Alors que le Racing traverse l’une de ses plus grave crise depuis sa création, alors que la défense organise tous les week- end des opérations « portes ouvertes » devant ses buts, alors que les soi-disant attaquants restent plus muets qu’une carpe, alors que cet exemple de nullité qu’est Démont vient de recevoir à juste titre le « ballon de plomb 2010″, il serait temps de faire redécouvrir à ces nantis du sports enfermés dans leur cocon et pourris de fric ce qu’est la véritable vie.
C’est ce que l’on faisait dans le temps quand le professionnalisme n’en était qu’à ses débuts et que la plus part des joueurs travaillaient pour pouvoir subvenir à leurs besoins.
Ainsi cet extrait d’un hebdomadaire sportif de 1935 (Match) montre que les joueurs des deux équipes proches du monde ouvrier qu’étaient le FC Sochaux (avec l’usine Peugeot) et le Racing n’hésitaient pas à se salir pour se méler au monde du travail. Le lendemain d’un match à Bollaert, ils se sont retrouvés à la fosse 2 (dite du Grand Condé) et sont descendus « au fond », n’hésitant pas à ramper dans le charbon et à se traîner dans les galeries. Nul doute que le dimanche suivant, ils devaient encore y penser au moment du coup d’envoi et les Sang et Or de l’époque avaient forcément du respect pour leurs supporters.
Est ce vraiment encore le cas aujourd’hui ? Où existe t’il une mine encore ouverte pour y faire descendre les privilégiés de Martel ?
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