Une grande figure chez les pompiers de Lens : Gustave Spriet
Gustave Auguste Henri Spriet est né à Lens le 20 juin 1858 dans une famille de 9 enfants dont père fut maire de Lens de 1868 à 1871. Celui ci se fit construite après la guerre de 1870, entre le Boulevard des Ecoles et la gare, pas loin de sa fonderie, un véritable petit château qui rappelait certaines demeures seigneuriales du 16èmè siècle. A cet endroit existent aujourd’hui les rues Gustave Spriet et de la Fonderie.
Ce château fut entièrement détruit pendant la guerre 14-18.
Gustave Spriet était propriétaire d’une grande fonderie à Lens. Marié le 7 juillet 1883, il eut 2 filles Céline et Lydie.
Très croyant, il était surnommé « Le calotin » par les syndicats (voir l’Action Syndicale du 2 mars 1907).
Il fut enrôlé dans la compagnie des Sapeurs-Pompiers de Lens par Léandre Douez en 1881. Rapidement, il monta les échelons : sous-lieutenant en 1883, capitaine en 1885.
Sur cet extrait de photo de groupe de 1904, Léandre Douez, Paul Sauvage (propriétaire du Théâtre de Lens) et Gustave Spriet.
Par décret du 9 août 1913, il fut fait Chevalier de la légion d’Honneur.
Le document officiel
Photo « de famille » en 1913 lors de l’attribution de la Légion d’Honneur à Gustave Spriet
Il prit une part active au secours de la population lors de l’occupation de Lens dès 1914 avant d’être, comme d’autres personnalités de la ville, pris en otage en 1915.
Exemplaire du journal « Le Temps » du 7 mars 1915 relatant la prise d’otages de notables de Lens par les Allemands
Le 19 janvier 1929, il est nommé Inspecteur Départemental et établit de nombreux rapports de ses visites lors des réunions du Conseil Général.
Il termine sa carrière en 1933 et décède à Lens en 1935. Par délibération du Conseil Municipal du 5 novembre 1935, la caserne de l’Avenue Raoul Briquet est appelée « Quartier Gustave Spriet ».
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