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dimanche 3 mars 2024

Fosses des concessions de Bruille et Château l'Abbaye :

 

Fosses des concessions de Bruille et Château l'Abbaye :

Fosses concessions de Bruille et Château l'Abbaye

En 1843, la Compagnie de Bruille qui avait déjà foncé la fosse 3 de Vicoigne s’associe à d’autres compagnie pour former la Compagnie de Vicoigne. La Compagnie de Bruille n’a plus de raison d’exister surtout que les fosses qu’elle a foncées sur sa concession ne sont pas rentables. Elle cède donc sa concession de Bruille et son extension la concession de Château l’Abbaye à la Compagnie de Vicoigne.

> Fosses des sociétés de Mortagne sur le territoire de Bruille :

Bien avant la compagnie de Bruille, une société d’exploitation de Mortagne avait procédé à des recherches sur la future concession de Bruille. Les diverses sociétés de Mortagne (dissoutes et reformées 3 fois avec divers actionnaires) foncent au total 11 fosses dont la plupart des avaleresses sur le territoire de Bruille et Odomez. Une fosse a été foncée en 1750 puis reprise en1775 près de Notre Dame aux bois.  Mais elle est abandonnée en 1976 pour manque d’argent. Une autre fosse dénommée “ Boucard” semble avoir été foncée en 1773 sur le territoire de Bruille. Le puits avait 2.6 m de diamètre. C'est une avaleresse.

Une des rares fosses localisée de cette ancienne compagnie (sur la concession de Bruille) est la fosse Maison Blanche : Le puits est creusé en 1774.

> Fosses de la concession de Bruille :

La fosse 1 ou fosse Notre-Dame : Elle est foncée en 1833 sur le territoire de Bruille-Saint Amand. Elle rencontre les couches de charbons à 3 6m. Le puits atteindra 75 m de profondeur. Elle est abandonnée et remblayée en 1841.

La fosse 2 ou fosse l’Espérance : Elle est foncée en 1834 sur le territoire de Bruille-Saint Amand. Elle rencontre les couches de charbons à 37 m. Le puits atteindra 92 m de profondeur. Deux accrochages seront réalisés à 72m et 92m.Une veine de 0.33m d’ouverture sera exploitée.Elle est abandonnée et remblayée en 1842.

La fosse 3 : Elle est foncée en 1836 sur le territoire de Bruille-Saint Amand. Elle rencontre les couches de charbons à 27 m. Le puits atteindra 112 m de profondeur sans trouver les couches de charbon. Un sondage de 112 m à 16 2m  a été effectué. Le puits est abandonné en1842.

> Fosse de la concession de Château l’abbaye :

La fosse de Pont Péry ou fosse Mehu : La fosse est foncé en 1838 à proximité de l’Escaut.

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La fosse atteint le terrain houiller à 43 m de profondeur. On exploite une veine de charbon plate de 90 cm. Deux accrochages ont été établis à 72 m et 80 m. La fosse est abandonnée en 1854 et le puits est remblayé.

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pont3

La compagnie de Vicoigne cesse toute activité sur ces concessions par décision administrative en 1854.

Fosse 4 ou Le Bret dite du Mont des Ermites

 

Fosse 4 ou Le Bret dite du Mont des Ermites 

Fosse 4 ou Le Bret ou Mont des ermites des Mines de Vicoigne

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Le fonçage date de 1839 à proximité de la fosse 3 sur la commune de Raismes par la Compagnie de Recherche de l’Escaut (même société que la fosse 2). Un café appelé "Mont des ermites" se trouvait à l'entrée du site.  Cette fosse deviendra fosse de concentration de la Compagnie de Vicoigne jusqu’en 1914. Elle est entièrement détruite en 1914. Après la guerre elle  sert à l’aérage du 3, nouveau siège de concentration. Devenue inutile, le puits est remblayé en 1936 et les installations détruites.

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Stèle du puits et terril en 2023

Fosse 3 ou Ewbank

 

Fosse 3 ou Ewbank

Fosse 3 ou Ewbank des Mines de Vicoigne

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Elle est située sur le territoire de Raismes. Elle est foncée par la Compagne de recherches de Bruille. La Compagnie de Vicoigne reprendra d’ailleurs la concession de Bruille. La fosse se situe à 450 m de la fosse 2 et de la fosse 4.

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Elle rencontre les couches de charbon à 83m. La fosse est arrêtée très vite à cause de son gisement accidenté. Elle atteint la profondeur de 230 m en 1888. La première guerre mondiale détruit toutes les installations.

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En 1920, après sa reconstruction, la fosse redémarre en devenant puits d’extraction de la Compagnie. Elle exploite un gisement de charbons maigres d’excellente qualité qui ont fait la réputation de Vicoigne et qui a permis aux fosses du secteur de rester en activité malgré un gisement difficile.

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La fosse sera concentrée elle aussi sur la fosse Sabatier en 1955. Le puits devient alors retour d’air pour Sabatier. Elle cesse tout service en 1980. Le puits de 401m est remblayé la même année. Le chevalement et les installations sont détruites en 1981. Il ne reste que le logement du concierge et un bâtiment sur le carreau.

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Fosse 2 ou Evrard

 

Fosse 2 ou Evrard 

Fosse 2 ou Evrard des Mines de Vicoigne

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Elle est foncée par la Compagnie de l’Escaut, une société de recherche du charbon qui deviendra une des composantes de la Compagnie de Vicoigne, sur la commune de Raismes. Le houiller est rencontré à 102 m. Le puits atteint 260 m en 1888.

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Les fosses de la Compagnie étant relativement proches, elle sera vite concentrée sur la fosse 4 jusqu’en 1914 pour servir d’aérage. Après la guerre, elle servira pour l’aérage de la fosse 3 et pour finir celui de la fosse Arenberg. En 1980, elle devient inutile.

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1976

Histoire des mines du NPDC Dubois Minot

Le puits de 242 m est remblayé la même année. Il ne reste que les deux piliers du portail d’entrée de nos jours.

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2009

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Fosse 1 ou Boitelle ou du Prussien

 

Fosse 1 ou Boitelle ou du Prussien 

Fosse 1 ou Boitelle des Mines de Vicoigne

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Le fonçage est effectuée par une Société de recherche : La compagnie de Cambrai. Elle deviendra une des composantes de la Compagnie de Vicoigne. Les travaux  remontent à 1839 sur le territoire de Raismes le long de la route de Saint Amand à Valenciennes. Les terrains anthraciteux sont rencontrés à 82 m.

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1971

Histoire des mines du NPDC Dubois Minot

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Bâtiment sur le carreau 2024

La fosse sera concentrée sur la fosse 4 jusqu’en 1914. Elle lui servira de retour d’air. C’est ensuite à la fosse 3, nouveau puits de concentration après la guerre, qu’elle sert de retour d’air jusqu’en 1955. Elle sert encore de nouveau pour le retour d’air mais pour la Fosse Sabatier.

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Le puits sera remblayé en 1971 (228 m) et le chevalement abattu. Il ne reste rien de la fosse.

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Fosses non datées

 

Fosses non datées

Fosses non datées Mines de Marly

> Cauliez : Saint Saulve C'est une avaleresse diamètre 3.30 m.


> Quarouble : Saint Saulve. Ouverte en 1729 à 3.3 m de diamètre. Sa position et sa date d'ouverture nous font douter sur la Compagnie qui a foncé le puits. peut-être Anzin

Fosse Saint Saulve

 

Fosse Saint Saulve 

Fosse Saint Saulve des Mines de Marly

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En 1873, la compagnie de Marly est reconstituée, effectue des sondages près de l'ancienne fosse Duchesnois et rencontre le houiller à 80 m. La fosse de Saint Saulve est foncée et rencontre la veine 2 sillons à -145 m avec 0,20-0,30 m d'ouverture. Malheureusement, les conditions d'exploitation difficiles entrainent la liquidation et la vente de la Compagnie. La reprise des travaux, avec de nouveaux capitaux débute fin du XIXième siècle. Le puits est ravalé à -545 m. Des bowettes à -147,-179,-410,-496 et -541 m sont entreprises et rencontrent plusieurs veines de charbon dont les veines Wargny et Duroyon avec 0,30 m d'ouverture. La production reste faible et laisse la Compagnie dans une situation financière difficile. Des travaux sont entrepris entre les fosses Petit et Saint Saulve pour améliorer l'aérage. En 1904, l'ingénieur en chef des Mines stoppe tous les travaux tant que la bowette de liaison n'est pas réalisée. La Compagnie est en faillite. Le puits est remblayé la même année.

1836-1842

 

1836-1842

1836-1842 Mines de Marly

> Petit : 1835-1904 Les travaux débutent en 1835, sur la commune de Saint Saulve. Le houiller est atteint à 77 m. Deux bowettes sont creusées à l'étage 137 m en direction du nord et du sud. Celle du nord tombe dans les schistes et quelques veines de charbon avec 0,70 à 1,10 m d'ouverture. Ce filon sera exploité jusqu'en 1842. Celle du sud ne donne rien. A l'étage 283, on retrouve, en direction du nord, des veines de charbon. La fosse extrait 88504 hL de charbons qui alimentent les machines de la fosse Sainte Barbe. En 1842, la fosse est abandonnée comme toutes les fosses de la compagnie encore en activité. En 1873, la Compagnie renait grâce à de nouveaux capitaux et la fosse est réouverte. En 1882, la société est en faillite. Le puits est serrementé en 1883 par des ouvriers de la Compagnie d'Anzin. La fosse va de nouveau être remise en activité fin du XIXème siècle avec la fosse Saint Saulve. 

Des travaux sont entrepris entre les fosses Petit et Saint Saulve pour améliorer l'aérage. En 1904, l'ingénieur en chef des Mines stoppe tous les travaux tant que la bowette de liaison n'est pas réalisée.

Le puits sera remblayé en 1904 avec une profondeur de 290 m après faillite de la Compagnie.


 

> Duchesnois : 1837-1837 La fosse était située à l'angle de la route de Mons et du chemin menant à Marly. Rapidement inondée, elle est abandonnée l'année de son fonçage. C'est une avaleresse diamètre 3.3 m.

> Hego : Foncée en 1837 le long de la route de Mons à Saint Saulve. Profondeur 57 m. Rebouchée la même année.

Fosses de la société Martho (1770-1179)

 

Fosses de la société Martho (1770-1179)

Fosses de la Société Martho

> Sainte Augustine : Appelée aussi fosse du roleur, la fosse a été foncée par la Compagnie de Martho sur la commune de Saint Saulve en 1770.  Des veines irrégulières et pauvres sont rencontrées à la profondeur de 80 m. Des fortes venues d'eaux stoppent les travaux. Elle est abandonnée en 1778 à 93 m de profondeur.  Elle est rouverte en 1837.

> Sainte-Marie : Elle est foncée en 1770, en même temps que la fosse Sainte Augustine à Saint Saulve par la Compagnie de Martho.  Une première veine de 0,49 m est rencontrée le 13 février 1773, puis une seconde de 1,21 m en mars 1774. Un incendie détruit toutes les installations en 1774. La fosse est abandonnée en 1778 à 93 m de profondeur. Elle est rouverte en 1837, mais son creusement est abandonné en 1838.


 

> Goriot : Foncée en 1770, sur la commune de Saint Saulve. Il s'agit  d'une avaleresse? Diamètre 2.5 m.


 
> Stiévenard :  Le fonçage de deux puits débute en 1775. Les travaux sont arrêtés en 1776 à cause des eaux . Profondeur 45 m.

 

> Saint Marc : Le fonçage débute en 1777 à Saint-Saulve . Il est abandonné de suite à 15 m environ. Diamètre 2.6 m.


> Saint Roch : Foncée en 1778 à Saint Saulve C'est une avaleresse. Elle abandonnée car trop proche des fortifications. Diamètre 1 m. profondeur 76 m.



 

> L'homme ou Sainte Barbe :  Foncée en 1778 à Saint Saulve, abandonnée la même année. Profondeur 67 m


 

> Postillon ou Notre Dame : Foncée en 1778 à Valenciennes abandonnée en 1779. Profondeur 7 4m


> Saint Saulve :  Premier puits c'est une avaleresse Foncé en 1789 avec 21 m de profondeur

Fosses non datées

 

Fosses non datées 

Fosses non datées Mines de Thivencelles

On retrouve dans les archives de CDF l'existence d'une avaleresse sur la concession de Thivencelles

Crespin ?-1839 avec un diamètre de 3.30 m poursuivie par un sondage

Fosse Saint Aybert

 

Fosse Saint Aybert 

Fosse Saint Aybert des Mines de Thivencelles
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Le fonçage de Saint Aybert est décidé après la découverte du gisement difficile de Saint Pierre. Le 26 juin 1921, le sondage de reconnaissance est entrepris mais il abandonné à 21 m suite à son inclinaison. Le terrain houiller, à la reprise du sondage, est rencontré à 285 m. Les installations de surface sont montées en 1922 (chevalement de fonçage, chaudière, magasin). Le fonçage se fera par congélation puis cimentation. 24 sondages sont entrepris 16 pour la congélation arrêtés à 40 m et les autres pour la cimentation.
La cimentation est terminée en août 1924 avec 237 T de ciment utilisées. Une fois les terrains congelés, le fonçage débute le 1 avril 1925. Arrivé à 40 m, il est arrêté pour poser le cuvelage. A la fin de 1925, le puits atteint 142 m. Les venues d'eaux successives ralentissent les travaux et nécessitent la cimentation des terrains à chaque fois. En août 1928, un revêtement en béton sur cuvelage est réalisé. Les amorces d'un accrochage sont mises en œuvre à 418 m, un accrochage est installé à 510 m pour communiquer avec Saint Pierre.
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La communication établie, les eaux sont refoulées vers Saint Pierre. Contrairement à ce qui était prévu, l'air sort de Saint Aybert au lieu de servir d'entrée d'air. Tout s'inverse rapidement avec la fin de l'hiver mais engendre de grosses difficultés d'aérage au fond. Avant de reprendre le fonçage sous 50 6m, on remblaie l'ancienne salle des pompes. Le fonçage est terminé à 635.35 m le 28 février 1930 et un diamètre de 5 m. L'accrochage est établi à 596 m. Cependant toutes les venues d'eaux ne sont pas supprimées et ont sans cesse besoin de nouvelles injections de béton. Celle de 1929 est catastrophique. Les voussoirs en béton qui constituent le soutènement du puits se détachent et une nouvelle venue d'eaux se déclare. Il faut refaire le revêtement entre 78 et 119 m. Lors de la pose des moises, nouvelles avaries. Pendant que l'on arme le puits un bure est foncé entre les étages 506 et 596 m, deux bowettes sont entreprises à chacun des étages. Le carreau se met en place : chevalement et machine d'extraction en 1931. En 1931-1932, lors de la réfection des puits de Saint Pierre, l'accrochage 506 est aménagé pour remonter les produits de l'étage 510. Ensuite les bowettes sont abandonnées. La fosse est mise en sommeil. Ce ne sera pas une fosse d'extraction. Le carreau possède le strict minimum en bâtiments. Elle assure l'aérage et sert de puits de secours pour la fosse de concentration Ledoux jusqu'en 1956. Le puits ne sera remblayé qu'en 1973 (profondeur 626 m). Toutes les installations sont détruites.

Fosse Saint Pierre 1 et 2

 

Fosse Saint Pierre 1 et 2 

Fosse Saint Pierre 1 & 2 des Mines de Thivencelles

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En 1859, un sondage dit de « Saint Pierre » est exécuté. Il est arrêté à 300 m. Il atteint le houiller à -180 m. En 1861, le fonçage de la fosse Saint Pierre est entrepris à proximité du sondage avec deux puits (grand puits et petit puits).  Ils atteignent le houiller à -175 m. Des bowettes sont tracées à 278 et 300 m mais les terrains sont brouillés. Le fonçage est stoppé en 1873. Il n'est repris qu'en 1876 pour un seul des deux puits approfondi à 430 m. Deux étages à -360 et -420 sont créés. A l'étage 360, les terrains sont disloqués mais à -420 de belles veines sont découvertes. L'exploitation peut démarrer. En 1907, elle produit 240 T/J. Les puits sont en mauvais état et les accidents fréquents.

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1955


En 1908, un accident de cage cause des dégâts considérables. Le petit puits va être rénové avec 420 m de nouveau guidage. Une fois remis en service, le grand puits est rénové puis approfondi. Un ventilateur électrique est installé mais il reste insuffisant. Un lavoir est construit ainsi qu'un criblage rénové pour stopper la mévente des charbons non lavés en 1912. Un évite-molettes et un compresseur équipent les installations. Le grand puits nouvellement maçonné pour accueillir des cages à 6 berlines est mis en service en 1910. Le puits atteint 510 m en 1911. En 1914, un câble du petit puits se rompt et détériore le cuvelage. Avec tous ces déboires, l'extraction n'atteint que 364 T/J en 1914. La guerre avec le manque de main d’œuvre ne va rien arranger. L'hiver 1916-1917, très rigoureux, va freiner l'exploitation. En 1918, la débâcle des allemands met le siège à l'arrêt. L'eau monte jusqu'à 416 m. Les réparations des installations commencent de suite. Des avaries de pompes, le manque de charbon pour alimenter les centrales, donc les fosses, ralentissent la remise en état des travaux du fond.

L'extraction ne reprend que le 3 février 1921. Les installations du fond sont modernisées. Les puits rencontrent encore de nombreux déboires de guidages, pompes... La fosse est maintes fois stoppée. L'extraction est de 820T en juillet 1933. La guerre en 1940 met encore la fosse au chômage. Il faut encore dénoyer. En 1948, la fosse Saint Pierre est concentrée sur Ledoux. Le petit puits est en très mauvais état. La fosse Ledoux a besoin de ce retour d'air. Le retour d'air se fera par le grand puits, le petit puits est abandonné. Les accrochages suivants sont établis à -350 m,-492 m,-550 m et -609m. Le petit puits, 617 m, est remblayé dès 1955. Les deux chevalements sont détruits la même année. Le grand puits est équipé d'un chevalement en béton réduit destiné à l'entretien du puits, équipé de ventilateurs pour servir de retour d'air pour la fosse Ledoux. En 1989, la fosse devient inutile à l'arrêt de Ledoux. Le grand puits de 653 m est remblayé la même année. Les installations sont détruites. Il ne reste rien de cette fosse.
 




Fosse Lenglé

 

Fosse Lenglé

Fosse Lenglé des Mines de Thivencelles

1844-1844 Une fosse dénommée Lenglé, différente de celle de Fresnes-sur-Escaut, est foncée en 1844 à Thivencelles, mais elle est très vite abandonnée dans les sables boulants. ( la fosse et ses caractéristiques ne sont pas confirmées)

Fosse Soult 1 et 2

 

Fosse Soult 1 et 2

Fosse Soult 1 & 2 des Mines de Thivencelles

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Les installations encore existantes de la Fosse font partie des 353 sites du Bassin Minier Nord-Pas de Calais, inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 2012.

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Le fonçage des puits datent de 1839. " Il semblerait que la fosse s'appelait fosse Lenglet. Elle aurait été rebaptisée Soult ultérieurement. Le fonçage aurait été effectué dans le plus grand secret. Le fonçage, sous la direction d'Augustin Bouillez qui vient de creuser la fosse Taffin, est difficile surtout lors du passage du niveau des eaux.( source non confirmée)"


Le terrain houiller est atteint à 95 m de profondeur, mais les veines de charbon ¼ gras exploitables sont situées à -160 m. L'exploitation débute en 1840. En 1886, l'exploitation se situe à -344 m avec un puits de 354 m de profondeur.


Le puits est ravalé en 1923 de -414 m à -60 0m. Le puits 2 est commencé en 1839 mais il est mis rapidement en suspend. Le fonçage ne reprendra qu'en 1845.


1974

Histoire des mines du NPDC Dubois Minot


Il atteint -293 m en 1886. En 1947, la fosse cesse l'extraction. Les deux puits servent au service de la fosse Ledoux jusqu'en 1955, puis à l'aérage de cette même fosse jusqu'en 1970. Le puits 1, 583 m, est remblayé en 1971 et le 2, 601 m, en 1970.

Entrée avec le portail d'époque, bâtiments UNESCO 2022


Le chevalement du 2 tombe en 1974, celui du 1 en 1978. La fosse est occupée par la Soginorpa. Il reste encore les bureaux, les ateliers notamment.

Puits 1 2022


Puits 1 2005




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Descente dans un cuffat