Nour v’la d’in l’carin
Il n’est pas allé au jardin, à l’évidence car il y a à peine deux heures qu’il s’est lavé et il a des souliers lacés aux pieds
Par contre, d’être allé faire un tour pour chercher tabac et journal, certain d’avec sa tenue
Tout comme mon papa au début, son béret basque enfoncé jusqu’aux oreilles
Liberté qui était le journal de référence des ouvriers d’après-guerre
Maman, toujours disponible pour son époux lui sert une tasse de café avec’’ toudis’’ , ses socquettes et ses pantoufles.
Vous remarquerez qu’elle n’inspire pas la ‘’misère ‘ et que le travail ne fais pas maigrir.
Toutes ces femmes de mineurs, ne pensaient jamais à elles , ni à s’entretenir
Simplement dévouées à leur famille qui était tout.
Peut-être un coup de poudre de riz, un chignon, un corset ( pas ici) et voilà leur luxe.
Mais par contre , rien ne les arrêtaient
Un sacerdoce, jamais reconnu et qu’un divorce, rare il est vrai, menait à la misère, elles qui n’avaient rien que s’être consacrées à leur famille
Sur le dessus de cheminée, d’y voir le pot à café, celui à chicorée et celui à sucres et le grand peut-être pour y garder au sec des gâteaux ..offlettes ou tourtelets
Le moulin et le réveil. ...BAYARD, que tout le monde à connu.
Voilà …L’arrière cuisine de nos grands parents
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