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mercredi 14 février 2024

Le capteur de poussières

 

Le capteur de poussières

Le capteur de poussières

Le capteur de poussière est un dispositif prévu au point de déversement des charbons sur les convoyeurs. Il existait deux méthodes : le capotage (isoler le point de déversement de l'extérieur) ou l'arrosage. Le capotage réduit le passage dans la galerie et l'arrosage devait être bien dosé pour ne pas noyer les charbons ou laisser des poussières nocives se répandre.

Protection du capteur

Dans certains sièges, au 6 de Bruay par exemple, l'excès d'arrosage perturbe les opérations de traitement du charbon. En effet, L'épuration à sec du lavoir de Gosnay (Carbolux) ne peut tolérer des produits ayant plus de 4% d'humidité. Le lavage par liqueur dense du nouveau lavoir du 6 sera une solution au problème. Un prototype a été mis au point par le CERCHAR : le capteur de poussières. Le capteur est associé au capotage.

Le capteur installé sur le convoyeur

Les poussières produites par le déversage sont aspirées et envoyées sur le côté du convoyeur après avoir été noyées dans une chambre de pulvérisation. Seules les poussières sont mouillées et non les charbons bruts. L'appareil est prévu pour s'adapter sur n'importe quel système : déversement en pied de taille, déversement de répartiteur avec installation à gauche ou droite.

Le système est léger (35 kg pour le capteur et 4 à 12 kg pour les divers panneaux), facile à installer.

Le capteur

L'utilisation de l'eau

 

L'utilisation de l'eau

Lutte contre les poussières : l'eau

Après la deuxième guerre mondiale, outre l'air comprimé et l'électricité, un autre tuyau alimente le fond, celui de l'eau. L'eau sert essentiellement à la lutte contre les poussières.

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Raccordement de conduites d'eau

1- Au rocher :

Très vite la foration des bowettes à sec est abandonnée. L'eau prise au tuyau ou réservoir, mise sous pression grâce à l'air comprimé, arrive dans le perforateur puis elle est envoyée au centre du fleuret de foration. Elle mouille la poussière au fur et à mesure de la foration et l'entraîne vers l'extérieur.
 

Forage au rocher

Suite au tir du boutefeu, le chantier est immédiatement arrosé pour faire retomber les poussières de silice avant de procéder au chargement des stériles et la poursuite du chantier.

2-A l'abattage :

La lutte contre les poussières est plus délicate à cause des multiples opérations et technique d'abattage. Avant d'attaquer le charbon, on injecte de l'eau dans le cœur de la veine. L'eau arrive par tuyauterie sous pression (8 à 30 kgs) puis par un flexible dans la taille. Une équipe de foreurs est passé auparavant pour forer des trous profonds d'1,50 m distants de 2 à 5 m. Les trous sont forés en ligne ou quinconce suivant le type de veine. L'eau sous pression est envoyée dans la veine grâce à une canne enfoncée à fond. Une rondelle est placée en bout de canne pour que l'eau ne revienne pas dans le trou. L'eau s'infiltre dans le charbon. Le mineur retire la canne quand l'eau suinte dans la galerie. On injecte 50 à 100 L d'eau à chaque trou. Si l'opération est bien menée, il n'y a plus de poussières et le charbon n'est pas trop humide pour gêner le glissement dans les couloirs, convoyeurs et au triage-lavoir. Malheureusement, l'injection n'est pas possible dans toutes les veines notamment quand le charbon est trop dur ou de mauvaise qualité.

haveuse et arrosage

Lors de l'abattage à la machine (haveuse, rabot) celles-ci sont équipées d'un système d'arrosage qui fonctionne en simultané.



Rabot et arrosage

3-La manutention :

C'est « l'arrosette », pulvérisant un fin brouillard qui neutralise les poussières. Les arrosettes étaient sans cesse régulées. Il ne fallait pas un débit trop fort pour éviter la « douche » ou les arrêter en l'absence de charbon pour éviter la formation de boue.

 La lutte contre les poussières en 1965

La bourre à eau

Les trous de mine étaient obturés par de l'argile ou du sable. Dès lors ils sont obturés par des bourres à eau. Ce sont des poches plastiques remplies au moyen d'une canule après leur mise en place dans le trou. Dans certains cas on injecte de l'eau sous faible pression au moment du tir. L'eau est donc présente à l'instant du tir et contient les poussières contenues dans les fissures.


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Le canon à brouillard

C'est l'arme anti-fumées contre les poussières soulevées lors du tir de mine. L'eau circule dans des tubes perforés qui pulvérisent l'eau en fin brouillard. Le canon à brouillard est déclenché à l'instant du tir jusqu'au passage du bouchon de fumées. Il contribuer aussi à diminuer les risques d'inflammation du grisou et de poussières.

Le capotage

Les capotages sont des toiles disposées autour des points de déversement pour retenir les poussières lors des transferts de produits. Ces toiles sont humidifiées au moyen de pulvérisateurs. Des couloirs de raccordement sont aménagés pour éviter les chutes de charbons.

Le pulvérisateurs

C'est une alimentation en air et eau ou simplement de l'eau sous pression qui produit un fin brouillard. Il est projeté dans le sens su courant d'air à la rencontre des poussières. Ces pulvérisateurs sont installés dans les chantiers d'abattage directement sur les machines (rabots, haveuses..). Pour les rabots, ils sont installés le long du convoyeur et pour les haveuses, l'eau est pulvérisées près de la pointe des pics.

La lance d'arrosage

C'est un canon à eau basique. On l'utilise surtout dans les creusements. Avant le tir, on asperge les parois des galeries alentour et près du tir. Les poussières sont rabattues et mouillées.

Après le tir, c'est un moyen de prévention de la formation des poussières au chargement notamment avec la pelle EIMCO. En chantier, l'arrosage ne doit pas être trop intensif sinon les lavoirs ne pourront plus traiter les produits. La lance est réglable en fine gouttelettes.

L'aérateur individuel BQ

C'est un masque pourvu d'un petit ventilateur alimenté par la batterie de la lampe. Il aspire à travers un filtre et évite la sensation d'effort lors de la respiration. Son port est théoriquement obligatoire dans les chantiers empoussiérés.

L'aspirateur dépoussiéreur

Ce sont des aspirateur à poussières dans les enceintes où les poussières sont mouillées par brassage. Ces appareils sont installés en pied de taille au point de chargement et dans certains chantiers.

Généralités

 

Généralités

La lutte contre les poussières

Arrosage du charbon sur les convoyeurs

L’arrosage des chantiers d’exploitation a constitué la plus grande avancée. Outre l’arrosage, on injectait de l’eau sous pression dans les veines pour éviter l’envolée des poussières et rendre le charbon friable. En effet, le charbon se comporte comme un morceau de sucre: il s’imbibe dans toute sa masse. L’injection se fait grâce à un injecteur surpresseur. Le forage s’effectue avec un marteau piqueur avec une alimentation simultanée en air comprimé et en eau. Les poussières sont transformées en boue au lieu de s’échapper dans les galeries.

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Perforation de la veine de charbon

Dans les chantiers d’abattage on avait recours à l’arrosage continu grâce à des canons à brouillard. Au moment des tirs ces canons rabattaient la poussière et empêchaient sa dispersion. Les machines (rabots et haveuses) étaient équipées d’arroseurs. La taille le long du rabot était pulvérisée et la tête des haveuses « crachait » de l’eau au fur et à mesures de ses rotations.

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Haveuse avec arrosage

La schistification était une autre solution pour figer les poussières dans les galeries. En fait, la craie pulvérisée fixait sur les parois des bowettes les poussières et les particules de charbons. L’ensemble devenant inerte, on écartait les risque d’explosion. Par contre, il fallait renouveler régulièrement cette opération pour garantir son efficacité.

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schistification des galeries

Le dernier rempart contre la poussière était individuel avec le port du masque. Les masques furent d’abord simples puis équipés d’un aérateur. Mais cet acte n’a pas été suivi correctement par les mineurs.

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Masque FFP1

Avec la chaleur au fond, il était quasiment impossible de tenir plus d’une demi-heure avec le masque. Les mineurs remettaient ce masque quand le porion arrivait!

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Malgré toutes ces innovations, jusqu’aux derniers chantiers, les mineurs ont été victime de silicose et autres maladies professionnelles. Les degrés étaient moindres qu’au début du siècle mais le mal n’a pas été éradiqué.

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Il fait chaud, le masque tombe ...

Descente dans un cuffat