Fosse 3 d'Azincourt

Fosse 3 des Mines d'Azincourt
 

Vers 1950

Le puits 3 est foncé en 1908  juste à côté du puits 1 sur la commune de Monchecourt et commence à extraire en 1911 après arrêt du 1 qui assure tout de même l'aérage des travaux de fond. Le puits a 5 m de diamètre. Le cuvelage est en fonte de 15 à 81 m.

Les accrochages sont établis à 205, 245, 295, 345, 395, 470, 545, 620 et 650 m de profondeur. La guerre 14-18 stoppe la production qui  ne reprend qu'en 1920. Les galeries ont été noyées mais les cuvelages sont restés en l'état. Un système de mise à terril par téléphérique équipe le site. Elle atteint son meilleur rendement en 1934. Le puits  3 est remblayé en 1936. Le puits 3 avait 690 m de profondeur.

   

Chevalement de fonçage de la fosse 3 en 1908

Travail et don Daniel Marir

Le chevalement est détruit  peu de temps après la guerre 39-45. Seul subsiste sur le site la cokerie propriété de la société Denain-Anzin.

Bains Douches

Entrée de la fosse

La cokerie cesse son activité en 1973. Il reste sur le site la base du château d'eau, la salle de paye (à vérifier) en 2013

 

Fosse 2

Fosse 2 des Mines d'Azincourt

Le fonçage commence en 1888 sur la commune d'Erchin au sud de la fosse Sébastopol des mines d'Aniche. Le diamètre est de 2.60 m. Le charbon est atteint à 144 m. Le cuvelage est en fonte de 15 à 61 m. Le puits atteint 307 m en 1906.
Le puits est destiné à l'aérage de la fosse 1 et à la remontée de ses terres. La fosse est arrêtée en novembre 1936. Le puits de 395 m est remblayé en 1936.

 

Fosse 1 ou Saint Roch

Fosse 1 des Mines d'Azincourt

La fosse est ouverte en 1858 par la Compagnie d'Azincourt à Monchecourt au nord du village de Monchecourt. Le diamètre du puits est de 4 m.

Il est cuvelé en bois de 21 à 72 m de profondeur.  Le houiller est atteint à 165 m. Dès l'entrée dans le charbon, une veine de 0.90 m appelée Julienne est exploitée.

Les accrochages sont à 205, 245, 295, 345, 395, 470, 545 et 620 m de profondeur. La fosse est reliée au réseau ferré en 1882. L'extraction jusqu'en 1911 après la mise en service du puits 3 sur le même carreau.

La fosse sert à l’aérage des travaux du fond. Le puits 1 profond de 630 m est remblayé en 1936. Le chevalement est détruit après la deuxième guerre mondiale. Les installations étant communes à la fosse 3, il reste sur le site la salle de paye (?) et la base du château d'eau (en 2013).

 

Fosse Saint Auguste

Fosse Saint Auguste des Mines d'Azincourt

Les travaux remontent à 1846 à l'est d'Aniche sur le territoire d'Abscon. Le puits au diamètre de 3,4 m atteint le charbon à 130 m de profondeur.
L'extraction est assez importante puis décroit en prenant de la profondeur. En effet, les terrains sont de plus en plus brouillés. Les travaux sont effectués dans les veines 3 et 6 puis Auguste, la dernière exploitée à -210. En 1870, une importante venue d'eau survient dans une bowette. On est obligé de la serrementer. En 1876, on casse le serrement pour poursuivre la bowette mais à 598 m du puits, on ne trouve plus de charbon.
On décide alors d'abandonner le puits qui se trouve noyé. On se ravise et on épuise les eaux. Un éboulement se produit alors qu'on avait dégagé l'accrochage -330. On est obligé de remblayer le puits jusqu'à 310 m. L'extraction ne reprendra jamais. Le puits profond de 454 m est serrementé en 1876.

 

Fosse Sainte Marie

Fosse Sainte Marie des Mines d'Azincourt

Le fonçage débute en 1841 sur la commune d'Aniche entre la fosse Edouard et la verrerie d'Aniche sur la commune d'Aniche. Le diamètre est de 4 m, cuvelé en briques, pour une profondeur de 260 m. Le houiller est atteint à 132 ou 143 m (Vuillemin_Olry). Elle n'a pas servi à l'extraction. Un ventilateur a été installé pour l'aérage des travaux de Saint Edouard et de Saint Auguste. Une bowette a été creusée vers le sud à -176 m et a rencontré le calcaire à 312m du puits.

La fosse est arrêtée en 1882. Un lavoir est installé dans les bâtiments pour combler le puits avec les schistes.

 

Fosse Saint Edouard ou Fosse d'Azincourt

Fosse Saint Edouard des Mines d'Azincourt

La fosse est foncée fin 1838 à proximité de la verrerie d'Aniche à 2.6 m de diamètre. Elle atteint le charbon à 133 m de profondeur.  Les travaux sont d'abord effectués dans les veines Quévyn 3,4,5,6 puis dans la veine Capricieuse. Ces deux veines se situent en dessous de la concession d'Aniche ce qui la met en procès avec la Compagnie d'Aniche.
L'exploitation est relativement satisfaisante avec 10 étages d'exploitation aux profondeurs de 165, 200, 240, 318, 360, 405, 458, 517, 564 et 574 m. En dessous de 36 0m, les veines deviennent irrégulières. La fosse est en chômage à l'étage 458 en 1864. En 1877, on approfondi de plus en plus le puits jusqu'à 584 m. Les veines rencontrées sont de faible ouverture et irrégulières. On avait espoir qu'elles se régularisent à distance du puits ce qui ne fut pas le cas.
Comble du malheur, on exploite la veine Savary jusqu'à la maçonnerie du puits sans laisser de stot de sécurité. Le puits s'effondre à 560 m de profondeur. Il est remblayé avec les terres d'exploitation en 1882.

 

Fosse d'Etroeungt

Fosse d'Etroeungt des Mines d'Azincourt

La société d'exploitation d'Etroeungt fonce le puits près du cimetière d'Aniche en 1838. En 1840, la société fusionne avec d'autres pour former la Compagnie d'Azincourt. Le houiller est atteint à -120m avec deux veinules à -123 et -128m. Le puits atteint 190 m de profondeur pour 1,40 m de diamètre. Le cuvelage est en brique. Un accrochage est installé à -165 m. Elle rencontre le calcaire carbonifère mais en creusant une galerie vers le nord on trouve quelques veines peu exploitables. La fosse reste improductive et sera abandonnée en 1840.

 

Fosse des Lillois avaleresse

Fosse des Lillois des Mines d'Azincourt

La fosse est foncée en 1838 Par une société de recherche, la société d'Hordaing le long de la route de Marchiennes à Bouchain sur la commune d'Abscon en limite d'Aniche. Cette société fusionnera avec d'autres sociétés de recherches et formera la compagnie des Mines d'Azincourt.
Le diamètre du puits est de 3,40 mètres. La profondeur de 126 mètres environ. Le houiller n'a pas été atteint.

 

Fosse 2

Fosse des Mines de Flines

Le puits 2 est foncé en 1898 sur la commune d’Anhiers à la sortie du village. Son diamètre est de 4,20 m pour une profondeur de 307 m.

Le houiller est atteint à -150 m.  Un chevalet métallique avec sa machine d'extraction de 350 Ch est présent ainsi qu'un criblage, un lavoir et une usine à boulets.

L'extraction commence en 1900. En 1905, la fosse 1 et la fosse 2 sont reliées par voie ferrée. Les accrochages sont à -200 et -292 m. Tout est détruit pendant la guerre de 14-18. Le site est reconstruit mais le chevalement est construit en béton par la firme belge Tournay.

En 1922, la Compagnie, peu rentable, est rachetée par la Compagnie des Mines d'Aniche très puissante.

La fosse sert alors uniquement de retour d'air à la fosse Bernard jusqu'en 1958. Le puits est remblayé en 1959. Il reste encore sur le site en 2020 :

-Bureaux,
-Salle des Machines, Chaufferie,
-Bâtiment d'extraction, Chevalement,
-Poste électrique, Atelier.

 

Fosse 1 ou Saint Charles

Fosse 1 des Mines de Flines

La fosse 1 est foncée en 1895 à 4,20 m de diamètre sur le territoire de Lallaing, au nord de la ville derrière la Scarpe. Le houiller est atteint à -148 m. 

Le puits de 226 m possède un cuvelage en bois sur 92 m. La fosse est équipée d’un chevalement métallique, d’une machine d’extraction de 330 Ch, d'un lavoir, d’un criblage et d’un rivage le long de la Scarpe. La fosse est reliée à Râches par un chemin de fer.

L’extraction des charbons maigres cesse en 1914. La fosse est détruite pendant la première guerre mondiale. Le site est reconstruit avec un nouveau chevalet. Le puits sert de retour d’air à la fosse Bonnel jusqu’en 1939 et à l’exhaure (pompage des eaux) jusqu’en 1938. Pendant presque 10 ans, la fosse sera entrée d’air pour la fosse Bonnel. En 1950, devenu inutile, le puits de 30 1 m est remblayé. Les installations sont détruites en 1951. A part le terril, il ne reste rien de cette fosse.

 

Fosse Barrois 1 et 2

Fosse Barrois 1 et 2 des Mines d'Aniche

Puits 2 et 1

C'est la dernière fosse foncée en 1927 par compagnie d'Aniche à un diamètre 5.1 m sur la commune de Pecquencourt au nord du village route de Lallaing. Le cuvelage est en fonte de 2,84 à 99,34 m de profondeur. Le houiller a été atteint à 150,90 m. Les accrochages sont situés à 200, 290, 311, 366 et 421 m de profondeur.

Vue aérienne en 1949

Le puits 2 est foncé l'année suivante en 1928. Le diamètre du puits est de 5,10 m. Le cuvelage est en fonte de 2,93 à 99,44 m de profondeur. Les accrochages sont situés à 200, 290, 310, 367, 420 et 502 m de profondeur. Le puits 1 est entrée d'air et le 2 retour d'air. Les deux puits sont équipés de treuils électriques de 430 Ch. Les charbons vont au lavoir de Somain.

1958

Elle exploite un gisement de charbons maigres aux étages -200 et -290. En 1950, il est prévu de concentrer les maigres sur Barrois de par sa position centrale dans le groupe et le diamètre de ses puits. En 1957, les travaux commencent par l'installation d'une tour d'extraction au dessus du puits 1.

1965

Le chevalement est dépouillé de son toit et enfermé dans la tour en béton. Une machine d'extraction Koepe multicâbles de 4400 Ch est installée en haut de la tour en aplomb du puits. Elle peut remonter 3 berlines de 3000 L/cordée. La tour est haute de 53.40 m pour 4500 T. L'ancienne machine  de 430 Ch est démontée pour être installée au fond d'un bure entre -366 et -421m.

Les deux puits avec leur tour, au fond les lavoirs

Démolition des tours photo J Pawlik

En 1962, la tour 2 est édifiée comme celle du 1. En 1962, Bonnel et Lemay sont reliées par -286 par une bowette de 1450 m.

maison du gardien

Bureaux

En 1964, un nouveau lavoir qui traitera tous les maigres du groupe pour un diamètre supérieur à 20 mm. Les calibres inférieurs seront traités aux usines de Somain.

En 1964, Bonnel est concentrée et en 1965 c'est au tour de Lemay. Le 28 novembre 1969, un éboulement dans un chantier en dressant tue 4 mineurs. En 1972, la fosse est approfondie de -396 à -476 m. Le 31 mars 1978, à l'arrêt de Gayant, la production de Déjardin remonte par le puits 2. La production est revue à la baisse d'années en années. Le 30 juin 1984, la fosse ferme.

Le puits 1, profond de 468 m et le puits 2, profond de 549 m sont remblayés en 1985. Le lavoir retraite encore des schistes des terrils pour la centrale d'Hornaing jusqu'en 1988. Il est détruit en 1989 et 1990. Les chevalements longtemps restés debout tombent en 1991.

La fosse de l'an 2000 n'atteindra jamais cette date. Il reste encore sur le site la maison du concierge, les bureaux et un ancien atelier en 2020.

 

Fosse Bonnel 1 et 2

Fosse Bonnel 1 & 2 des Mines d'Aniche

La fosse Bonnel a été commandée par la Compagnie des Mines d'Aniche. Le puits 1 est foncé en 1913 pour une mise en exploitation en 1923. Le diamètre du puits est de 5,10 m. Le cuvelage est en fonte de 0.90 à 89,20 m de profondeur. Le terrain houiller est atteint à 148,50 m. Les accrochages sont situés à 160, 199, 225, 290, 303, 358, 413 et 495 m de profondeur. Le puits 2 est commencé en 1914 pour entrer en service en 1925. Le diamètre du puits est de 4 m. Le cuvelage est en fonte de 0.90 à 89,32 m de profondeur.. Les accrochages sont situés à 160, 198, 225 et 290 m de profondeur.

En plein fonçage des puits, l'ensemble est détruit par les allemands durant la première guerre mondiale. Après la guerre, le tout est reconstruit et équipé pour l'extraction. Le puits 1 possède une machine électrique Brown Boveri de 1400 Ch et le puits 2 un treuil électrique de 430 Ch.

1918

1949

Les deux puits se situent sur la commune de Lallaing au sud de la ville en direction de Pecquencourt.

Bains-douches

Les puits de la Compagnie de Flines, que la Compagnie d'Aniche vient de racheter, assurent l'aérage de la fosse.

maison du gardien

A la nationalisation, l'accrochage est à -290 m mais la fosse est rapidement approfondie pour être concentrée sur la  fosse Barrois via une bowette à l'étage 341. La fosse Bonnel ne sert alors plus qu'à l'aérage et au service.

 

Bureaux-Ateliers

La fosse cesse son service en 1974. Le puits 1 profond de 500 m et le 2 profond de 305 m sont remblayés en 1985.

Les chevalets sont détruits en 1986. Il reste sur le site les lavabos, les bureaux, ateliers magasins et la maison du concierge en 2020.