sur ce blog:VILLE LENS ,LES MINES62/59:RCL se trouve les anciennes photo de lens etant enfant de lens et les photo des fosses et travail de mon pere qui etai mineur:FIER DE CETTE VILLE ET METIER DE MON PERE

Share this

social

Affichage des articles dont le libellé est groupe fosse hors france. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est groupe fosse hors france. Afficher tous les articles

vendredi 1 mars 2024

Industrie et Patrimoine industriel non miniers:Patrimoine industriel région lyonnaise

 

Patrimoine Industriel en région lyonnaise


Lyon fut pendant longtemps une grande ville industrielle (tissage de la soie, mécanique, automobile, chimie...), mais de nombreux vestiges de ce passé ont été rasés. Parmi les sites emblématiques du patrimoine industriel lyonnais, j'ai réalisé quelques images de l'usine TASE, déjà partiellement détruite, idem pour l'usine Rochet-Schneider (RVI) dans le quartier de Monplaisir. Dans le domaine de la production d'électricité, l'aménagement du canal de Jonage et l'usine hydroélectrique de Cusset sont toujours en service.
Voici une liste non exhaustive des lieux que j'ai prévus de photographier prochainement : l'ancien port Rambaud et la Sucrière, l'usine Bailly et les Grands Moulins de Strasbourg à Villeurbanne, l'usine des eaux de Caluire, l'entrepôt Bichat...

Le canal de Jonage et l'usine hydroélectrique de Cusset à Villeurbanne

Le canal de Jonage est une dérivation du Rhône construite pour alimenter l'usine hydroélectrique de Cusset à Villeurbanne, ainsi que pour assurer la continuité de la navigation en amont de Lyon. Il débute au niveau du barrage de Jons (construit en 1937) qui permet de déverser le surplus de débit dans l'ancien lit du Rhône. En aval de ce premier aménagement, se trouve le barrage de Jonage qui isole la partie aval du canal et l'usine de Cusset de tout débit venant du Rhône.
Un peu plus loin, en son milieu, le canal s'élargit pour créer le réservoir du Grand Large, qui constituait une réserve d'eau pour l'usine de Cusset. Il sert aujourd'hui de base nautique. Un peu avant le plan d'eau, le déversoir d'Herbens permet l'écoulement du trop plein en cas de panne de l'usine.
La centrale hydroélectrique de Cusset a été mise en service en 1899. Son aspect est aujourd'hui à peu près le même qu'à cette époque et elle représente probablement la plus ancienne centrale de cette taille encore en activité dans le monde. Aujourd'hui sa puissance électrique est de 74000 kW assurée par 15 turbines Kaplan ; 600 m3/h peuvent être turbinés au maximum.


Industrie et Patrimoine industriel non miniers

 

Industrie et Patrimoine industriel non miniers


Au cours des XIXe et XXe siècles, la révolution industrielle nous a laissé un patrimoine monumental, technique et culturel exceptionnel. Parmi ces vestiges on trouvera des bâtiments et des machines, des ateliers, des moulins et des usines, des mines et des sites de traitement et de raffinage, des entrepôts et des magasins, des centres de production, de transmission et d'utilisation de l'énergie, des structures et infrastructures de transport aussi bien que des lieux utilisés pour des activités sociales en rapport avec l'industrie comme l'habitat. Si l'Angleterre a entrepris d'étudier et de rénover son patrimoine industriel dans les années 1940, la France n'a commencé à s'y intéresser qu'à partir des années 1990. Les régions industrielles les plus anciennes (Lorraine, Nord-Pas-de-Calais...), touchées en priorité par la désindustrialisation, ont pris conscience des attraits touristique et historique des vestiges de leurs industries.
Mon travail photographique concerne principalement le patrimoine minier, mais je m'intéresse de plus en plus au patrimoine industriel au sens large, à commencer par celui de Lyon et sa région. Je vous invite à découvrir une première série d'images sur le patrimoine industriel lyonnais, ainsi qu'un reportage réalisé au Fort de Schoenenbourg en Alsace. Pour ce dernier, il s'agit plutôt d'un bel exemple de patrimoine militaire. En 2010 je compte poursuivre les photos sur le patrimoine industriel en région lyonnaise, mais aussi en Isère et dans la vallée du Gier.

Les chevalements

 

Les chevalements


Le chevalement, appelé parfois «chevalet», «châssis à molettes» ou encore «belle-fleur» dans d'autres régions ou pays, est un édifice de bois, métallique ou de maçonnerie (béton, pierre ou brique) construit sur l'ouverture du puits de mine. C'est un des éléments indispensables au bon fonctionnement du système d'extraction de la mine, lien stratégique de communication entre le fond et le jour. On englobe sous ce terme les édifices avec machine au sol mais aussi les tours d'extraction appe­lées chevalements avec machine en tête.

Il existe de nombreuses variantes de chevalements qui dépendent notamment des paramètres suivants : hauteur de la cage, diamètre des molettes, puissance de la machine d'extraction, profondeur du puits, poids de la charge à extraire, vitesse de circulation des cages... On retrouve cependant des composantes techniques constantes indispensables à son fonctionnement :
    • L'avant-carré ou faux-carré est formé généralement de quatre montants verticaux en bois, en fer ou en maçonnerie. Ces montants verticaux sont souvent solidarisés entre eux par des étrésillons ou des remplissages de maçonnerie. L'avant-carré peut être porteur ou non. Dans l'avant-carré sont installés différents dispositifs fonctionnels et de sécurité.

    • Les poussards appelés aussi bigues ou jambes de force, au nombre de deux ou de quatre, compensent les forces horizontales exercées par la machine d'extraction et les forces verticales liées à la charge de la cage et au poids du câble. Les poussards peuvent être solidaires ou non de l'avant-carré. Si la machine d'extraction est en tête du chevalement (tour d'extraction), les poussards n'ont aucune utilité. Les seules forces verticales, très importantes, sont supportées par l'avant-carré souvent renfor­cé par des piliers ou des murs de maçonnerie.

    • Les molettes sont disposées sur un même plancher ou sur des planchers différents selon le type de machine d'extraction employée. La forme de la gorge des molettes, en U ou en V dépend du type de câble utilisé (plat ou rond). Leur dimension est proportionnelle à la dimension du câble, à son angle d'inclinaison et de direction vis-à-vis de l'organe d'enroulement de la machine d'extraction.

    • La recette, appelée aussi clichage ou accrochage, est généralement située à la base du chevalement. C'est le niveau d'arrêt normal des cages qui permet au personnel de rentrer et de sortir de la cage, d'évacuer et de charger le matériel et les berlines. Selon les chevalements, il peut y avoir une ou plusieurs recettes superposées. Lorsque la cage est en circulation dans le puits, l'accès à celui-ci est protégé par des barrières à fermeture automatique.
Source : «Les Chevalements Lorrains», P.-C. Guiollard, T. Janssen, T. Klassen, J.-C. Rohr, J. Urek

En observant les sites miniers, de charbon ou de tout autre minerai, on constate une grande variété architecturale des chevalements (formes et dimensions) selon les pays, selon les bassins miniers et souvent au sein d'un même bassin. Je vous invite au travers de ces photos à une petite découverte de ces structures industrielles, symbole de l'exploitation minière. Pour en savoir plus, je vous conseille la lecture de l'ouvrage de référence de P.-C. Guiollard «Les Chevalements des Houillères Françaises».

Descente dans un cuffat