Ils ne sortiront plus,tout noirs,du fond des puits,
Les yeux à demi clos,blessés par le grand jour,La fosse va fermer ,dés demain,pour toujours,
L'Erèbe des mineurs retrouvera la nuit.
Ils n'iront plus chercher ,au profond de la terre,
Le charbon qui permis de chauffer les foyers,
Qui nous a apporté la fonte et puis l'acier,
Et qui nous attendaient depuis de millénaires.
Ils ont donné leur sang,leur sueur et leur vie,
Dans le bruit des haveuses et la chaleur du fond,
Ils ont mangé la roche et noirci leurs poumons,
Pour que nul d'entre nous,n'ai jamais froid chez lui.
Les terrils semblaient être nos seules montagnes,
Protégeant de leur ombre,à leur pieds rassemblés,
Les corons,habitat de ces gens mal aimés,
Qui y retrouvaient la,leurs enfants,leur compagne.
Quand les vieux seront morts ,arrivera l'oubli,
De toutes ces fatigues et de toutes ces peines,
Personne ne sera plus ce que fut la vie,
Du mineur tué,par une tache humaine.
Et tout va s'endormir,pour un trés long sommeil,
Les friches vont rester,humble témoin du temps,
Ou le Nord et la mine allaient, se confondant,
Dans un pays noir,que semblait fuir le soleil.
C'est l'image qu'en ont beaucoup de gens encore,
Oh!!ils n'ont pas daigné se déplacer chez nous,
Ils ne sauront jamais comme il peut etre doux,
De flaner dans nos bois,d'y voir les fleurs éclore
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