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dimanche 18 août 2024

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 Des ressources iconographiques essentielles pour illustrer la mine Le fonds photographique  Les fonds photographiques conservés au Centre Historique Minier regroupent environ 550 000 pièces sur l’ensemble des supports utilisés depuis 1890. Ce fonds d’archives historiques publiques est constitué de l’ensemble des images produites par le Service des Relations Publiques des Houillères du Nord-Pas de Calais après la Nationalisation de 1946 et celles réalisées par les compagnies minières d’avant-guerre. L’intérêt de la collection réside autant dans sa diversité (époques, thématiques, supports), dans son importance quantitative, que dans la qualité esthétique des prises de vues. Ce fonds photographique, qui rassemble les trois quarts de l’iconographie minière française, aborde l’ensemble des thèmes relatifs au monde de la mine. Les images permettent d’illustrer aussi bien les aspects techniques de l’exploitation et les industries de transformation du charbon, que les cités minières et les activités sociales propres aux Houillères du Bassin Nord-Pas de Calais. Les clichés datent de la fin du XIXe siècle pour les plus anciens et vont jusqu’au début des années 1980 pour les plus récents. Les photographes, d’abord privés travaillant sur commandes, puis dépendant directement des Houillères, ont constitué un fonds iconographique d’entreprise inestimable pendant plus d’un siècle. Les premières images connues ayant pour cadre les mines du Nord-Pas de Calais ne remontent pas au-delà des années 1890, à l’exception de deux photographies prises à Anzin en 1854 et 1855 et conservées au musée et à la bibliothèque de Valenciennes. À la fin du XIXème siècle, les Compagnies minières comprennent l’importance de la photographie. Des compagnies, comme celles de Lens, Béthune ou Marles, embauchent Joseph Quentin qui devient rapidement leur photographe officiel. Il réalise des prises de vues au fond ou au jour mais aussi dans les industries annexes. La Société des mines de Lens commandera de la même façon des vues de ses infrastructures à Alfred Cayez. Les Compagnies peuvent ainsi présenter des photographies, éditer des albums ou des séries de cartes postales qu’elles diffusent lors des expositions industrielles et commerciales afin de promouvoir leurs activités. En parallèle, elles font également réaliser des prises de vues plus documentaires qu’elles utilisent dans leur activité quotidienne, telles des compléments à des dossiers administratifs ou juridiques. Après la Première Guerre mondiale, la photographie revêt une grande importance pour les compagnies, comme dans toutes les régions occupées ou transformées en théâtre de combats, et notamment pour les compagnies de Lens ou de Noeux qui se situaient sur la zone de front. La Société des mines de Lens rassemble alors une importante documentation photographique, qui dresse un état précis des sites de production et propriétés de la compagnie, avant, pendant et après la guerre. Cette documentation devait probablement être utilisée pour les dossiers administratifs de dommages de guerre. Les compagnies profitent également de la reconstruction pour réaliser de nombreuses campagnes de prises de vues. Puis, dès le 18 juin 1945, le secrétariat des Houillères nationales du Nord-Pas-de-Calais met en place « l’organisation provisoire du service de l’Information et de la Propagande ». Le service compte 16 personnes dont 5 chargées des relations avec la presse, la radio et le cinéma. Le service est réellement créé en septembre 1946. Il est alors rattaché à la présidence du Conseil d’administration et doit assurer les relations avec les médias et faire exécuter, en accord avec la Direction du Personnel et de l’organisation sociale, des plans de campagne de propagande ouvrière.  Le Service des Relations Publiques et Sociales (SRPS) a une double mission : il est chargé de « créer à l’intérieur des Houillères Nationales, l’esprit professionnel propre aux mineurs que les anciens cloisonnements artificiels du Bassin avaient jusqu’ici empêché de se réaliser » et doit assurer les « relations des Houillères Nationales avec la presse, la radio et le cinéma ». Dans le contexte de la reconstruction, de la bataille du charbon et de la nationalisation, les HBNPC développent l’utilisation de la photographie et du documentaire cinématographique pour leur politique de communication et d’information. Outre la volonté d’information, les documents réalisés sur commande par les photographes et les sociétés de production ont comme autre finalité de répondre aux besoins constants de services de formation et de sécurité. Le SRPS dispose notamment pour le public interne (les mineurs) de plusieurs moyens de communication dont les journaux d’entreprise, les brochures… Chaque groupe d’exploitation du Bassin minier dispose de son journal (Bruits de fond à Auchel, La lampe au chapeau à Bruay, Equettes à Béthune, Notre mine, nuit et jour à Lens-Liévin, Lumière sur la mine à Hénin-Liétard, Tout Venant à Oignies, Douai mines à Douai et Coups de pic, coups de plume à Valenciennes). Le SRPS se dote lui-aussi de son propre journal Douai Minimes en 1957. L’ensemble de ces journaux seront rassemblés en un seul titre, Relais, en 1969.  Les HBNPC créent alors un véritable service de photographes d’entreprise qui arpentent les sites, les installations de surface, les chantiers du fond mais qui s’intéressent aussi aux activités professionnelles (formation, recrutement…) ainsi qu’aux activités sociales des Houillères (colonies et centres de vacances, éducation, loisirs…) Ce fonds est complété par les acquisitions faites par le Centre Historique Minier depuis 1985. Plus de 2 500 cartes postales du début du siècle jusqu’aux années 1970, dont les séries « Au pays noir », « Mines et mineurs » ou « Courrières » ont ainsi été achetées (fonds Quiquempois et fonds Andrzejak) auprès de collectionneurs ou données par des particuliers. Elles offrent la possibilité d’avoir aussi bien des images de sites d’exploitation, de cités minières ou d’hommes au travail, que des témoignages écrits sur la vie quotidienne des mineurs. Le fonds cinématographique Depuis leur nationalisation et jusqu’aux années 1980, les Houillères du Bassin Nord-Pas de Calais ont commandité de nombreux films à des réalisateurs indépendants, comme à leur propre service de communication, afin de valoriser le groupe en interne ou en externe auprès de clients potentiels et assurer la formation de son personnel. De différents types, montés ou sous forme de rushs, noir et blanc ou couleur, muets ou sonores, ils peuvent être classés selon trois grandes thématiques : l’exploitation minière, les films de groupes, les œuvres sociales. Par ailleurs, on peut distinguer trois grandes périodes dans la production audiovisuelle des Houillères du Bassin Nord-Pas de Calais : 1946-1951 : au moment de la Bataille du charbon, la nécessité d’informer prime. Il s’agit de donner à voir la reconstruction, la réorganisation des Houillères, la nécessité d’une productivité conséquente et de rendre possible un recrutement massif. Comme dans « Les Gueules Noires », l’image de l’ouvrier-mineur est sacralisée. 1951-1958 : les Houillères donnent une image plus humaine du travail à la mine. Des films sont commandés pour mettre en valeur les institutions sociales et d’autres afin d’assurer une formation en matière de sécurité dans la prévention des accidents. Les images doivent déconstruire l’image noire de l’exploitation minière en mettant au premier plan la modernisation des infrastructures minières et les avancées technologiques, notamment concernant le matériel d’abattage. 1958-1975 : cette période est décrite comme celle de la « défense du charbon ». Les films doivent donner de l’exploitation du charbon une image moderne et pleine d’avenir. Un nouvel élan a en effet été donné à l’industrie minière et les utilisations et les formes données au charbon se sont largement diversifiées. Tout cela est mis en exergue par des vidéos de différentes formes : des films prestigieux, tournés en cinémascope ou pour sensibiliser, sous forme de dessins animés. Le fonds conservé au Centre Historique minier rassemble 501 films, dont le plus ancien date de 1945 (Les plastiques, origine et synthèse) et les plus récents de 1984 (Puits Yvon Morandat ; Quintette Canada ; et Vive les régions minières). La grande majorité des films conservés dans le fonds cinématographique des Houillères du Bassin Nord-Pas de Calais entrent dans la catégorie des films d’entreprise ou films « industriels », commandés par les Houillères du Bassin Nord-Pas de Calais ou par les Charbonnages de France : présenter l’entreprise, ses techniques et ses filiales à l’extérieur, faire de la publicité pour les usages domestiques et industriels du charbon, mais aussi garder une trace des loisirs et de la vie des membres du personnel ainsi que de leur famille sont quelques-uns des objectifs. L’emprise des Houillères sur l’ensemble de la vie des familles de mineurs se reflète dans les thèmes des films qui traitent non seulement de l’entreprise elle-même mais aussi des ateliers de loisirs, des centres ménagers, des colonies pour les enfants et adolescents, de la santé (des soins prodigués aux blessés dans les accidents de travail aux maladies professionnelles)… Les archives : une source privilégiée pour la recherche et la diffusion de la culture minière Le premier utilisateur des fonds d’archives est le Centre Historique Minier lui-même à travers ses activités de programmation et de recherches que ce soit dans les expositions permanentes et temporaires mais aussi les publications et les colloques. Le Centre ouvre également ces archives au public depuis 1984 dans son centre de ressources documentaires.  Une centaine de chercheurs est ainsi accueillie chaque année. Ce sont principalement des universitaires régionaux ou nationaux, de tous les niveaux de la licence au doctorat et de toutes les formations : architecture, droit, sciences humaines, sciences, médecine, écoles d’ingénieurs… Ces chercheurs sont aussi des professionnels de l’aménagement du territoire, de la culture, du monde de l’édition, du cinéma ou des médias ainsi que des particuliers qui souhaitent retracer la vie de leur lieu de travail, des événements précis ou éléments anecdotiques ou obtenir des compléments d’information suite à leur visite du musée. Une ressource incontournable pour les réalisateurs Germinal et le Centre Historique Minier  La collaboration entre le musée et Claude Berri a débuté au mois d'août 1991. Outre l’aide apportée pour trouver les meilleurs sites de tournage, le Centre avait aussi mis à la disposition de l'équipe cinématographique les collections du musée comportant plus de 10 000 objets et certains avaient servi à l'équipe de décoration du film pour reproduire et fabriquer en grand nombre diverses pièces nécessaires au tournage : outils (pics, rivelaines, lampes...) ou détails vestimentaires (barrettes de cuir...). Les fonds d’archives ont donné à Claude Berri mais aussi à Than At Hoang, chef décorateur, de précieux éléments pour la reconstitution des infrastructures de mine et des intérieurs (coupe et profils de fosses, illustrations, cartes postales), des intérieurs de maison des mines, … En 2020, l’équipe de la série Germinal a également fait appel au service des archives afin de s’approcher de la réalité du XIXème siècle (échantillons de papier-peint, planches illustrant les outils, les formes de cuvelage…) Les fonds d’archives (papier, iconographiques et cinématographiques) constituent également une ressource que les réalisateurs utilisent pour illustrer ou conforter leurs propos. Depuis la fin des années 1990, près d’une cinquantaine de documentaires et fictions ont valorisé les fonds conservés au Centre Historique Minier. Liste des documentaires réalisés depuis 1997 contenant des images d’archives du CHM 1997 • Bandits production : documentaire de Yamina Benguigui intitulé « Mémoires d’immigrés » 1999 • Momento : documentaire de Frédéric Touchard intitulé « La fanfare ne perd pas le Nord » • CRDP : documentaire d’Alain Cadet intitulé « Une montagne au pays noir » 2002 • Invicta media productions hd : documentaire insitutionnel d’Ilsa Rowe intitulé « Transmanche heritage project » 2003 • Du film à retordre : documentaire de Yohan Laffort intitulé « Terre d’exil » 2005 • Striana productions, les films du réveillon : documentaire d’Alain Marie intitulé « le cheval ouvrier » 2006 • British Broadcasting Corporation : documentaire de Francis Whately intitulé « World Cup Stories » • Avalon : documentaire institutionnel de Michel Foulque intitulé « Le congrès d’Amiens, 100 ans après » pour la CGT • Les productions Cercle bleu : documentaire de Pascal Goethals intitulé « Courrières, la catastrophe » • Atelier départemental de communication sociale : documentaire de Jean-Luc Depreux intitulé « Hommage à Henri Darras » 2007 • Victorimage : documentaire de Richard Berthollet intitulé « RCL, du fond à la lumière » • Films du Nord : film d’animation « Mémoire fossile » d’Anne-Laure Totaro et Arnaud Demuynck • System TV : documentaire institutionnel d’André Annosse intitulé « Histoire de l’imagerie médicale » pour la société française de radiologie 2009 • Compagnie des phares et balises : documentaire de Karim Miské intitulé « Musulmans de France ». • Film oblige : documentaire de Valérie Wrobleski intitulé « Pologne allers retours », en partenariat avec le CRRAV et France 3 Nord/Pas de Calais. 2010 

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