Il faut attendre 1810 pour voir une première loi sur les concessions minières sans mettre fin toutefois à l’exploitation totale du monde ouvrier et de l’enfance: à cette époque, il n’était pas rare de trouver des gamins de 8 ans au fond !
Ce n’est que le 3 mars 1813 qu’une première loi limite un tout petit peu le travail des enfants : elle interdit ceux de moins de 10 ans à travailler au fond ! Les autres, pour un salaire de misère, effectuent de petites tâches comme porter des lampes, des seaux, s’occuper des chevaux, etc …
S’offusquer du travail des enfants n’est pas envisageable à l’époque. En 1835, le médecin aristocrate Louis René Villermé, auteur d’une vaste enquête où les préjugés de l’époque sont très apparents, relate que le travail des enfants est une « nécessité absolue » qui ne saurait être remise en cause sous le principe «qu’il vaut mieux, sous le rapport moral, employer des enfants dans les industries plutôt que de les laisser vagabonder toute la journée sur la voie publique».
Il faut attendre ensuite le milieu du 19ème siècle et le développement des Compagnies et du travail de mineur pour voir enfin de nouvelles évolutions.
En 1841, en application de la loi Guizot, les enfants de 8 à 12 ans ne devront pas faire de journée supérieure à 8 heures six fois par semaine; ceux de 12 à 16 ans : pas plus de 12 heures avec un repos la semaine mais pas forcément le dimanche! Et il est interdit de faire travailler des enfants de moins de 13 ans la nuit. Mais, sans contrôle des autorités, les infractions sont fréquentes.
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