vendredi 10 mai 2024
jeudi 9 mai 2024
dimanche 5 mai 2024
vendredi 1 mars 2024
Industrie et Patrimoine industriel non miniers:Patrimoine industriel région lyonnaise
Patrimoine Industriel en région lyonnaise
Voici une liste non exhaustive des lieux que j'ai prévus de photographier prochainement : l'ancien port Rambaud et la Sucrière, l'usine Bailly et les Grands Moulins de Strasbourg à Villeurbanne, l'usine des eaux de Caluire, l'entrepôt Bichat...
Le canal de Jonage et l'usine hydroélectrique de Cusset à Villeurbanne
Le canal de Jonage est une dérivation du Rhône
construite pour alimenter l'usine hydroélectrique de Cusset à
Villeurbanne, ainsi que pour assurer la continuité de la navigation en
amont de Lyon. Il débute au niveau du barrage de Jons (construit en
1937) qui permet de déverser le surplus de débit dans l'ancien lit du
Rhône. En aval de ce premier aménagement, se trouve le barrage de Jonage
qui isole la partie aval du canal et l'usine de Cusset de tout débit
venant du Rhône.
Un peu plus loin, en son milieu, le canal s'élargit
pour créer le réservoir du Grand Large, qui constituait une réserve
d'eau pour l'usine de Cusset. Il sert aujourd'hui de base nautique. Un
peu avant le plan d'eau, le déversoir d'Herbens permet l'écoulement du
trop plein en cas de panne de l'usine.
La centrale hydroélectrique de
Cusset a été mise en service en 1899. Son aspect est aujourd'hui à peu
près le même qu'à cette époque et elle représente probablement la plus
ancienne centrale de cette taille encore en activité dans le monde.
Aujourd'hui sa puissance électrique est de 74000 kW assurée par 15
turbines Kaplan ; 600 m3/h peuvent être turbinés au maximum.
Industrie et Patrimoine industriel non miniers
Industrie et Patrimoine industriel non miniers
Mon travail photographique concerne principalement le patrimoine minier, mais je m'intéresse de plus en plus au patrimoine industriel au sens large, à commencer par celui de Lyon et sa région. Je vous invite à découvrir une première série d'images sur le patrimoine industriel lyonnais, ainsi qu'un reportage réalisé au Fort de Schoenenbourg en Alsace. Pour ce dernier, il s'agit plutôt d'un bel exemple de patrimoine militaire. En 2010 je compte poursuivre les photos sur le patrimoine industriel en région lyonnaise, mais aussi en Isère et dans la vallée du Gier.
Les chevalements
Les chevalements
Il existe de nombreuses variantes de chevalements qui dépendent notamment des paramètres suivants : hauteur de la cage, diamètre des molettes, puissance de la machine d'extraction, profondeur du puits, poids de la charge à extraire, vitesse de circulation des cages... On retrouve cependant des composantes techniques constantes indispensables à son fonctionnement :
- • L'avant-carré ou faux-carré est formé généralement
de quatre montants verticaux en bois, en fer ou en maçonnerie. Ces
montants verticaux sont souvent solidarisés entre eux par des
étrésillons ou des remplissages de maçonnerie. L'avant-carré peut être
porteur ou non. Dans l'avant-carré sont installés différents dispositifs
fonctionnels et de sécurité.
• Les poussards appelés aussi bigues ou jambes de force, au nombre de deux ou de quatre, compensent les forces horizontales exercées par la machine d'extraction et les forces verticales liées à la charge de la cage et au poids du câble. Les poussards peuvent être solidaires ou non de l'avant-carré. Si la machine d'extraction est en tête du chevalement (tour d'extraction), les poussards n'ont aucune utilité. Les seules forces verticales, très importantes, sont supportées par l'avant-carré souvent renforcé par des piliers ou des murs de maçonnerie.
• Les molettes sont disposées sur un même plancher ou sur des planchers différents selon le type de machine d'extraction employée. La forme de la gorge des molettes, en U ou en V dépend du type de câble utilisé (plat ou rond). Leur dimension est proportionnelle à la dimension du câble, à son angle d'inclinaison et de direction vis-à-vis de l'organe d'enroulement de la machine d'extraction.
• La recette, appelée aussi clichage ou accrochage, est généralement située à la base du chevalement. C'est le niveau d'arrêt normal des cages qui permet au personnel de rentrer et de sortir de la cage, d'évacuer et de charger le matériel et les berlines. Selon les chevalements, il peut y avoir une ou plusieurs recettes superposées. Lorsque la cage est en circulation dans le puits, l'accès à celui-ci est protégé par des barrières à fermeture automatique.
En observant les sites miniers, de charbon ou de tout autre minerai, on constate une grande variété architecturale des chevalements (formes et dimensions) selon les pays, selon les bassins miniers et souvent au sein d'un même bassin. Je vous invite au travers de ces photos à une petite découverte de ces structures industrielles, symbole de l'exploitation minière. Pour en savoir plus, je vous conseille la lecture de l'ouvrage de référence de P.-C. Guiollard «Les Chevalements des Houillères Françaises».