le chevalement, le bâtiment de recette et des machines ont
été conservés mais la machine d'extraction Alsthom a été fortement
vandalisée. Aujourd'hui le site accueille une centrale photovoltaïque.
Grube Reden / Landsweiler-Reden
Le puits Reden I est foncé en 1846 ; il était rattaché à
la mine Heinitz. En 1850, la mine Reden devient indépendante et le
puits II est foncé. Elle porte le nom du ministre prussien de la mine
Friedrich Wilhelm von Reden. En 1856, le troisième puits est foncé. La
même année, un nouveau siège d'extraction est ouvert à Heiligenwald, la
mine Itzenplitz. Le puits III devient le puits principal d'extraction.
Les puits IV et V sont foncés respectivement en 1887 et 1914.
Après
la Première Guerre Mondiale, la mine, passée sous contrôle français, est
gérée par les Mines Domaniales du Bassin de la Sarre. Les installations
sont modernisées les années suivantes ; la production s'industrialise
et augmente. En 1935, la mine est reprise par le Reich allemand. Après
la Seconde Guerre Mondiale, la mine de Reden est une des plus moderne
d'Allemagne. Mi-1950, 8 200 employés y travaillent. En 1995, les mines
de Camphausen (déjà fermée), Reden et Göttelborn sont fusionnées pour
former la mine Est (Göttelborn-Reden). La production est alors
concentrée sur le siège de Göttelborn. Elle cessera définitivement le
1er septembre 2000.
Après la fermeture de la mine Est, les puits IV
et V furent encore utilisés pour l'exhaure. En 2013, le siège de Reden
(classé au titre du patrimoine industriel de la Sarre) est en cours de
rénovation. Les chevalements des puits IV et V ont été rénovés et seront
conservés.
Le chevalement du puits IV fut construit en 1939 par la
firme B. Seibert de Saarbrücken. Sa machine d'extraction de 2500 kW fut
constuite par les firmes AEG-EPR en 1986/1991. Le chevalement du puits V
fut également construit par la firme B. Seibert en 1949. Il est équipé
de 2 machines d'extraction : une machine à vapeur EPR de 1941 pour le
compartiment 'est' et une machine électrique de 4200 kW EPR-AEG de 1982
pour le compartiment 'ouest'.
Bergwerk Saar / Ensdorf, Schwalbach, Lebach, Riegelsberg
Voir le reportage sur cette mine :Bergwerk Saar
Grube Velsen / Großrosseln
Cette mine, qui porte le nom de l'ingénieur des mines
Gustav von Velsen, a été ouverte en 1872 et fermée dans les années 1960,
lors de la fusion avec la mine Warndt à Karlsbrunn. Fin 1994 débuta sur
le site la construction d'une usine d'incinération de déchets. Les
bâtiments présents sur le carreau de la mine de Velsen sont encore dans
leur état d'origine comme le 'Zechenhaus' d'architecture typiquement
prussienne (1908-1911) et le chevalement du puits Gustav II (1915,
renforcé en 1936). La machine d'extraction 'ouest' construite par la
firme Dingler de Zweibrücken en 1916, est l'une des plus anciennes
machines à vapeur du secteur sarrois ; elle est encore en état de
fonctionnement.
Machine d'extraction à vapeur du compartiment 'ouest'
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.