Les bombardements s’intensifient encore en ce début d’année 1917. Dans les corons, sur les 18000 maisons, il en reste à peine 1000 debout.
Lorsque les obus tombent sur l’usine à gaz, avenue du 4 Septembre, dix-huit civils lensois sont tués. En mars, les bombes tombent au pont de Douai. Les Allemands qui font une grande fête dans la brasserie Bruneau tout à côté sont frappés de plein fouet. De nombreux officiers et soldats sont tués. Le quartier est entièrement rasé.
Plus la guerre avance et plus les victimes civiles sont nombreuses. Les allemands proposent aux habitants d’être évacués vers l’arrière, leur promettant du travail et un salaire. N’ayant plus aucune ressource, beaucoup de familles pauvres acceptent. Les allemands promettent de faire suivre leurs bagages et leur mobilier après leur avoir fait régler les frais de transport. Bien sur, ces indigents ne revirent jamais leurs biens.
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