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dimanche 11 février 2024

les corons

 

Les corons

   

Dès la créations des premières sociétés minières, le problème de la main d’œuvre a été une préoccupation majeure. Les premiers ouvriers ont été recrutés aux abords des fosses parmi les paysans ou artisans. Mais ce vivier n’étant pas suffisant, la main d’œuvre est arrivée d’un peu partout sans logement. C’est un travail de masse qui arrive et la capacité de logement, de ce qui était alors des villages, n’est pas suffisante surtout que les sièges d’extraction se situent bien souvent à l’écart des villages. Les Compagnies se mettent donc à construire des logements. Les premiers apparaissent dans le Nord en 1878.

  

Ces cités ouvrières se créèrent à côté des villages qui voient leur population multiplier par 1000. En plus des maisons, les Compagnies  construisent des écoles, des églises et des dispensaires. Ces cités sont très vite entourées de barrières pour éviter la propagation des incidents notamment lors de grèves. Le garde des Mines est chargé d’ouvrir ou de fermer les barrières sur ordre des Compagnies. 

  

Ce garde est aussi chargé de faire régner l’ordre dans ces corons mais il sert aussi de délateur des « mauvais » ouvriers : ceux qui s’attardent dans les cafés, qui lisent les mauvais journaux, ceux qui ne vont pas à la messe. Le garde fait régulièrement le rapport à la Compagnie qui retient des amendes sur salaire en cas de dégradations. Le garde est aussi chargé de la propreté du coron. Il ordonne régulièrement aux ménagères de faire la propreté du trottoir. 

  

« Corons des 40 » pour indiquer le nombre de maisons ou « cité Maroc » pour indiquer l’origine des habitants de la cité... Des noms parfois burlesques pour désigner cette organisation des maisons mitoyennes, bien souvent, le long d’une rue centrale poussiéreuse et cabossée qui devient un champ de boue lors des pluies. Au centre de ces cités on retrouve l’église et l’école. 

  

Les curés et les instituteurs sont à la solde de la Compagnie pour éduquer cette population d’ouvriers. Les arrivants dans ces cités sont des paysans proches de la fosse, puis des Belges, des Polonais, des Italiens...

 

 Les loyers sont relativement faibles mais le logement appartient à la Compagnie qui en use à sa guise. Les ouvriers blessés, syndicalistes, grévistes et les pensionnés n’ont plus droit à ce logement. Il est donc important que les enfants travaillent à la mine pour garder le logement. Les logements sont ainsi conservés de père en fils avec le rajout de dépendances (cuisines, pigeonniers).

   

A l’église, le dimanche, les ingénieurs  et leur famille ont une place réservée et il est très mal vu de ne pas assister à l’office. Les enfants doivent suivre les cours de catéchisme et faire leurs communions pour être engagés en tant que galibots. En réalité, les mineurs sauf les polonais n’étaient pas très pratiquants et se méfiaient de cette église payée par la Compagnie. mais ils vénéraient Sainte Barbe, patronne des Mineurs.

 

A l’école, les instituteurs payés par la Compagnie apprenaient aux enfants la discipline et la docilité. Les études étaient sanctionnées par le certificat d’études primaires qui permettaient aux enfants d’aller travailler à la fosse. On y apprend aussi le jardinage, l’enseignement ménager mais beaucoup d’enfants quittent l’école à 10 ans en attendant d’être embauchés à la mine en tant que galibots. La maigre paie qu’ils ramènent est une aide pour la famille.

Dans les corons on retrouve également le fournil pour cuire son pain, un magasin souvent construit par la Compagnie. Les corons étaient organisés par grade. Les maisons des porions, ingénieurs et géomètres n’étaient pas comme celles des ouvriers et selon les Compagnies elles avaient une place particulière

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