39-45 à Lens
En ce jour du 8 mai, fête de la libération de 1945, quelques souvenirs de cette guerre en hommage à ceux qui l’on vécue :
A peine 30 ans après le retour des premiers lensois dans leur ville suite à l’évacuation de 1917, éclate la seconde guerre mondiale : Lens est de nouveau sous tutelle allemande dès le mois de mai 1940. A partir du 18 mai, beaucoup de lensois évacuent volontairement, les écoles sont fermées.
Jusque la fin du mois de mai, des bombardements arrosent Lens et ses environs. Puis les troupes allemandes envahissent la ville. Alfred Bucquet raconte : « Un grand bombardement a lieu le 23 mai. Ce fut terrifiant de voir les victimes nombreuses parmi la cohue des évacués qui, venant de des routes de Lille et de Douai, se dirigeaient vers les route de Béthune ou de Liévin. Le Maire, Alfred Maës, évalue à 350 le nombre de victimes. » C’est un spectacle de désolation que voient les habitants à leur retour d’exode dès le 30 mai.
La ville va de nouveau vivre sous le joug de l’occupant pendant 4 ans. La vie s’organise tant bien que mal. Les mineurs sont obligés de travailler sous la surveillance des soldats du Reich.
Le 17 août 1941, Emile Basly décède. Le Préfet du Pas de Calais, représentant du gouvernement de Vichy, désigne Marcel Hanotel comme maire de Lens. La Kommandantur s’installe à l’hôtel de la Gare.
Mais à Lens comme ailleurs, la résistance s’organise. Le 11 avril 1942, trois résistants communistes abattent deux soldats allemands au Pont Césarine. Quelques jours plus tard, 35 otages sont fusillés par les allemands.
Après le débarquement de 1944, Lens est de nouveau bombardé par les troupes alliées qui veulent libérer la ville. le centre ville et la cité du 4 subissent cruellement le bombardement du 16 juin 1944. On dénombre de nombreuses victimes, toutes civiles, dont 36 morts. Le dépot SNCF d’Avion est totalement détruit. Le 11 août 1944, un nouveau bombardement fait plus de 150 tués.
Enfin, le 2 septembre, sous un soleil radieux, les Anglais entrent dans Lens : la ville est libérée. Le 1er octobre 1944, le Général De Gaule, Chef du Gouvernement Provisoire, est en tête du défilé. Il prononce un discours devant l’Hôtel de Ville détruit. Ses paroles : « Lens, cité des mines, ville du grand travail ».
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