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dimanche 29 septembre 2024

Historique du régime minier

 Les travailleurs du sous-sol bénéficient d’un régime spécial de protection sociale qui s’est construit progressivement au fil des siècles.

Pour des raisons historiques et géographiques ce régime était à l’origine très diversifié.

 Le régime spécial des mineurs est très ancien.

Un édit de 1604, d’Henri IV sur les Mines, avait en effet instauré les prémices d’un système de protection sociale.

Il imposait aux propriétaires de mines de remettre un trentième des produits extraits à leur Trésorier afin d’ouvrir un crédit pour « que les pauvres blessés soient secourus gratuitement et, par exemple de charité, les autres plus encouragés au travail desdites mines ».

 La dureté du métier de mineur, la fréquence et l’ampleur des catastrophes, qui frappent depuis toujours cette profession, ont poussé l’état et les compagnies minières à répondre à certaines obligations sociales.

A la suite de plusieurs catastrophes minières, l’empereur Napoléon Ier prit, en 1813, deux décrets par lesquels les exploitants étaient tenus d’observer des mesures de sécurité, de prévoir et de prendre à leur charge médicaments, moyens de secours, chirurgiens et toutes dépenses consécutives aux accidents.

Les décrets de 1813 eurent pour conséquence de favoriser la multiplication d’institution de prévoyance, dont les plus importantes pouvaient « promettre des pensions de retraite ».

 Vers 1848, des « Caisses » ou « Mutualités » commencèrent aussi à germer. Financées par des contributions ouvrières et parfois également par des allocations patronales, leurs buts étaient « d’assurer des secours temporaires aux sociétaires malades, blessés ou infirmes et de pourvoir à leurs frais funéraires ».

 En 1850, une Caisse, de retraites ou rentes viagères pour la vieillesse, fut créée. Certains exploitants effectuèrent des versements au nom de leurs ouvriers. Les droits variaient selon les caisses et dans presque tous les règlements l’ouvrier, quittant volontairement la compagnie ou qui en était renvoyé, perdait tous ses droits à pensions.

 Historique du régime minier dans Bassin minier mineurs

Deux lois fondent le régime moderne

La loi du 29 juin 1894 institua un véritable régime de prévoyance sociale obligatoire par capitalisation en faveur des travailleurs du sous-sol. Les salariés des autres professions, agricoles et industrielles, durent attendre respectivement 1910 et 1930.

 

La loi du 25 février 1914 modifia celle du 29 juin 1894 en ce qui concernait l’assurance vieillesse (elle ne touchait pas à l’organisation de l’assurance maladie qui restait confiée aux sociétés de secours minières).

L’organisation retenue pour l’assurance vieillesse combinait capitalisation et fonds spécial de répartition (versement sur les salaires, versement patronal, contributions de l’État).

La loi créait également une « Caisse Autonome de Retraites des Ouvriers Mineurs », la CAROM, et lui confiait la gestion des retraites des mineurs. Elle posait donc les bases de l’assurance vieillesse telle que nous la connaissons, mais qui sera généralisée aux autres professions beaucoup plus tard.

 La guerre de 1914 – 1918 (responsable de la destruction des mines du Nord Pas-de-Calais) démontra l’avantage et la sécurité que représentait cette caisse de retraite reposant sur la solidarité nationale.

mineur mineurs dans Histoire

De 1920 à 1945, des améliorations régulières

Outre les relèvements des taux de prestations, le régime, institué par la loi du 25 février 1914, a connu les principales améliorations suivantes :

9 mars 1920 : création des retraites proportionnelles et extension des pensions de réversion aux veuves dont les maris sont décédés avant 55 ans.

24 décembre 1923 : création des pensions d’invalidité générale.

11 juillet 1925 : attribution d’une pension mensuelle aux orphelins.

8 juillet 1932 : octroi de l’allocation de chauffage.

30 octobre 1935 : institution de la Caisse de Retraite des Ouvriers Mineurs d’Alsace Lorraine, la CROMAL.

7 avril 1936 : instauration d’une « allocation temporaire ».

20 mai 1939 : bonifications spéciales pour travaux du fond.

17 octobre 1945 : création de la pension d’invalidité professionnelle, remplacement de l’allocation temporaire par « l’allocation spéciale » et « l’indemnité cumulable ».

 Unification des régimes miniers à la Libération

À la Libération du territoire français, à l’occasion d’une réforme générale de la sécurité sociale, on procéda à l’unification du régime de sécurité sociale minière.

 La CAROM, devenue Caisse Autonome de Sécurité Sociale dans les Mines, CANSSM, prit en charge les attributions de la CROMAL dès le 1er janvier 1946 suite à l’ordonnance du 17 octobre 1945 et le décret d’application du 14 février 1946.

 Le décret n° 46-2769 du 27 novembre 1946 portant organisation de la sécurité sociale dans les mines, publié au JO le 3 décembre 1946, a unifié les régimes miniers et a pratiquement fait autorité pendant un demi-siècle.

 Des réformes pour s’adapter à la récession minière

Les pouvoirs publics et les partenaires sociaux, confrontés à la réduction du nombre des affiliés et à la récession minière, ont réformé et modernisé plusieurs fois le régime des prestations tout en maintenant les principaux droits spécifiques dus à la pénibilité du métier.

Mais ce régime est aujourd’hui remis en cause, il devrait prendre fin au plus tard fin 2013 avec transfert au régime général de la gestion de l’assurance-maladie.

mercredi 28 février 2024

News 2021

 La fin d’une époque…après 270 ans d’activité.

Le 21 décembre 1990, le siège 10 d’oignies s’est arrêté. Ainsi s’achèvent 270 ans d’activité minière dans le Nord-Pas-De-Calais. Il était apparu de façon très nette que l’exploitation ne pouvait être maintenue dans des conditions économiques,techniques et humaines acceptables. La fermeture échelonnée des établissements,le plan social,la politique de pérennisation des activités rentable ont pu être commencés à temps et menés à bien. Aussi l’arrêt de l’extraction intervient-il aujourd’hui dans un climat de paix social et de progrès.Les mineurs les plus jeunes ont entamé une nouvelle carrière ;les sociétés filiales ont tournées vers l’avenir ;la revitalisation  du bassin minier s’inscrit dans les faits … Comment, au moment ou s’achève cette aventure dans le Nord-Pas-De-Calais,ne pas se remémorer les multiples facettes de la mine,les histoires de la vie des mineurs qui ont fait de cette région, une région industrielle puissante et un pays chaleureux .Se souvenir, c’est rendre aux mineurs l’hommage qui leur est dû… Une page est tournée . Le courage et la générosité des hommes et des femmes du bassin minier du Nord-Pas-De-Calais ont marqué l’histoire de la mine ; ils permettront à leur région de réussir son nouveau départ.

Jack Verlaine

Directeur général des HBNPC

Exploitée depuis 1720, la première mine fut ouverte à Fresnes-sur-Escaut. Les Houillères ont employé jusqu’à plus de 220.000 mineurs après la guerre atteignant des productions de plus 30 millions de tonnes par an entre 1945 et 1960 sur 110 sièges d’extraction assurant ainsi les 2/3 de la production nationale. La dernière gaillette du Nord a été extraite le vendredi 26 octobre1990 à la fosse 9 de l’Es carpelle et la dernière gaillette du Pas de Calais le sera le vendredi 21 décembre1990 à la fosse 9 d’Oignies. La fin de l’extraction du charbon dans le Nord-Pas-de-Calais met un terme à 250 ans d’activités charbonnières.

* Les H.B.N.P.C c’est :    

La fin d’une époque…

852 Puits.

Voici Quelques chiffres.

326 Terrils.

7 usines de Boulets.

13 Cokeries.

14 Centrales électriques.

2.4 milliards de tonnes extraites au Pic.

220 155 salariés en 1947.

29.2 millions de tonnes de charbon en 1959.

C’est une épopée minière de 250 années qui se referme le 21 décembre 1990 à Oignies, plus de 2 milliards et demi de tonnes de charbon extrait. C’est une page de notre région qui se tourne mais il faut garder en mémoire les drames mais aussi la solidarité et la volonté des gens du Nord-Pas-de-Calais. Si les molettes ont cessées de tourner et que la vie s’est arrêtée dans les galeries, il faut rester tous fiers de cette histoire humaine et préserver les sites symboliques pour la mémoire des générations futur. Le 30 juin 2012 à Saint-Pétersbourg (Russie), le bassin minier a été inscrit au patrimoine mondial de l’humanité, l’Unesco.

Voici ” les gueules noires “, cette expression traîne toute une mythologie. Au XIX° siècle les médecins ont défini cette race, dans une longue litanie énumérant des traits physiques particuliers. Bien sûr le charbon leur collait à la peau, et même pour ceux qui ne sont jamais descendus au fond d’un puits de mine, nous avons, disent les Parisiens, comme une poussière sur le visage. Certes notre langue rebute ceux de la capitale, elle leur parait souvent rude, directe, même un peu grasseyante dans ses sonorités, avec des consonnes martelées et fermées. Elle leur parait souvent crue, trop réaliste et sans détours. C’est qu’entre leur langue et la vie même des gens qui la parle se tisse toujours un réseau dense d’influences réciproques et de complicités. Pour retrouver un peu de la vérité des mineurs, il nous faut retrouver leurs mots, leur vocable, usés comme leurs mains, les yeux, leur dos, leurs pieds et leurs poumons au fond de la fosse.

Les archives du bassin du Nord et du Pas-de-Calais

Les Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais, comme toute entreprise, se doivent de conserver des archives concernant leur personnel actif et retraité. Certaines d’entre-elles constituent une obligation légale : livres de paie par exemple, d’autres permettent de délivrer les innombrables attestations, relevés de service, reconstitutions de carrière, rendus nécessaires par les besoins de la vie courante. Mais, le passé du bassin déjà très ancien remonte au temps des Compagnies minières auxquelles ont succédé en 1945 les groupes d exploitation des Houillères, bien souvent calqués sur les plus importantes d’entre elles et qui garderont longtemps leurs particularismes et habitudes spécialement dans le domaine administratif. Malgré tous les bouleversements subis par le bassin : disparition de compagnies, guerres, sinistres divers, chaque fois que cela a été possible les archives du personnel ont été conservées. C’est ainsi que nos plus anciens documents remontent à 1792 pour la région de Valenciennes et 1830 pour la zone ouest du bassin. Ce n’est qu’en 1 970 que fut commencée la centralisation des archives des anciens Groupes et Compagnies dans les anciens bains douches de la fosse 23 de Noyelles-sous-Lens. Cette opération fut poursuivie jusqu’à ces dernières années, en même temps que le local était modernisé et rendu plus fonctionnel et plus confortable. Tous les documents sont aujourd’hui classés et étiquetés méticuleusement selon des règles très strictes : c’est l’aboutissement d’un travail patient bien souvent méconnu. La conservation et la consultation de ces archives impliquent à la fois un soin particulier, de l’ordre, de la méthode pour la remise en état constant des dossiers, du discernement, une très bonne connaissance des anciennes méthodes de travail propres à chaque Groupe ou Compagnie pour détecter le renseignement demandé. Quelques chiffres peuvent nous permettre d’évaluer ce précieux outil de travail :

1 million de dossiers classés qui, empilés les uns  sur les  autres,   représenteraient une hauteur de 9 kilomètres soit 30 fois la tour Eiffel.

2 millions de cartes individuelles (cartes, salaires, etc.) et encore faute de place, ont dû être remis aux archives départementales   les   dossiers   individuels   des   anciens

ouvriers .lés avant 1900 et ceux des anciens ETAM nés avant 1860 !

Par contre, des livres de paie de 1800 soigneusement calligraphiés comme de véritables parchemins voisinent avec les cartes mécanographiques de 1950 et les microfilms et microfiches de 1980. Une seule de ces dernières formée d’un rectangle de plastique de 14,5 cm x 10,5 cm ne contient pas moins de 269 fiches de paie! Ainsi, vivent les archives en s’adaptant à leur temps.

Mais c’est l’image de l’homme qui persiste à travers tous ces documents, on y découvre un travailleur avec toute son histoire professionnelle et familiale.

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Que pensez-vous lorsque l’on vous parle du Nord de la france ?

Vous vous représentez peut-être un pays pluvieux avec des mines, des terrils et des mineurs de charbon vivant dans leurs corons. Rien n’est moins vrai ! Voulez-vous faire la connaissance de l’histoire minières du Nord Pas-De-Calais ?

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Mon carreau de fosse

 

Mon carreau de fosse

M’ in carreau D’ fosse

Aujourd’hui c’est notre patrimoine 31 juillet 2012 en Russie, le bassin minier est inscrit à l’Unesco

Un homme qui aime son métier et un homme heureux

Il faut absolument garder en mémoire que juste après la guerre, c’est la volonté et l’effort des mineurs que notre région a pu se reconstruire rapidement. C’est une page d’histoire qu’il faut tourner mais il faut rester tous fiers de ce passé.

A m’in père et m’mère

Ché  au pied d’ ché terril que vous avez vécu Avec pour joyaux tous ché caillots . M’mère préparo l’soupe au lard. Pendant q’min père alo à l’fosse avec s’musette et sin briquet. Min père parlo souvint dé ch trou d’fosse en sortant un’e gaillette de s’musette. Et i sorto aussi Ch’pain d’alouette pour qu’in fasse bonne chair ! T’avo pas grand cosse à l’fin de l’quinzaine. Mais un a jamais minqué de rien. In éto heureux comme cha !

jf.S