Les mines de Sain Bel dans le Rhône
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Exploitées au Moyen-Age par Jacques Cœur puis par les frères Perret en 1840 et enfin par Saint Gobain, les mines de Sain-Bel / Saint-Pierre-la-Palud ont fermé en 1972. Au début du XXe siècle, on y produisait 70% de la pyrite française. Elles furent à l'origine de l'industrie chimique lyonnaise dont le soufre de la pyrite constituait une matière première de grande importance (production d'acide sulfurique).
Les mines de Sain-Bel ont été pendant très longtemps des mines de cuivre (extrait des pyrites de cuivre ou chalcopyrite), puis de pyrite de fer à la suite des travaux des frères Perret. En effet, en 1839, ils devinrent propriétaires des mines et installèrent une fabrique d'acide sulfurique à Saint-Fons.
La production de la mine de Sain-Bel va dès lors augmenter rapidement surtout après 1872, date de la fusion de la Société Perret - Olivier avec la Compagnie Saint-Gobain. Le rôle de Sain-Bel n'est plus que d'alimenter l'usine de Saint-Fons. Les nouveaux propriétaires disposent d'un gisement qui par l'importance de ses réserves et par la pureté de son minerai, constitue un des plus importants gisements de la pyrite du monde. En 1878 le Puits Saint-Gobain est mis en service et le tonnage extrait annuellement augmente considérablement pour atteindre un maximum durant les années 1898 -1903 ( 320 000 t en 1903 année record ). En 1928, le Puits Saint-Gobain qui avait fourni plus de 10 M/ t de pyrite est remplacé par le Puits Perret, qui devait être en service jusqu'à la fermeture de la mine en juin 1972.
Source : http://www.cadsic.fr/
Aujourd'hui, l'ensemble des anciens bâtiments industriels est encore dominé par le chevalement métallique (28 mètres) du puits Perret, construit en 1926. Une association, dans le cadre d'un musée de la mine à Saint-Pierre-la-Palud, a ouvert le site au public, permettant de découvrir la salle des machines, la recette jour et le chevalement. Au coeur du village de Sourcieux-les-Mines, il subsiste le petit chevalement (11 mètres) en métal du puits Nord datant de 1957. Il se situait comme son nom l'indique en limite nord du gisement et a été transporté en 1992 à son emplacement actuel.
Exploitées au Moyen-Age par Jacques Cœur puis par les frères Perret en 1840 et enfin par Saint Gobain, les mines de Sain-Bel / Saint-Pierre-la-Palud ont fermé en 1972. Au début du XXe siècle, on y produisait 70% de la pyrite française. Elles furent à l'origine de l'industrie chimique lyonnaise dont le soufre de la pyrite constituait une matière première de grande importance (production d'acide sulfurique).
Les mines de Sain-Bel ont été pendant très longtemps des mines de cuivre (extrait des pyrites de cuivre ou chalcopyrite), puis de pyrite de fer à la suite des travaux des frères Perret. En effet, en 1839, ils devinrent propriétaires des mines et installèrent une fabrique d'acide sulfurique à Saint-Fons.
La production de la mine de Sain-Bel va dès lors augmenter rapidement surtout après 1872, date de la fusion de la Société Perret - Olivier avec la Compagnie Saint-Gobain. Le rôle de Sain-Bel n'est plus que d'alimenter l'usine de Saint-Fons. Les nouveaux propriétaires disposent d'un gisement qui par l'importance de ses réserves et par la pureté de son minerai, constitue un des plus importants gisements de la pyrite du monde. En 1878 le Puits Saint-Gobain est mis en service et le tonnage extrait annuellement augmente considérablement pour atteindre un maximum durant les années 1898 -1903 ( 320 000 t en 1903 année record ). En 1928, le Puits Saint-Gobain qui avait fourni plus de 10 M/ t de pyrite est remplacé par le Puits Perret, qui devait être en service jusqu'à la fermeture de la mine en juin 1972.
Source : http://www.cadsic.fr/
Aujourd'hui, l'ensemble des anciens bâtiments industriels est encore dominé par le chevalement métallique (28 mètres) du puits Perret, construit en 1926. Une association, dans le cadre d'un musée de la mine à Saint-Pierre-la-Palud, a ouvert le site au public, permettant de découvrir la salle des machines, la recette jour et le chevalement. Au coeur du village de Sourcieux-les-Mines, il subsiste le petit chevalement (11 mètres) en métal du puits Nord datant de 1957. Il se situait comme son nom l'indique en limite nord du gisement et a été transporté en 1992 à son emplacement actuel.
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