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samedi 24 février 2024

Fosse 1/1bis des Charbonnages de Vendin

 Fosse 1/1bis des Charbonnages de Vendin

Après la faillite en 1900 des Mines de Vendin, les Charbonnages de Vendin sont créés en 1912 et foncent deux puits sur la commune de Vendin-lez-Béthune à la sortie du village direction Lillers. Les étages -285 et -315m sont aménagés. Le houiller est atteint à -197 m. Au début de la guerre 14, la fosse n’est pas sous contrôle allemand et produit à plein rendement mais rapidement les installations sont détruites. La fosse n’est plus fournie en électricité ( la centrale de Choques étant hors d’usage) et les pompes d’exhaure sont à l’arrêt.

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Les installations sont envahies par les eaux. L'ensemble est remis en état pendant la guerre et la fosse reproduit à plein régime mais épuise sont gisement. La fosse cesse d’extraire en 1930. Les Charbonnages de Vendin rachètent la compagnie de Ferques et Hardinghen dans le boulonnais et y déplacent le chevalement métallique d’un des deux puits Dates supposées du remblaiement des puits 1930-1938 (puits 1 : 435 m et puits 1bis 310 m)

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Fosse 2 des Mines de Vendin

 Fosse 2/2bis des Mines de Vendin

Devant les difficultés d’exploitation et le peu de rentabilité de sa première fosse, la Compagnie se lance dans le fonçage d’un deuxième puits à Annezin en 1873. Pour éviter toute mauvaise surprise, on utilise le procédé Kind-Chaudron qui a fait ses preuves dans les fonçage à fort risque de venues d’eau. On rencontre encore des sables mouvants alors on réalise un cuvelage en brique puis en fonte. La base du cuvelage est à 120 m. Le houiller est atteint à 193 m. L’exploitation commence en 1877 avec 3 accrochages à -221, -271 et -331 m. La fosse ne se révèle pas beaucoup plus rentable que la première : le gisement étant toujours peu productif. Les travaux sont noyés comme ceux de la fosse 1, le 16 mars 1900. La compagnie sera liquidée et le puits remblayé bien après, en 1938, sûrement par les Charbonnages de Vendin.

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Puits 2 2009

Fosse 1 des Mines de Vendin

 Fosse 1 des Mines de Vendin

En réalité une première fosse « la paix » avait été foncée sur le territoire de Choques en janvier 1856 le long de la route de Béthune à Lillers. Mais durant le fonçage, il est rencontré des sables mouvants gênants l’installation d’un cuvelage. Elle est abandonnée à -20.23 m de profondeur. Le diamètre du puits est de 4.75 m. L'emploi d'une tour en maçonnerie descendante et d'un tube en tôle n'ont pas permis de descendre plus en avant . La fosse aurait pu être approfondie par le procédé Kind, puis avec le procédé Guibal. Cette idée est abandonnée car la société avait dépensé trop d'argent pour cette fosse



 

On entreprend en 1857 le fonçage d’un deuxième puits à Annezin ( appelé le puits 1) mais cette fois-ci les importantes venues d’eaux ralentissent les travaux. En effet, il a fallu creuser 2 puits à côté du principal pour y mettre des machines d’épuisement des eaux de 200 Ch. En outre, 8 pompes sont installées. En 1859, on établit la base du cuvelage à 110.55 m de profondeur et les eaux sont vaincues. L’exploitation commence en 1860 dans un puits de 4,2 m de diamètre. Le houiller est atteint à -178 m. A cause de toutes ses difficultés ainsi que par un gisement irrégulier et pauvre la fosse n’est pas rentable. Les travaux ont englouti 2251333.93 F. L’exploitation se poursuit jusqu’au 16 mars 1900 date à laquelle les installations du fond sont envahies par les eaux.  Les accrochages étaient situés à 191, 209, 276, 314 et 364 m de profondeur. Le puits profond de 384 m est sûrement remblayé en 1938 par les Charbonnages de Vendin (donnée non vérifiée)

Fosse 7/7bis

 Fosses 7 et 7bis des Mines de Bruay

La fosse est foncée en 1919 sur la commune d’Houdain pour le puits 7 alors que le 7 bis (nommé 4ter) était déjà foncé depuis le 28 août 1907. Le puits 7 entre en exploitation en 1929. Son diamètre est de 6.3 m. Les accrochages sont situés à 284, 379, 473, 528, 608, 723, 851 et 1000 m de profondeur.

Puits 7

Le 7 bis profond de 869 m a un diamètre de 5 m puis 5.3 m pour servir de retour d’air. Le chevalement du 7 construit en 1925 est très caractéristique avec 4 molettes alignées au sommet. Le puits 7 est à double compartiments. Le 7 bis sans chevalement est équipé de ventilateurs. La fosse proche de la fosse 6 est rattachée en 1954 mais sert pour le service.

Le carreau devient le lieu de stockage pour des bois du groupe de Bruay sur 18000 m².

ateliers

local électrique

Le 7 bis est remblayé en avril 1973 (879 m) tandis que le 7 restera en service jusqu’à la fermeture du 6 en 1979. Il sert à la remonte du matériel puis remblayé en 1980 (1059 m). Le chevalement est abattu en juin 1981. Quatre bâtiments sont encore sur le site dont l'atelier, les bureaux et le magasin.

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Fosse 6/6bis/6ter ou Fosse Marmottan

 Fosses 6, 6bis et 6ter des Mines de Bruay

Les fonçages du 6 et 6 bis débutent en 1909 à quelques mois d’intervalle. Le houiller est à -125 m. Le 6 ter, puits d’aérage sans chevalement, est ajouté en 1915. La fosse se situe sur le territoire d’Haillicourt à proximité d’Houdain pour exploiter un gisement de charbons flénus et flambant gras. Les trois puits ont un diamètre de 5.3 m. Leurs accrochages sont situés à 161, 282, 379, 475, 591, 706, 851 et 1000 m de profondeur. En 1938, le puits 6 bis est ravalé de -591 à – 706 m.

En 1951, les travaux de modernisation et de concentration commencent. Une salle des machines pour le 6 ter est construite, le puits est équipé d’un chevalement à molettes superposées haut de 58 m.

Puits 6ter et 6bis avec l'entrée de la fosse

La machine d’extraction est une poulie Koëpe de 4250 Ch pour remonter les deux skips qui équipent le puits. Le chevalement du puits 6 est démonté, remplacé par une installation de visite de puits et de puissants ventilateurs Rateau.

Bureaux

Lampisterie

Le 6 bis est désigné pour la remonte des terres et une partie de la production. Il est aussi équipé d’un nouveau chevalement à molettes superposées, d’une machine d’extraction à poulie Koëpe de 4250 Ch et d’une recette au sol. Le système fonctionne avec 2 cages à plateaux pour berlines de 3000 L. En même temps un lavoir se dresse sur le carreau pour traiter les calibres supérieurs à 10 mm. Les terrils s’édifient rapidement grâce à nouveau système de mise à terril. Le 13 mars 1957, un éboulement à -851 dans le puits 6 bis tue 2 mineurs. Le 25 septembre 1960, le général de Gaulle descend au fond dans cette fosse. Les fosse 4 et 7 sont concentrées sur la concentration du 6. Un nouveau lavoir à fines (calibres de 0 à 8 mm), prévu au départ pour les usines de la Buissière, est en route en 1967 sur le carreau du 6.

En 1967, la fosse 7 est raccordée par une bowette au 6 à l’étage 851. Toute la production remonte par le 6. Le puits 6 bis est accroché à -1000 en 1971 et le 6 le sera en 1971. Mais à partir de 1973, la production ne cesse diminuer. Le 6 septembre 1979 les dernières gaillettes de charbon remontent de la taille 163 de 16ème. En fin d’année 1979, des essais de gazéification souterraine du charbon sont entrepris à l’étage -1000. Les lavoirs continueront de traiter les schistes environnants jusqu’en 1987. Le puits 6 (1076 m), le 6 bis (1040 m) et le 6 ter (1050 m) sont remblayés en 1982. Les chevalements tombent en même temps que les lavoirs en 1988-1989. Il ne reste sur place que la lampisterie et une partie des bureaux.






Fosse 5/5bis/5ter

 Les Fosses 5, 5bis et 5ter des Mines de Bruay

Le fonçage débute en mai 1889 à l’ouest de Bruay sur la commune de Divion. L’exploitation ne commence qu’en 1898. Le houiller est atteint à -91.5 m. Le puits est creusé avec le procédé Kind-Chaudron. Le fonçage a été difficile à cause des terrains instables autour du puits. Le cuvelage est en fonte sur 92.91 m de hauteur. Son diamètre est de 3.90, 4.2 et 4.5 m. Les accrochages sont à 221, 334, 448, 564, 679 et 794 m de profondeur. L'étage 794 m est en liaison avec le 3 à la côte -740 m.

Puits 5 et 5bis

Le 5 bis est ajouté en 1892. Le cuvelage est en fonte sur 92.72 m de hauteur. Son diamètre est de 3.9, 4.2 et 4.5 m. Le 5 ter est foncé en 1901 mais sur un carreau annexe, plus au sud. Les puits 5/5 bis servent à l’extraction et le 5 ter, qui ne possède pas de chevalement, est assigné à l’aérage. En 1947, on commence à moderniser les installations : un nouveau chevalement à molettes superposées et une machine d’extraction à poulie koëpe en 1951.

Puits 5 et 5bis

En 1955, c’est au tour du 5 bis d'être modernisé avec un nouveau chevalement plus petit que le 5. Un nouveau lavoir plus performant complète le site. Le 5 sert à l’extraction et le 5 bis au service.

Le 7 février 1951, à - 679 m, une explosion survient dans un quartier en cours de préparation pour l’exploitation. L’accident fait 11 morts.

En 1952, le 5 ter d’être approfondi de -546 à -679 m. L’extraction s’arrête en 1969 après une extraction de 30159000T. Le puits 5 profond de 950 m, le 5 bis profond de 787 m et le 5 ter profond de 787 m sont remblayés en 1971. La même année, les molettes du 5 dont démontées pour équiper la fosse Ledoux. Le chevalement du 5 est abattu en 1972 et celui du 5 bis en 1973. Il ne subsiste que le bâtiment des bains douches construit dans les années 50.


 

La lampisterie du 5 de Bruay


Lampisterie

En 1952, la lampisterie de la fosse est modernisée. Les « lampistes » qui distribuaient les lampes en échange de la taillette du mineur ont disparu. Les lampes sont désormais en libre service, les mineurs ayant la charge de récupérer leur lampe sur le banc de charge.

Quand il a pris sa lampe, le mineur prend son jeton qu'il remettra au préposé à l'encagement

Les lampes de ce siège sont toutes électriques : un phare est clipsé sur le casque du mineur. Ce phare est relié par deux fils conducteurs à un accumulateur accroché à la ceinture. L'ouvrier a donc les mains libres pour travailler et dirige le faisceau de sa lampe par un mouvement de tête. L'éclairage est de type « Elaul » avec deux ampoules au krypton : une, d'éclairage intensif, et l'autre, réduit. Les lampes ont un interrupteur à trois positions : intense, réduit (qui servait à faire un éclairage vers le bas afin de ne pas éblouir un interlocuteur), arrêt total. Les lampes sont munies de déflecteurs adaptés, le corps du projecteur est en bakélite.

L'accumulateur S.A.F.T est alcalin (potasse) au cadmium-Nickel et peut donner de 15 à 16 heures d'éclairage intensif. Il est beaucoup plus résistant à la charge-décharge que les batteries au plomb. La lampisterie est équipée de deux bancs de charges de 51 lampes chacun soit 102 lampes disponibles. La circulation et l'aménagement de la lampisterie ont été étudiés afin de ne pas créer d'encombrement. Des couloirs à sens unique canalisent les ouvriers et les dirigent vers leur lampe. L'entretien de ces nouvelles lampes est simple. Il suffit de surveiller le niveau du liquide dans les trois éléments constituant l'accumulateur et d'ajouter de temps en temps de l'eau distillé quand il en manque.

M. Davaine entretient les lampes



puits 5

Puits 5bis


Fosse 4/4bis/4ter

 Fosses 4, 4bis et 4ter des Mines de Bruay

Les travaux du 4 commencent en 1874 et le 4 bis voisin de 50 m sont entrepris en 1875 dans la commune de Bruay. Les deux puits sont foncés au moyen du procédé Kind-Chaudron. Le houiller est atteint à 121.5 m de profondeur.

Pour le puits 4 : Le diamètre intérieur est de 3.65, 4 et 4.3 m. Le cuvelage est en fonte sur 96.5 m. Les accrochages du 4 et 4 bis sont situés à -190, -284, -360, -395, -473, -509, -589, -619, -706 et -851m.

Pour le puits 4 bis : Le cuvelage est en fonte sur 104.5 m formé de 70 anneaux en fonte. Le diamètre est de 3.65, 4, 4.7 et 6.6 m. Le 4 ter est foncé en 1919, après la guerre. Son diamètre est de 5.3 m.


 

Les puits 4 bis et 4 servent à l’aérage et au service, le 4 ter, à l’extraction. La fosse est rattachée dès 1954 au 6 d’Haillicourt.

Puits 4 ter

Le puits 4 profond de 492 m est remblayé en 1955. Le 4 bis profond de 615 m l’est en 1958. Les deux chevalements sont détruits peu après. Par contre, le 4 ter avec un chevalement et une machine d’extraction modernisés, sert pour la descente du personnel de la fosse 6 jusqu’en 1970.


 

dynamitière

Le puits devenu inutile est remblayé en 1972 (874 m). Le campanile du chevalement est démonté en 1973 et les molettes vendues aux ardoisières d’Angers. Le chevalement est détruit le 4 octobre 1973 ainsi que la cheminée de la chaufferie. Il ne reste que deux bâtiments en demi-lune se faisant face et la dynamitière récemment découverte.