Les Mines de potasse d'Alsace
Voir sur une carte
L'Alsace est une région souvent associée à la gastronomie, au vin et au tourisme, mais elle a aussi connu jusque très récemment une forte activité minière avec l'exploitation d'un gisement de potasse situé au nord de Mulhouse.
En 1904, la potasse est découverte par Joseph Vogt, industriel, fondeur et fabricant de matériel de sondage, associé à Amélie et Albert Zürcher, propriétaires terriens et Jean-Baptiste Grisez, brasseur et sourcier lors de recherches de pétrole ou de houille.
La mise en production est décidée et commence en 1910 à la mine Amélie. La production, fortement ralentie lors de la guerre de 1914 (seule les mines Théodore et Fernand produisaient), croit rapidement jusqu'à atteindre 3 500 000 tonnes en 1939. Après la seconde guerre mondiale, les Mines de Potasse d'Alsace (MDPA) modernisent l'outil de travail et continuent ainsi l'expansion de l'entreprise. En 1948 les MDPA comptent près de 14 000 salariés. En 1974, année la plus productive, 13.4 millions de tonnes sont extraites.
En parallèle, un certain nombre de puits vont s'arrêter, la production se concentrant sur les puits les plus importants. Alex est arrêté en 1954, Ensisheim en 1961, Joseph-Else en 1966, Fernand en 1972, Anna en 1973, Bollwiller en 1976 et Théodore en 1986. Les premiers puits sont remblayés et les chevalements abattus. Puis le déclin s'amorça et les dernières mines arrêtent l'extraction : Ungersheim en 1997, Marie-Louise en 1998, Berrwiller en 2001 et Amélie le 10 septembre 2002, suite à l'incendie de StocaMine. Depuis 1907, date du début du creusement du premier puits, Amélie 1, 24 puits ont été foncés dans le périmètre des concessions et ont permis d'extraire 567 725 000 tonnes de minerai.
Aujourd'hui, la plupart des derniers chevalements ont été abattus (Eugène le 12 juin 1992, Ensisheim 1 le 17 mars 1999, Berrwiller le 24 avril 2003, Staffelfelden le 30 juillet 2003, Max en janvier 2005, Amélie 1 le 31 mars 2008 et Amélie 2 le 8 décembre 2009) et il ne subsiste que le superbe carreau de la mine Rodolphe et ses 2 chevalements (dont un en béton), le chevalement du puits Théodore restauré par une association, et le carreau Joseph-Else avec ses deux chevalements rénovés dont l'avenir est lié à la fin du confinement des déchets de l'ex-entreprise StocaMine.
L'Alsace est une région souvent associée à la gastronomie, au vin et au tourisme, mais elle a aussi connu jusque très récemment une forte activité minière avec l'exploitation d'un gisement de potasse situé au nord de Mulhouse.
En 1904, la potasse est découverte par Joseph Vogt, industriel, fondeur et fabricant de matériel de sondage, associé à Amélie et Albert Zürcher, propriétaires terriens et Jean-Baptiste Grisez, brasseur et sourcier lors de recherches de pétrole ou de houille.
La mise en production est décidée et commence en 1910 à la mine Amélie. La production, fortement ralentie lors de la guerre de 1914 (seule les mines Théodore et Fernand produisaient), croit rapidement jusqu'à atteindre 3 500 000 tonnes en 1939. Après la seconde guerre mondiale, les Mines de Potasse d'Alsace (MDPA) modernisent l'outil de travail et continuent ainsi l'expansion de l'entreprise. En 1948 les MDPA comptent près de 14 000 salariés. En 1974, année la plus productive, 13.4 millions de tonnes sont extraites.
En parallèle, un certain nombre de puits vont s'arrêter, la production se concentrant sur les puits les plus importants. Alex est arrêté en 1954, Ensisheim en 1961, Joseph-Else en 1966, Fernand en 1972, Anna en 1973, Bollwiller en 1976 et Théodore en 1986. Les premiers puits sont remblayés et les chevalements abattus. Puis le déclin s'amorça et les dernières mines arrêtent l'extraction : Ungersheim en 1997, Marie-Louise en 1998, Berrwiller en 2001 et Amélie le 10 septembre 2002, suite à l'incendie de StocaMine. Depuis 1907, date du début du creusement du premier puits, Amélie 1, 24 puits ont été foncés dans le périmètre des concessions et ont permis d'extraire 567 725 000 tonnes de minerai.
Aujourd'hui, la plupart des derniers chevalements ont été abattus (Eugène le 12 juin 1992, Ensisheim 1 le 17 mars 1999, Berrwiller le 24 avril 2003, Staffelfelden le 30 juillet 2003, Max en janvier 2005, Amélie 1 le 31 mars 2008 et Amélie 2 le 8 décembre 2009) et il ne subsiste que le superbe carreau de la mine Rodolphe et ses 2 chevalements (dont un en béton), le chevalement du puits Théodore restauré par une association, et le carreau Joseph-Else avec ses deux chevalements rénovés dont l'avenir est lié à la fin du confinement des déchets de l'ex-entreprise StocaMine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.