sur ce blog:VILLE LENS ,LES MINES62/59:RCL se trouve les anciennes photo de lens etant enfant de lens et les photo des fosses et travail de mon pere qui etai mineur:FIER DE CETTE VILLE ET METIER DE MON PERE,inscrit a la protection DMCA .com à mon site blog et si quelqu'un vole un de mes contenues pour mettre sur son blog ou site web, avec lui j effectuerai le service de suppression des sites et blogs copieurs ainsi que les serveurs bloqueurs: SUR MON SITE BLOGS FACEBOOK LENS ,MINE SOUVENIR VOUS Y TROUVERAI LA MEME CHOSE A L IDENTIQUE QUE SUR BLOGGER ET GOOGLE

Share this

social

Affichage des articles dont le libellé est detente du mineurs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est detente du mineurs. Afficher tous les articles

lundi 11 novembre 2024

detente

Des coulonneux il y a 70 ans.
MM. Prudhomme, Vancamp, Leclerc,Vanvambeck,Linconnu,Baillet, Georges, Dermand, Dejong,Briesmalin, Dreux.....

 


     SUR MON SITE BLOGS FACEBOOK LENS ,MINE SOUVENIR VOUS Y TROUVERAI LA MEME CHOSE A L IDENTIQUE QUE SUR BLOGGER ET GOOGLE ET LEUR DMCA qui et la pour vous bloquer ou suprimer vos publication et vos blogs vu des pleureurs de blogeurs et blogeuses et site web

mardi 27 février 2024

La tradition des géants du NORD.

 

La tradition des géants du NORD.

Chaque année lors du carnavals, braderies, kermesses, ducasses et autres fêtes, les géants dansent dans les rues pour divertir la population. Dans le folklore du Nord de la France et de Belgique, les géants sont des figures emblématiques de chaque ville ou village qui représentent un personnage fictif ou réel. La tradition veut qu’il soit porté, mesurant entre 2.90 < 8.50 mètres et d’un poids de 20 < 370 Kg, ils impressionnent les enfants lors du défilé.    

Les gais lurons

 

Les gais lurons

De gais lurons de nos « corons » ont organisé une société : «Les Bigophones ». A toutes les fêtes: Pâques, Pentecôte, Mi-Carême, 14 juillet, ducasses… ils animent nos rues de leurs musiques, de leurs danses ; ils les égaient de leurs couleurs. Ils se dessinent sur le visage des points d’interrogation ; ils se peignent un œil noir, un œil blanc, un nez rouge, des taches multicolores.Et les perruques : l’une en fil de soie rosé, l’autre en cordelettes blanches déroulées ;d’autres évoquent les coiffures de femmes en papillotes et bigoudis !

Quels costumes !

L’un des bigophones a un chapeau rouge, une tunique d’un blanc rosé, des sabots et des gants blancs ; l’autre représente une femme portant un fichu, un blouson, une jupe trouée, des chaussettes raccommodées et de vieilles galoches.

Celui-ci est bariolé. Celui-là a noué sa cravate sur la nuque et boutonné sa veste dans le dos ; pour paraître plus drôle, il porté un masque derrière la tête.

Quand les bigophones défilent, deux enfants ouvrent la marche j la troupe suit gaiement au son de la musique. De véritables musiciens jouent de la trompette ou du tambour. Les autres, musiciens de fortune, soufflent dans un tuyau de carton bouché à une extrémité par une feuille de papier à cigarette.

Parfois, la société organise un voyage.

A Carvin, où vingt – deux sociétés se faisaient juger, ils ont remporté le deuxième prix. Le 4 mars, ils vont partir à Ostende (Belgique).

Grâce à cette société, nos villages rient de temps en temps.

Fêtes et Distractions

 

Fêtes et Distractions

La ducasse

(de dédicace, fête solennelle par laquelle on consacrait chaque année l’anniversaire du jour où l’église du lieu fut consacrée au culte – jour de la fête du saint de l’église; elle est l’homologue de la kermesse flamande).

La ducasse, à LIEVIN, se déroule le deuxième dimanche de septembre. Ce jour-là, on mange la traditionnelle tarte : « Enne ducasse sans tarte, ch’est enne fête ed’zous 1′ pleufe » (une ducasse sans tarte, c’est une fête sous la pluie, sans joie).

LIEVIN, importante cité minière, a également des fêtes ou ducasses de quartier : Marionnettes, Pasteur, Galonné, Vieux-Galonné, La Plaine, 3 de LIEVIN, Petits Bois, Haute Ville, 16 de Lens, 3 de Lens (1969).

A la fin du XIXe siècle, le lundi ou mardi de ducasse, les cabaretiers offraient un morceau de tarte à leurs clients, même aux membres de leur famille qui les accompagnaient et qui entraient chez eux boire une chope de bière pendant ces jours de fête, et cela en signe d’amitié.

La foire

Elle a lieu du 1er au 10 mai de chaque année. Sa création est relativement récente, contrairement à la ducasse qui dure depuis plusieurs siècles,

Quelques autres traditions

Les Liévinois d’ascendance polonaise fêtent avec éclat la Saint-Etienne (26 décembre) et la Saint-Sylvestre (31 décembre) alors que pour nous les grandes fêtes sont Noël (25 décembre) et le jour de l’an (1er janvier) avec leurs coutumes bien suivies : arbre de Noël, réveillon, messe de minuit et célébration des vœux sous le gui et le houx porte-bonheur. La Sainte-Catherine (25 novembre) patronne des jeunes filles et la Sainte-Cécile (22 novembre) patronne des musiciens, sont elles aussi très honorées et très fêtées à LIEVIN. On tire encore les « Rois » le jour de l’épiphanie (6 janvier) et on fait toujours sauter les crêpes ou « ratons » le jour de la Chandeleur. On bénit toujours le buis le dimanche des Rameaux. Pâques évoque les œufs naturels ou en chocolat ramassés par les enfants dans le jardin et la collecte des enfants de chœur le lundi de Pâques, appelés communément « Quête aux œufs ». Hélas, Sa Majesté Carnaval est bien morte.

LE TIR A L’ARC : La première mention d’une société d’archers à LIEVIN date de 1896. Mais il est certain qu’on tirait à l’arc bien avant cette date sur le terrain de la Perche. Cette société existe encore actuellement ; elle compte 100 à  150 membres qui rencontrent  fréquemment outre les nordistes, les sociétés belges.

LES CONCOURS DE CHIENS RATIERS : Ils ont disparu dans la région liévinoise, mais existent encore dans la région de Carvin (Bauvin, Provin…).

LE JAVELOT  : II est toujours vivace actuellement : 4 sociétés (dans le centre, le Javelot Club Municipal, les Tape Autour ;  au  16 de Lens la Plume d’Argent;   au  3  de Lens  les  Choux  Blancs).  LIEVIN  a  été  souvent  le  théâtre des championnats de France de javelot.

LE   JEU   DE   QUILLES    :   Nos   anciens   aimaient   beaucoup   ce   jeu. Il   n’existe   plus   maintenant.

LES   COMBATS   DE   COQS   :   Les   « Coq’leux »   étaient   nombreux dans notre région. Les combats donnaient lieu à d’importants paris et les combats Lens-LIEVIN,   France-Belgique  sont   renommés  à  l’époque.  Des   réunions   se   dé

roulent encore à Angres et à Lens.

LES CONCOURS DE PIGEONS : « Juer aux coulons » est toujours prisé chez  nous. L’Union Colombophile de LIEVIN,  créée  en  1950,  regroupe en 1970,  250 membres  éleveurs  et joueurs. Mais  il existe  aussi l’Espérance  de  Ca-

lonne, les secteurs Nord et Est et la Mosaïque de Galonné.

LES  COURSES A  SAC  :  Plaisir encore maintenant des  enfants  lors des  fêtes  (ducasses  de  quartier).

LE TIR A LA CIBLE : La survivance est assurée avec les Carabiniers de Galonné et le stand de tir des sous-officiers de réserve de LIEVIN, situé rue Thiers.

LA PECHE : Elle était la distraction favorite de quelques isolés avant 19H. En 1970, le Percot Liévinois compte 2811 membres qui bénéficient des étangs de la Centrale de LIEVIN et de ceux de Vaire-sous-Corbie dans la Somme.

JEUX DE CARTES : (Zanzi. Carabin, Piquet, Pot, Belote, Manille…).

LA  MUSIQUE   :   Le  Liévinois   et  le  mineur  en  particulier  aiment  la musique. De tout temps il existait une saine émulation entre l’Harmonie Municipale (alors  Fanfare  Municipale)   et  l’Harmonie  des  Mines  de LIEVIN.

L’Harmonie Municipale a connu des succès à Routot (Seine-Maritime), Calais, Merlimont. Bien soutenue par la Municipalité et bien dirigée par les défunts Joseph DENOYELLE, Jules LEROY entre autres, par Georges THO-BOIS et maintenant par M. GAIGNEUR, elle donne des concerts chaque année, elle défile précédée par sa clique commandée par Eugène DILLY. Son homologue, celle des Mines, toujours encouragée par les dirigeants de la Société Houillère et de l’actuel groupe de Lens, a fait citer le nom de LIEVIN à Rome, sur les Champs Elysées, à Florence, en Angleterre, Salle Gaveau.

Centenaire alerte (née en 1863) possédant sa salle propre le « Tabarin », à la renommée prestigieuse, car elle se classe en tête de la division nationale, elle vole de concert en concert, de défilé en défilé, de succès en succès sous la houlette de Norbert BERTHELEMY, de Honneste CITRAS et sous l’active présidence de M. Paul MORIN.

Tous les Liévinois se souviennent d’ailleurs avec émotion du Couronnement de la « Muse du Peuple », spectacle fastueux où cinq-cents musiciens firent ce jour-là de LIEVIN la capitale musicale du Nord de la France (23 juin 1963).

A ce spectacle était associée la Société Chorale de LIEVIN qui vit à un rythme accéléré depuis soixante-quinze ans.

La Philharmonie de l’Amicale Laïque continue également sa carrière avec bonheur et sagesse.

La musique se pratique également dans les cités, par exemple Galonné avec l’ancienne Espérance devenue la Fanfare Ouvrière si chère au regretté Paul BARAS, aussi celle du 3 de Lens avec la Fanfare Saint-Ame, dissoute en 1962.

Musique classique certes, mais le piano du pauvre s’est taillé une part importante dans la hiérarchie musicale liévinoise.

A la Symphonie des Accordéonistes Liévinois se joint le Club des Accordéonistes et les Canaris Liévinois.

Ces trois sociétés bien vivantes apportent, elles aussi, au renom de LIEVIN…

LES   GILLES   DE  LIEVIN   :   Les   Bigophones   devenus   les   Gilles   de LIEVIN   font  connaître  le  nom  de LIEVIN  de  la  Belgique  à Vichy…  Ils  sont une  cinquantaine   de  personnage  de  tous   âges,   portent  un  costume  bariolé  avec

à la taille et au bas du pantalon des clochettes, un bonnet surmonté d’un chapeau d’apparat avec de longues plumes d’autruche et sont chaussés de sabots. Ils dansent au son d’une fanfare et distribuent des oranges. Le soir de la ducasse ils brûlent un  « gilles »  de paille et de chiffons, place Gambetta.  On connaît l’existence des Gilles depuis 1959 à LIEVIN, depuis CHARLES QUINT en Belgique.

LES MAJORETTES DE LIEVIN DU 3 ET  16 DE LENS  : Elles ont   été   créées  par   l’Union   Amicale   des   Familles   Nombreuses   du   3   et   16   de Lens en  1968.

LES SPORTS : Dès 1910, le football se joue sur le terrain de la Perche avec l’Union Sportive Liévinoise. La fusion en 1945 du Patronage Saint-Ame et de l’U.S. LIEVIN a donné naissance à un grand club omnisports, l’Union des Sports Athlétiques de LIEVIN  (U.S.A. LIEVIN)   avec des sections de  football, basket-bail, athlétisme,  cross-country, tennis de table, préparation militaire, parachutisme. La section de cross-country évolue depuis 1946 dans chaque finale au championnat

de France par équipes. Il y a aussi l’Espérance de Calonne-Liévin, créée en 1941 par la fusion de l’Etoile et de la Wartha, le Club Diana du 3 de LIEVIN, fondé en 1926. L’Espoir a été dissous en 1964.

Comme autres sports, citons, en cyclisme, le Vélo-Club Liévinois, héritier du Grelot Liévinois avant 1939, Les Cyclo-Randonneurs, les boules lyonnaises où l’Entente Bouliste rassemble les Mordus de la Boule (3 de LIEVIN), la Plaine en Boules (La Plaine), les Cracks de Galonné (Galonné), l’Amicale des Petits Bois (Petits Bois), la Boule Gauloise (3 de Lens), les Boules Ferrées (16 de Lens), l’ABCD LIEVIN (centre). On a pu dire que LIEVIN était la capitale artésienne du boulisme.

A remarquer également l’essor du Judo (Judo-Club), du Tennis (aux Equipages) et du Tennis de table avec, outre la section de l’U.S.A. LIEVIN, née de la fusion de deux nationaux prestigieux, l’U.S.A. LIEVIN et l’A.A.E. LIEVIN, celles de la Plaine, de Galonné, de Jean-Jaurès (3 de LIEVIN), des Petits Bois, de Léo-Lagrange (3 de Lens).

En  gymnastique,   l’Avenir,  société  créée  en   1908  évoluait  avant   1914  salle Sénécot. Elle compte en  1970 250 membres.

Les Dauphins Liévinois connaissent un vigoureux développement depuis l’ouverture de la magnifique piscine olympique.

N’oublions pas que le célèbre champion de boxe Georges CARPENTIER est né à LIEVIN dans la cité du 3 de LIEVIN, le 12 janvier 1894 avant d’habiter Lens. Son père était ouvrier aux Mines et éleva quatre enfants. Georges a écrit un livre « Mon match avec la vie » où il a relaté sa vie de grand champion.

Quelques figures artistiques locales

Paul   BARAS   (1885-1969),   ancien   agent   de   maîtrise   aux   Mines   de

LIEVIN,  médaillé  d’or  du  travail,  créateur  de la  Fanfare Ouvrière de Galonné,

poète   patoisant,   est   l’auteur   avec   son   ami   Fernand   DUPUREUR   de   « Tintin

POURETTE quitte s’ villache», opérette créée vers 1938 à LIEVIN et où notre

héros devient pour peu de temps parisien. Et c’est ainsi que, comme TARADERUZE

à Lens, le géant Tintin POURETTE devint le héros d’un carnaval (vers 1954). Il

a été offert à la ville de LIEVIN par un grand quotidien régional et une manu

facture de vêtements.

M. Gaston LEFEBVRE a composé en 1969 un pas redoublé en l’honneur de Tintin POURETTE, symbole de l’attachement du mineur à son terroir. Tintin POURETTE, géant à la face rougeaude habillé comme le mineur d’avant-guerre, en bleus de travail, barette, rivelaine, ressortira à l’occasion de la ducasse du quartier de Galonné, en 1970 à la Pentecôte

M.  Robert BOYAVAL  « le  chantre des  pays  miniers »,  lauréat  entre autres de l’Académie d’Arras et de la Société Littéraire de Nantes, excelle quant à lui, aussi bien en patois qu’en poésies pour adultes ou contes pour enfants et en

Peinture.

PEVEL,  ancien Inspecteur de l’Education Nationale à LIEVIN  a publié  quant à lui,  un recueil intitulé  « Le balayeur promu »  et  « On a crevé le paravent »,  qui  a  reçu  un  accueil  chaleureux.

M. BULTEL, peintre classique et minier s’est fait connaître grâce aux expositions de ses œuvres à LIEVIN.  Il a maintenant quitté notre région.

Le jardin du mineur

 

Le jardin du mineur

Les compagnies ont eu l’idée de mettre un bout de terrain derrière les maisons pour que les mineurs puissent cultiver des légumes. Le mineur y trouvait son compte, il pouvait cultiver son jardin et faire des économies en récoltant lui même ses poireaux ou ses pommes de terre. Le mineur évacuait les cendres de charbon du brûle tout dans l’allé du jardin, cela avait un avantage d’éviter la pousse des mauvaises herbes.  Le jardin était appelé par le mineur ‘’min gardin’’ voici quelques mots de jardinage en patois.

Le livre du jardin du mineur

Bécher : Fouir

Bêche :   Louchet

Outils : otieus

Ronces : roinches

Orties : ortiles

Chévrefeuille : chuchot

Pioche : pioque

Chiendents : cuelles

Cailloux : caillos

Brouette : birouette

Mottes : waroques

Rateau : ratiau

Binette : rasette

Boue : l’berdoulle

Fumier : fien

Labourée : aroïée

Semer : assémer

Ciboulette : l’brelle

Cerfeuil : cerfué

Persil : persin

Poireaux : porions

Pommes de terre : peun’ tierres

Les coulonneux

 

Les coulonneux

Il y avait une activité très intense dans les corons, surtout au moment des concours.

Je parle bien sur des pigeons, que nous appelions des coulons, terme bien de chez nous.

Il y avait le pigeonnier, construction ,soit au bout du jardin ou alors dans le grenier, avec ouverture sur le toit, la trappe avec des barres qui empêchaient le pigeon de sortir mais pas d’entrer, surtout en période de concours, le pigeonnier devait rester ouvert, mais surtout pas laisser les autres de sortir.

La fierté c’était la propreté, et chaque pigeon avait sa femelle qu’il allait garder jusqu’a sa mort, des petits casiers avec une assiette pour faire le nid ,qui allait recevoir les œufs.

Fallait être déclarer à la mairie, car les pigeons pouvaient être mobiliser, (pour ce qui savent le héros d’un pigeon de la guerre 14 –18.)

Ils avaient également leur nom, le maco, le bizet, tête blanche et bien d’autre nom.

Le pigeon avec son radar, il savait retrouver son pigeonnier même a de très grandes distances.

Le jour de la mise en loge, veille du concours, il y avait la sélection de celui que l’on allait mettre et qui auraient des chances d’être le premier à renter.

Il y avait plusieurs méthode pour mettre les pigeons en loges, c’est comme cela que l’on appelait la mise des pigeons au concours.

Au moment de la reproduction, on surveillait le pigeon qui roucoulait autour de sa femelle, et au moment ou il la montait, on l’enlevait et il allait au panier, en espérant qu’il allait rentrer de suite pour finir l’accouplement, c’était assez barbare ? .Il y avait bien sur d’autre méthode, la femelle qui couvait les œufs par exemple il y avait toujours un tour de rôle pour couver les œufs, soit que c’étais le male ou la femelle.

Les coulonneux avais des œufs factices, percer d’un minuscule trou, on y introduisait une mouche, on rebouchait le coté et on le plaçait parmi les autres œufs, la femelle entendais du bruit et se disais mes œufs vont bientôt éclore, va falloir que je rentre vite ? Etc.

Les méthodes sont multiples, et bien sur secrète. Je vous en site quelques-uns une, je savais que mon père le faisait.

Il y avait le constateur, instrument de précision, avec une horloge, une imprimante, et des petites cases pour recevoir la bague.

Ce constateur était plomber après la mise a l’heure, c’étais très sérieux, on allait mettre une bague en caoutchouc avec un numéro aux pigeons.

Et les pigeons partaient à des distances différentes, environ 100 km, et pour certains concours beaucoup plus loin.

Il était rare que le pigeon se perde.

Souvent le lâcher de pigeon était le dimanche, mon père écoutait à la radio les heures de lâcher et il savait qu’a telle heure les pigeons allaient se présenter.

Nous étions consigner dans la maison interdiction de jouer dehors, la ménagère était consignée aussi, et interdiction de pendre du linge dehors ou, toute autre chose qui aurait pu déranger le pigeon.

Dans le coron c’était d’un calme.

Jusqu’au moment ou les volatiles se montraient, alors la c’était l’animation du quartier, comme il y avait beaucoup de pigeonnier dans les corons, ont entendais les boites à grain que les coulonneux secouais, croyant que c’était le sien qui arrivait.

Les pigeons arrivaient presque en même temps, mais c’était le plus rapide à rentrer, on lui enlevait la bague en caoutchouc, et on la plaçait dans un petit casier que l’on introduisait dans le constateur, ensuite on tournait la manivelle pour enregistrer cette bague.

Il y avait le dépouillement pour connaître le vainqueur et le classement, il y avait des mises qui rapportaient de l’argent, et aussi de beaux prix, c’est comme cela que mon père avait gagné un jour un carillon, je pense aussi qu’il a du gagner un cochon mais la je ne peux l’affirmer.

Il y avait de véritable champion, et les jeunes de champion devenaient aussi des champions, a aucun moment le coulonneux aurais échangé ses jeunes ou ses œufs.

Des fois il y avait du mauvais temps et le lâcher de pigeons étaient reporter au lundi, ça m’est arriver de faire la constatation quand mes frères étaient au travail.

A la mort de mon père mes frères ont continué à avoir le pigeonnier, mais pas très longtemps car le jeune avais aussi d’autres occupations. Je ne vais pas tout dévoiler les combines qu’avaient les coulonneux, mais par exemple quand il s’échangeait des œufs, pour renouveler la race de pigeon,dans leur pigeonnier, il était rare que les

œufs écloses, souvent ils avaient subit un petit traitement qui allait empêcher que la race aille chez un autre conquérant.

Par contre, par le mauvais résultat d’un pigeon, il finissait à la poêle.

Ont arrivait facilement à dresser un pigeon, il se posait sur notre épaule et venait manger le grain de maïs qu’ont tenait dans la bouche.

Le colombophile apporte tous ses soins à un élevage FACILE qui le fait rêver car les pigeonneaux sont des CHAMPIONS en puissance.

Dès que l’on réunit un mâle et une femelle, leur première préoccupation est de construire un nid. Après dix jours, la femelle pond son premier oeuf. Elle pond le second 44 heures plus tard. Le mâle et la femelle couvent alternativement pendant 18 jours; le mâle de 10 à 17 heures et la femelle le reste de la journée et la nuit.

On bague le jeune entre le 6 et le 10 jour : bague matricule à une patte et bague adresse à l’autre. Il les gardera jusqu’à la fin de sa vie. Ces bagues identifient chaque oiseau. Les parents nourrissent les pigeonneaux plusieurs fois par jour. Au début, ces derniers reçoivent une sorte de lait fabriqué par le jabot puis, à partir de 6 jours, des graines avec de l’eau.

La croissance du pigeonneau est très rapide. De 1 2 grammes à la naissance, il atteint 350 à 400 grammes à un mois. À 23 jours, il est indépendant car il sait manger et boire seul. Quand les jeunes sont sevrés, ils sont placés dans un pigeonnier autre que celui de leurs parents. C’est là qu’ils grandiront.À 3 mois, ils seront entraînés et participeront aux concours si leur propriétaire le désire.

Vous voulez tout savoir sur la colombophilie, alors allez sur ce site.

http://www.constateur.com/

On les appelle les coulonneux. Ce sont d’anciens ouvriers mineurs qui cultivent l’art d’élever les pigeons voyageurs. De Dunkerque à Lille, de père en fils, jusqu’à 24000 amateurs ont nourri ce rêve d’évasion, au contact d’un monde lumineux et volatile, à l’exact opposé de l’univers des mines de charbon dans lesquelles ils travaillaient. Les pigeonniers construits de bric et de broc dans un coin, à côté de la cabane de jardin, marquent le paysage du Nord-Pas-de-Calais. L’élevage des colombes sportives est à la fois un loisir, un savoir faire, une fierté et aussi un sport d’avril à août, jusqu’à la mue de septembre ; les compétitions se multiplient et culminent avec de grands lâchés de pigeons des “concours ministériels” de Douai en juillet. Dans le nord de la France, à l’époque des Houillères, cette activité aujourd’hui en déclin faisait partie du mode de vie ouvrier. Les vacances et les week-ends étaient alors sacrifiés bien volontiers au soin quotidien que nécessitaient les pigeons de vol.

Le concours de pigeons

Les concours de pigeons recommencent. Dimanche, mon oncle a participé à l’un d’eux.

Le samedi, il a porté ses deux concurrents au siège colombophile d’où ils seront transportés, en chemin de fer, vers des villes lointaines.

Le dimanche, vers 13 heures, au moment du lâcher, tous les « coulonneux » Comme on les appelle chez nous discutent dans les jardins, sur les places, aux carrefours.

La cité (groupe de maisons ouvrières) est pleine de bruits et de mouvements. Mon oncle est dans son jardin. Assis sur un banc, il attend avec impatience. Tout à coup, ses deux pigeons arrivent. Vite, il court vers son pigeonnier. Et, avec son constateur (boîte   métallique  renfermant  une  petite horloge  qui   marque   le moment où la bague du pigeon y est introduite.), il marque l’heure d’arrivée des oiseaux.

Puis, il part donner les résultats. Il pense obtenir un premier prix. Il attend le dépouillement. Il remporte le cinquième prix. Pour ses deux pigeons, il a reçu environ 3.000 fr. Cette fois,  il a eu de la chance ! Comme il est content !