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samedi 5 octobre 2024

poesies

 

Au père

Je suis né dans le coron Sainte-Marie et depuis,

Tu as toujours dis mon petiot ne sera jamais mineur.

II ne descendra jamais à la mine dans le puits.

Mon petit ne sera jamais comme moi “bowetteur”.

J'étais tout petit, quand malade, tu n'es plus descendu.

Tes loques de fosse pour toujours pendus.

La mine au bout de 33 ans t'a eu par la silicose.

Cette maladie du Mineur c’était quelque chose

Jamais tu ne me  m‘engueulais, ou me frappais,

Le soir, je jetais le cartable pour jouer dans la voyette

C'est là que j'eus ma première amourette.

Bien sûr tous ces jeux étaient drôlement chouettes

Mais un jour, il a fallu payer l'ardoise.

Je fus embauché à la fosse malgré ma petite toise

Tu ne m'a rien dis quand l'école m'a renvoyé.

J'avais 16 ans et demi, il fallait aller travailler.

.

Dès que tu as su que j'allais descendre au fond,

Tu m'a poursuivi dans tout le coron.

Heureusement pour moi, tu étais vite essoufflé.

Quand je suis rentré tard le soir tu étais calmé.

Toi qui disais toujours que jamais je descendrais.

Durant ces 3 ans tu as toujours fait mon briquet,.

L'été des tartines de fraises, ou des bananes sucrées.

      Tu as fait ça tous les jours un amour vrai.

Un soir tu es venu à la fosse, j'avais oublié ma serviette.

Je t'ai fait revenir à la mine et tu as entendu tous ses bruits.

Mon père, tu y étais connu, on savait que tu n'étais pas une mauviette.

Quand je suis parti pour toujours à l'armée tu étais ravi.

Cela a été pour toi comme une fête, une délivrance.

J'y ai fait carrière près de trente années,

C'est grâce à Pierrot, que j'eus cette chance.

Aujourd'hui tu peux être fier de moi te rehausser

Le bon Dieu t'a trop tôt rappelé auprès de lui.

Pour ne pas oublier les histoires de tous les mineurs.

J'ai fait des livres pour raconter leur labeur.

Il ne faut pas oublier les hommes de la nuit.

Quand je pense à toi, je te sens derrière moi.

Tu me regardes, en train de travailler à l'ordinateur.

Tu dis sur mon épaule, c'est une télévision qui écrit,

Et tu penses, je savais bien que mon petiot, ne finirait pas mineur.

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