sur ce blog:VILLE LENS ,LES MINES62/59:RCL se trouve les anciennes photo de lens etant enfant de lens et les photo des fosses et travail de mon pere qui etai mineur:FIER DE CETTE VILLE ET METIER DE MON PERE,inscrit a la protection DMCA .com à mon site blog et si quelqu'un vole un de mes contenues pour mettre sur son blog ou site web, avec lui j effectuerai le service de suppression des sites et blogs copieurs ainsi que les serveurs bloqueurs: SUR MON SITE BLOGS FACEBOOK LENS ,MINE SOUVENIR VOUS Y TROUVERAI LA MEME CHOSE A L IDENTIQUE QUE SUR BLOGGER ET GOOGLE

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dimanche 18 août 2024

La Voix du Nord »

 



  Suite aux quelques articles dans la rubrique « Bonjour » de La Voix du Nord, un journaliste, Romain Musart, m’a contacté. Nous avons longement parlé au téléphone. Il a terminé notre conversation en me disant : » Envoyez moi une photo, je vais voir si je peux faire un article ».

 Deux jour plus tard, il y a ça en pleine page de l’édition de Lens :

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  Ca fait plaisir de voir son travail reconnu même si je ne le fais pas pour la célébrité mais pour transmettre à nos enfants ce que nous et nos parents ont connu.

  Merci à Romain (je lui rends son vrai prénom) et à la Voix du Nord.

  Pour voir l’article en version numérique, cliquez ici :

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lens/actualite/Secteur_Lens/2010/08/28/article_depuis-la-normandie-claude-raconte-lens.shtml



  Suite aux articles sur ce sujet, plusieurs internautes m’ont envoyé divers documents que j’aimerai vous faire partager.

  Il y a d’abord ce train en gare de Pont A Vendin :

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Cet autre devant le dépôt de la fosse 1 de Lens :

trainfosse1.jpg

 Ce mécanicien et son chauffeur devant leur locomotive, toujkours à la fosse 1 

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  Et enfin, ce wagon de marchandises marqué « Mines de Lens » qui doit dater de la fin du 19ème siècle :

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  Merci à ces internautes et continuez à m’envoyer des documents afin qu’on puisse les faire partager à tous.


  C’est « Zomer » qui me l’a signalé. Après l’Apollo, un nouveau bras de fer oppose Monsieur Delcourt aux Bâtiments de France.

  Un premier article parait dans « La Voix du Nord » du 15 août sous le titre : » Guy Delcourt : « Si le préfet ne vient pas constater la situation, je me mets hors-la-loi » ». On y apprend qu’un ancien logement de fonction du directeur de l’école Jean Macé de la Fosse 12 est l’objet du conflit. Monsieur Delcourt, jugeant que « cette demeure  représente un vrai danger pour les enfants. Elle est abandonnée et délabrée. Des jeunes viennent la squatter et lancent des objets dans la cour », explique le maire qui ajoute : « Si les choses ne changent pas, on va mettre les moyens pour faire cela au plus vite» . Il a bien l’intention de faire sauter les grilles, déblayer le terrain et raser les murs. Il sait qu’il n’y est pas autorisé par les Bâtiments de France, l’édifice se trouvant dans un rayon de 500 mètres de l’église Saint-Édouard, et comptant donc parmi les bâtiments qu’il n’a plus le droit de démolir.

  Le 19, La Voix du Nord titre :  Candidature du bassin minier à l’Unesco : Guy Delcourt ordonne la démolition d’un bâtiment à Lens.  La pelleteuse était donc bien présente ce matin devant l’ancienne maison du directeur d’une école implantée au coeur d’une cité minière, la cité 12 de Lens. Un huissier a constaté la vétusté du logement. Il y a aussi des traces de vandalisme, ce qui rend cette maison dangereuse, surtout qu’elle est juste à côté d’une école », a déclaré le maire pour justifier cette démolition, qu’il juge moins coûteuse qu’une rénovation complète. Il n’en reste pas moins que ce logement est protégé. Ce que le premier magistrat prend en compte : « Je sais que je risque d’être poursuivi en justice par les Bâtiments de France, mais j’assume mes actes. Je pourrais moi aussi déposer un recours car personne n’a demandé l’approbation du conseil municipal pour classer ce bâtiment dans l’inventaire des monuments historiques. »

  21 août : Guy Delcourt fait marche arrière mais reste déterminé. Hier, il a reçu un arrêté préfectoral l’obligeant à interrompre les travaux de démolition. « À 12 h 18, j’ai reçu l’arrêté. à 12 h 30, j’ai donné l’instruction d’interrompre les travaux de démolition », a expliqué le maire qui risque désormais des poursuites pénales pour « démolition sans autorisation ».

   Devant ces rappels à la loi, Guy Delcourt a affirmé hier qu’« à partir de maintenant, il est de la responsabilité de l’État d’assurer la protection du site » et ajoute que si d’ici le mois de Septembre, aucune solution n’a été trouvée pour protéger le site ou terminer la destruction, il interdira la rentrée scolaire à Jean-Macé pour ne « pas prendre le moindre risque. »

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La maison du directeur est à peine visible sous la végétation près de l’entrée de l’école Jean Macé

  Certaines lignes de cette page ont été tirées d’articles de « LA VOIX DU NORD » , éditions de Lens des 15, 19 et 21 août 2010.

  A voir aujourd’hui dans ce journal les réactions des habitants du quartier : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lens/actualite/Secteur_Lens/2010/08/24/article_a-l-ecole-de-la-cite-12-la-grue-se-tait.shtml



  C’est avec ce titre que « La Voix du Nord » parle encore de mes blogs dans l’une de ses dernières éditions.

  Ceci prouve que les relations entre la presse et les blogeurs peuvent être très courtoises. Contrairement à l’AFP qui menace maintenant de faire fermer les blogs qui utilisent leurs articles au nom du ‘droit d’auteur’ (articles qui ne sont pourtant pas toujours de grandes oeuvres artistiques ou littéraires), la rédaction de La Voix du Nord a compris qu’aujourd’hui les groupes de presse feraient mieux d’accompagner les sites ou blogs d’information plutôt que de les combattre.

  Merci encore à la Voix du Nord pour ce nouveau coup de pub et … OK, on tente les 100 connections/jour même si la barre est haute.

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  Suite aux recherches demandées par Michel concernant le silo de la ferme des mines de Lens du Bois Rigault, j’ai trouvé un article sur un livret appelé « Métamorphoses » : Déconstruction, reconstruction, regard sur le patrimoine urbain lensois à travers les archives » publié par le service des archives municipales de Lens à l’occasion de l’exposition présentée au Colisée du 9 au 29 juin dernier.

  En page 57, on peut lire : (je cite) « Le domaine foncier de la Compagnie des Mines de Lens englobait jusqu’à la nationalisation des Houillères plusieurs centaines d’hectares de terres ….. En 1914, la Compagnie possédait 851 hectares de terres labourables…. Cet ensemble était composé de 5 centres d’exploitation : la ferme du Bois-Rigault à Vendin avec une petite annexe à Loos-en-Gohelle, la ferme de la Perche à Lens (près de la rue du Pôle Nord), la ferme de la Marlière à Meurchin et UN CENTRE D’APPROVISIONNEMENT ET DE STOCKAGE A VENDIN …. Après la nationalisation (1946), une partie du domaine des Mines de Lens fut reprise par la Société Agrilens, culture et commerce des céréales). »

  C’est donc bien ce centre que recherchait notre ami Michel. Son exploitation a t’il cessé dès 1946 ?  Je n’ai rien trouvé du côté d’Agrilens. A suivre !!!!

  Et les Mines de Lens ne possédaient donc pas une seule ferme mais trois.

 


   Sur le territoire de la ville de Lens, il ne reste plus un seul chevalet debout. Je dis bien « chevalet » et non « chevalement » n’en déplaise aux puristes car c’est bien ce terme qui était utilisé dans les corons.

  Les chevalets encore debout les plus proches se situent à Loos-en-Gohelle (fosse 11-19) et à Liévin (fosses 1 bis de Liévin et 3 de Lens à Saint Amé).

  Celui-ci avait environ 50 ans lorsqu’il a été abattu (il avait été reconstruit dans les années 20 après avoir été détruit par les Allemands en 14-18). C’était celui de notre cité : la fosse 14. Il est tombé en 1974. Merci à Maurice Dhédin de m’avoir fait parvenir ces documents qui drainent tout de même avec eux un brin de nostalgie.

  La fosse 14 après sa fermeture :

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   L’agonie du géant :

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  Ce qu’il y a de bien aussi avec Internet, c’est que l’on peut tisser des liens avec des personnes dont on ne soupsonnerait même pas l’existance ! C’est ainsi que deux « amoureux » de l’histoire de Lens sont entrés en contact avec moi et me donnent des renseignements qui complètent certains de mes articles.

  D’abord, c’est Martine qui, suite aux sujets sur la colonie de Grossouve, m’envoie ce document. Une classe du Lycée Condorcet dans les années 50 où l’on voit Monsieur Saintobert entouré de ses élèves.

   Elle m’annonce par la même que Monsieur Saintober est décédé en mars 2010 à l’age de 89 ans.

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  Puis Michel qui recherchait des renseignements sur le silo de ravitaillement qui se trouvait près de la ferme des Mines de Lens. Il a appris par une de ses tantes qu’on pouvait accéder au silo par la route de La Bassée car il était plus près de cette route que de Vendin.

  Il m’envoie ensuite deux documents. Une reproduction de ce silo :

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   Et une superbe photo prise en 1935 de ses grands-parents sur le quai de ce silo :

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Médaille en l’honneur d’Emile Vuillemin

Dans le rapport sur « Le Bassin Houiller du Pas de Calais », d’Emile Vuillemin ( Ingénieur aux Mines d’Aniche) au début du XXème siècle, on peut lire : « La Compagnie de Lens, songea, dès l’adoption du tracé de la ligne des houillères, à y relier ses fosses par un embranchement. Un décret du 9 mai 1860 autorisa la construction de cet embranchement, non seulement jusqu’à la gare de Lens mais encore jusqu’au canal de la Haute-Deule (vers Loison). Cette voie vers le canal partant de la fosse 2 coupait la Route de Lille à hauteur de l’embranchement vers Loison.

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 Un deuxième décret du 10 juillet 1862 autorise la construction de la ligne jusqu’à la fosse 3 de Lens à Liévin (par les fosses 9 et 9 bis).

Une partie des installations ferroviaires du 9 :

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 De la fosse 9, la voie ferrée rejoignait la « Gare du Nord » par un pont attenant au Pont Césarine :

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 C’est le 3 janvier 1875 qu’un nouveau décret autorise la construction d’une ligne de 8 kilomètres partant de la Fosse Saint Elisabeth pour relier Violaines (sur la ligne de Lille à Béthune des Chemins de fer du Nord) par la fosse 2, Vendin, Wingles et Douvrin.

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 115 ans plus tard, par un décret en date du 1er août 1990, toutes ces lignes de chemins de fer seront incorporées au réseau ferré national géré par la SNCF.

A la fin des années 1800, la Compagnie possède 43 kilomètres de voies ferrées exploitées par 8 locomotives, plus de 300 wagons mais aussi 3 voitures spéciales pouvant contenir chacune 60 voyageurs.

Une partie de l’activité ferroviaire de la fosse 1 avant la 1ère guerre :

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 Sur la carte de Lens en 1957 ci-dessous figurent en vert, les lignes des Chemins de Fer des Mines de Lens exploitées uniquement pour le transport des marchandises et en bleu, la ligne Lens-Violaines où circulait aussi des trains de voyageurs.

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 Près de la fosse 1 et du Stade Bollaert, se trouvaient le dépôt des locomotives et un atelier d’entretien et de réparation.

L’atelier des Mines avant la guerre 14-18 :

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 Le dépôt et l’ensemble ferroviaire des Mines après la 1ère guerre avec à droite la Route de Béthune et à gauche le Stade Bollaert :

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 Une autre ligne empruntait en partie le territoire de Lens : Elle partait de la fosse 11, puis par les fosses 12 et 14 rejoignait la fosse 8 et le triage de Vendin.

Au pied des terrils de la fosse 11 l’origine de cette ligne :

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 Sur cette photo de la Route de Béthune, on distingue à gauche le pont de chemin de fer :

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 Les installations ferroviaires de la fosse 12 :

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 En bas de  cette photo de la fosse 14, le tracé de la voie se rendant vers Vendin :

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 Cette ligne était reliée à celle des Chemins de Fer du Nord (puis ensuite à la SNCF après la nationalisation des compagnies de Chemins de fer) par la triage de Vendin

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 C’est cette voie ferrée que l’on voyait de notre maison de la rue Lamennais à la fosse 14. On y voyait circuler ces grands convois de charbon conduits par les grosses locomotives diesel de couleur orange :

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  Parfois, le conducteur habitant le quartier ou ayant de la famille dans la cité faisait fonctionner son sifflet pour les saluer.


 Le petit train Lens-Violaines

       Certains l’appelaient le petit train pour le différencier des lignes S.N.C.F. mais il y avait sept ou huit wagons quand même ! Il fut mis en service dès la fin du XIXème siècle pour transporter les mineurs qui habitaient dans les communes environnantes.

         Le petit train s’arrêtait dans tous les villages : Lens, Lens Grand Condé, Vendin fosse 8, Pont-à-Vendin rivage, Wingles, Douvrin, Auchy-les-Mines et La Bassée. Entre La Bassée et Lens, le trajet durait environ une heure. Les Mines de Lens employaient du personnel pour fleurir et entretenir les quais de gare. Tous les quais étaient fleuris, les haies soigneusement taillées, le parcours du petit train était très coquet, bien arrangé.

         Les gares de Vendin, Wingles, Douvrin et Violaines :

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 A Lens, partant de la Gare Sainte Elisabeth, la ligne franchissait la rue Bollaert par un pont supérieur :

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  A ce sujet, il est encore possible d’apercevoir auhourd’hui un train sur ce pont ! Sur le site officiel de la Ville de Lens, il est diffusé des archives dont une sur le patrimoine des Mines de lens. On y voit furtivement un train franchir le pont de la rue Bollaert. C’est ici : http://www.villedelens.fr/Le-patrimoine-des-Mines

  Les vidéos diffusées dans cette page sur l’histoire de la ville sont passionnantes et pleines d’enseignements. Bravo au service des archives de Lens d’avoir pensé à les diffuser.

     Puis le train passait au dessus de la rue Elie Remaux (encore appelée à l’époque de la photo Avenue du 4 Septembre prolongée) :

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 Aussitôt franchi ce pont, dans les jardins des Grands Bureaux existait un quai baptisé « Quai de l’Impératrice » en souvenir de la visite à Lens de l’Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III.

Sur cette photo, on voit sur la droite la ligne de Chemin de Fer menant à la fosse 2. La croix marque l’emplacement du Quai de l’Impératrice.

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 Aujourd’hui, il ne reste de visible que les marches qui menaient à ce quai (merci à Christian de Liévin pour la photo) :

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 Puis, cette ligne traversait les Rues du Pôle Nord (Souvraz aujourd’hui) et de Londres par des ponts supérieurs que l’on voit ici peu de temps après leur construction au début des années 20 :

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 Puis elle rejoignait la fosse 2 et la gare du Grand Condé par l’emplacement exact où se trouve aujourd’hui la rue Hector Laloux.

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 Au Grand Condé (fosse 2) : l’emplacement de la gare aujourd’hui, juste au droit de l’arrêt de bus. Le pelouse que l’on aperçoit derrière était la plateforme de la voie ferrée qui s’en allait ensuite rejoindre Vendin.

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     Au fil du temps le petit train était devenu indispensable, Beaucoup de jeunes prenaient le train quotidiennement pour aller à l’école ou travailler à Lens. D’autres pour aller aux marchés des mardis et vendredis, d’autres encore pour assister aux matches du Racing Club de Lens. Le train se composait de petits compartiments avec des bancs disposés face à face ou des compartiments plus grands avec un banc de chaque côté et des piliers métalliques pour que les gens debout puissent se tenir. Certains montaient même leur vélo dans un wagon spécial et faisait une partie de leur trajet en train puis à vélo. En général le wagon à vélos était juste derrière la locomotive. Les trains étaient vert foncé mais avec la poussière de charbon et la vapeur, la couleur se ternissait. Chaque portière de wagon avait une glace verticale commandée par une sangle à la manière d’un store.

     C’était une petite voie minière mais il y avait tout de même une sélection parmi les voyageurs avec le système des premières et secondes classes. Il y avait le ticket individuel et la carte d’abonnement comme à la S.N.C.F, mais pour les mineurs et leur famille, c’était gratuit !

     Le train desservait les fosses pour transporter le personnel mais aussi des marchandises et en particulier du charbon. Le transport des voyageurs était plutôt accessoire. Le plus gros du trafic était consacré aux marchandises. Le service voyageurs du petit train s’est arrêté vers 1958, en remplacement, un réseau d’autobus a très vite était mis en place. Le trafic des marchandises a continué jusque la fin des années soixante-dix et même peut être jusqu’au début des années 80..

   Les ingénieurs des Mines, eux, se déplaçaient avec la draisine. Dans les gares, lorsqu’on voyait arriver une draisine, on savait qu’un cadre voyageait. Les draisines étaient des engins carrés dotés de sièges confortables, ce sont les autorités qui les empruntaient.

 

Le silo de Michel

 



   En commentaire d’un de mes précédents articles, Michel CADART demande de l’aider à retrouver l’emplacement d’un silo à grain qui devait se trouver près d’une ferme appartenant aux Mines de Lens.

   D’après les renseignements dont je dispose (merci à « l’autre » Michel), cette ferme devait se situer au nord-est de Lens, dans le prolongement du Chemin Manot, près de la fosse 8 de Vendin. Par contre, ma source ne se souvient pas de la présence d’un silo. Voici une photo de cette ferme :

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   Et voici dont sur un plan de Lens de 1957, l’emplacement approximatif de la ferme tracé d’une croix bleue. A cet emplacement se trouve aujourd’hui la zone du Bois Rigault.

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   En ce qui concerne ce fameux « Chemin Manot », il délimitait les limites du nord de la ville, allant de Souchez jusqu’à Vendin. Il portait le nom de l’intendant de Louis XIV qui le fit tracer pour éviter la forteresse qu’était alors la ville de Lens.

  A Lens, il empruntait les actuelles rues Léon Blum (de la barrière du 11 à la route de Béthune); Pierre Brossolette (de la route de Béthune au cimetière nord); Louise Michel (du cimetière à la Route de la Bassée) puis la rue des Renardières. Ce chemin a certainement ensuite disparu lors de la construction de l’Autoroute A21 puisqu’on en retrouve la trace à l’emplacement de l’actuelle rue Alfred Nobel à Vendin (où le Chef Gruchot  sur son blog à voir ici situe la ferme des Mines de Lens). A noter que sur le plan ci-dessus, l’actuelle rue Léon Blum était alors nommée « Rue Manot ».

  Ici, une photo du Chemin Manot à la cité du 12 :

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   Pour en revenir à la question de Michel CADART, je n’ai trouvé aucune trace d’un silo à grain du côté de la ferme des Mines de Lens. La seule chose qui pourrait y ressembler, c’est le gazometre de Vendin situé à proximité de la centrale (qui a fait l’objet d’un article précédent à voir ici) .

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    En tete de la page sur Lens de « La Voix du Nord » du lundi 26 juillet, cet article :

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    De nouveau, ce journal me consacre un petit article. Ca fait toujours plaisir de voir son travail reconnu.

    Merci dons à  « S.R. » d’avoir écrit ce billet très sympa et au journal pour l’avoir publier. Depuis hier, le nombre de connections-jour est passé de 25 à 60 environ.  Et n’oubliez pas, si vous trouvez des renseignements sur la boisson Riviera et son rapport avec Lens de me le signaler.

   Un autre merci aussi à Maurice DHEDIN, Conseiller Municipal délégué, pour la promo de ce blog qu’il n’hésite pas à faire autour de lui et pour les documents et photos qu’il m’a fait parvenir dont celle -ci qui doit dater du début des années 60 :

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  Je viens de trouver sur Internet une publicité pour les boissons RIVIERA , « la limonade des sportifs » dit cette pub. Ce document a été imprimé à Lille et on y voit une inscription : » Téléphone LENS 3-35″ !

 Comme je n’ai jamais entendu parler de cette boisson, je me pose la question : »Etait elle fabriquée à Lens ou est seulement le numéro du fournisseur local ? »

 Quelqu’un peut il répondre à cette question ? Voici cette réclame de l’époque, je pense que le support est un buvard comme cela se faisait beaucoup à l’époque :

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Un document sur Lens

 



   Je viens d’acquérir sur le site de vente aux enchères DELCAMPE le plan  Blay de Lens datant de 1956. C’est une incroyable mine d’or qui servira à illustrer quelques prochains articles.

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  Le plan proprement dit situe la ville à cette époque : les cités s’appellent encore « Saint Pierre, Saint Emile ou Saint Laurent. On y découvre les emplacements des cités aujourd’hui disparues comme les cités des 40, Chouart ou Hollandaise. L’emplacement exact des puits et des voies ferrées du chemin de fer des Mines y sont répertoriés. Les écoles s’appellent encore « Ecole des Garçons », « Ecole des Filles » ou « Ecole Enfantine ». Sur le Boulevard Basly, il y a toujours les écoles Campan et Condorcet car le lycée n’est toujours pas construit. Certaines rues portent encore leur ancien nom : la Rue du Bois, la rue du Pôle Nord… Et il y a encore beaucoup d’espaces blancs, signes que l’urbanisation de la ville est encore loin d’être à son apogée.

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  On y trouve aussi quelques renseignements sur la ville, ses monuments, son historique ainsi que quelques publicités d’alors qui rappelleront des souvenirs aux plus anciens. et qui pourront faire l’objet d’un prochain article.

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  Enfin, c’est fini ! Cette mascarade jouée par 23 énergumènes dénués de neurones dirigés par un imbécile vantard entourés de lèches-cul s’est enfin terminée aujourd’hui vers 17h45.

Je n’ai pas vu le match et n’avais nullement l’occasion de le regarder. Il paraît que celui qu’on veut présenté comme le plus gentil de la bande de vauriens s’est fait expulsé. Un signe : ça prouve qu’il ne vaut pas mieux que les autres !

Finir sur un nouvel exploit de ce type infâme qui, soit disant, les entraînait: refuser de serrer la main de son adversaire ! Salaud !

Même pas capables de battre l’Afrique du Sud : ces loubards ont tout perdu, même l’honneur. Tout, non : ils toucherons quand même une petite commission de 300 000 euros chacun venant des contrats publicitaires. (parait t’il qu’il la refuse dit on dans la presse, mais est ce vrai ?)

Et eux ne manifesteront pas jeudi pour la défense des retraites : ils l’ont d’office dès aujourd’hui !

Le football professionnel français est mort. Et il est mort pour longtemps.

Escalettes ne veut pas partir. Il réunira les dirigeants de la FFF « en juillet », dit il ! Pas le feu ! D’ici là, il y a encore quelques voyages et quelques gueuletons à faire aux frais de la princesse !

Remarquez, il a raison : Woerth ne veut pas partir non plus malgré les magouilles de sa femme, Hortefeux ne veut pas partir malgré ses propos racistes, Estrosi ne veut pas partir non plus malgré l’appartement de fonction qui héberge sa fille, Yade ne vaut pas partir non plus malgré ses nuits d’hôtel à plus de 600 euros, Bachelot ne veut pas partir malgré les millions d’euros qu’elle a fait dépensé par l’Etat dans sa gestion de la Grippe A, Mitterand ne veut pas partir non plus malgré ses parties de jambe en l’air, Blanc ne veut pas partir malgré ses cirages à 12 000 euros, etc … et sans oublier le chef de toute cette bande qui n’a pas non plus les cuisses très propres dans plusieurs affaires (attentat de Karachi entre-autre).

« L’équipe de France, c’est comme la France » disait l’un des commentaires du précédent article !

Il n’y a rien d’autre à ajouter !


 Au début, on en rit. Les Français ont maintenant l’habitude de se moquer de leurs concitoyens lorsque la roue ne tourne pas dans la bon sens pour eux.

J’en ai rit aussi des « déboires » de l’équipe de France de Football ! On en même largement plaisanté avec les copains !

Mais là, le spectacle est pitoyable ! Comment en sont ils arrivés là ? C’est affreux et indigne de personnes sensées représenter leur nation face au monde entier !

Les seuls adjectifs qui peuvent aujourd’hui coller à cette groupe (on ne peut plus parler d’équipe car dans le mot « Equipe », il y a la notion d’équipier, de camaraderie) et à toutes les sangsues qui l’entourent sont :

tricherie, pognon, mensonge, magouille ,irrespect, traitrise et tristesse

TRICHERIE : N’oublions pas que c’est grâce à une tricherie de T. Henry que ces loubards ont obtenu le droit de passer 3 semaines de vacances en Afrique du Sud ! Et ce même joueur se permet d’aller réclamer à l’arbitre du match contre l’Uruguay un pénalty pour une soit-disante faute de main inexistante.

POGNON : Là est certainement le nœud du problème ! Ces jeunes loubards dont la plus part sont issus des banlieues ont eu trop vite l’argent trop facile ! Du fric plein les poches, de belles gonzesses, de belles voitures , des hôtels luxueux, etc … Vraiment, le foot français vit largement au dessus de ses moyens et ça leur fait péter les plombs ! Car leur cervelle n’a pas évolué au même rythme !

POGNON (Bis) : L’exclusion d’Anelka : il faut à tout prix chercher un coupable, un mec que l’on peut offrir à la vindic populaire ! Ce sera celui là. On a l’habitude, après Ginola, Cantona, voilà Anelka ! N’empêche que, pour l’instant, il n’est toujours pas pénalisé financièrement et conserve entre-autre, les 380 000 euros de sa part sur les contrats publicitaires.

MENSONGE : Lorsque le Président de la FF dit que l’hôtel à 600 €uros le nuit des français est payé par la FIFA, c’est faux ! La FIFA donne à toute les fédérations présentes une prime d’1 million d’ €uros et chaque fédé en fait ce qu’elle veut. Certaines ont décidé d’en conserver une grand partie pour venir en aide aux petits clubs de leur pays, le FF en a décidé autrement : les loups ne se mangent pas entre-eux !

MAGOUILLE et pourrait on ajouter RECUPERATION. Escalette, Le Gret, les dirigeants de la FFF, mais aussi Bachelot, Yade et maintenant le p’tit Sarko veulent à tout prix récupérer cette « affaire » pour leurs besoins personnels : essayer de faire croire qu’eux sont intègres et sont outrés par l’attitude du joueur fautif qu’il faut à tout prix exclure car il ne représente pas leur pays ! Sarko va t’il aller jusqu’à le passer au Karcher (ou l’inviter au Fouquet’s) ?

IRRESPECT : C’est peut être là le plus grave. Cette bande de jeunes imbéciles mal élevés n’a aucun respect. On met beaucoup sur le dos de Domenech qui a la plus grande part de responsabilité sur ce qui arrive, mais dans ce domaine, ceux qu’on appelait encore des joueurs il y a encore quelques jours sont 100% fautifs. Irrespect du maillot qu’ils portent, irrespect de la nation qu’ils représentent, irrespect des gens qui ont espéré en eux. Il n’a qu’à les voir lorsqu’ils marchent en groupe : pas un regard pour la foule, pas un sourire, pas un bonjour, rien d’autre que leurs casques à musique sur les oreilles ! Vous souvenez vous de ce gamin à Tignes qui, après vu passer devant lui toute la délégation chialait sans retenue car aucun joueur n’a dénié jeter un œil vers son carnet d’autographes qui restera à jamais vide ?

Mais irrespect de la part aussi de Domenech. N’a t’ il pas avoué lors de sa dernière conférence de presse que la phrase qu’il a le plus utilisé face aux journalistes a été : « Je m’en fous ! ». ? Il s’est foutu de tout, de vous, de nous. Et maintenant il va partir dans une retraite dorée où il va profité du pognon qu’il a amassé sans un regard pour le mal qu’il a fait au football français ! Mais ce type n’y serait pas arrivé sans le soutien total de gens comme Escalette ou comme les pseudos journalistes de TF1 qui, tout en faisant semblant de le critiquer, l’ont soutenu jusqu’au bout : pognon du sponsoring oblige !

TRAITRISE : Et maintenant, on parle de traitrise. Il y aurait un traite dans le groupe ! Mais qui croire ? Ce dernier épisode de la minable époque Domenech n’est il pas savamment orchestré pour trouver enfin le bouc émissaire sur qui le peuple de France pourra se jeter pour le rouer de coup et pourquoi pas, l’emmener à la guillotine ? Ce ne serait pas la première fois qu’on nous roule dans la farine avec cette équipe !

De toute manière, d’ici peu, on n’en apprendra d’autre. Ce matin, I télé annonce que Ribéry et Gourcuff se sont transformés en boxeurs. Que va t’ on encore savoir bientôt ?

TRISTESSE : Finalement, toute ces histoires sont à l’image du pays dans lequel on vit. Un ami titrait sur son blog dès la semaine dernière : « La France à l’équipe qu’elle mérite ». C’est vrai, mais je nuance : pas tous les Français.

Quand je pense à l’image qu’ils donnent aux jeunes enfants, quand je pense aux gamins qui étaient fiers et contents d’échanger la vignette de Untel contre celle d ‘Untel, je suis triste.

Celui qui succédera à Domenech aura du boulot. D’abord virer ces 23 là et ceux qui les entourent car ils sont tous gangrénés. Et contre la gangrène, il n’y a qu’une solution : l’amputation.

Et tout reconstruire : bâtir un groupe, une équipe et reconquérir l’amour des Français ! Mais comme Escalette a déjà dit qu’il ne démissionnera pas, je crains que ce ne soit pas possible avant un bon moment !

Peut être quand des lensois seront de nouveau sélectionnés !


Amis blogeurs et lecteurs, j’ai vu cet article ce matin sur le site d’un hébergeur de blog :

« Chers blogueurs,

Il y a quelques jours, Jean-Louis Masson (Sénateur UMP de Lorraine) a déposé une proposition de loi visant à imposer à tous les blogueurs de ne plus écrire sous un pseudo mais sous son vrai nom, avec une obligation d’afficher ses coordonnées. Une « solution » abusive, qui ne repose sur aucune donnée concrète ni aucune étude, face à un problème qui s’attaque encore une fois à la liberté d’expression sur Internet.

 Une pétition initiée par les principaux acteurs de la blogosphère (Wikio, Mozilla, OverBlog, Blogspirit, Canalblog, la Quadrature du Net, Reporters Sans Frontières et TypePad) a été lancée et peut être signée par tous chez Wikio.

 Nous vous invitons à lire notre lettre ouverte et cet appel (pétition) pour la défense du droit à l’anonymat sur Internet, afin de mieux comprendre cette situation et notre réaction. Merci à tous ceux qui souhaiteront y prendre part pour défendre ce droit qui est le votre !  »

 ATTENTION, CET HOMME EST DANGEREUX POUR LA DEMOCRATIE ET LA LIBERTE.

 En plus, il n’y connait rien et a été ridicule dans une émission de RMC :

http://www.dailymotion.com/video/xdj1an

 


  J’ai reçu de la part de Monsieur Guy Delcourt, Député-Maire de Lens ce petit cadeau avec une carte de félicitations pour « l’ensemble de mes blogs ».

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  Je ne fais pas ce blog pour la notoriété mais pour transmettre aux générations futures des informations sur la vie telle que nous l’avons vécue et sur ce que nous savons encore du passé de notre patrimoine et de nos aieuls. Mais être reconnu par le Premier Magistrat de la Ville de Lens  est quand même quelque chose qui marque et qui donne à ces articles une certaine importance.

 Cette reconnaissance n’aurait pu avoir lieu sans les nombreuses personnes de la famille et d’ailleurs qui m’aident et m’aideront toujours dans mes recherches et sans tous ceux qui, par leurs commentaires, apportent leur pierre à l’édifice. Je remercie aussi les services des archives et de documentation de la Ville de Lens qui ont toujours répondu présent à mes demandes.

  Près de 35 000 connections à ce jour sur les deux blogs : ça  prouve que beaucoup de personnes s’intéressent à la vie de LENS, et pas seulement pour son équipe de foot. 

  Merci Monsieur Delcourt. Je solliciterai encore vos services car il y a encore beaucoup à raconter sur Lens et sur tout le Pays Minier, leur passé, leur présent et leur avenir …


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    Enfant dans les corons de Lens, mes copains s’appelaient Folet, Lambert, Gilles ou Buziaux mais aussi Michalak, Budchinski, Levandowski, Stakoviak ou Chaikowski. Lens et le bassin minier ont toujours été une terre d’accueil pour les étrangers. Je ne parle pas des Espagnol ou des Prussiens, venus chez nous pour y faire la guerre mais les premiers vrais « immigrés » étaient polonais.

  Venus dès la fin du 19ème siècle et surtout après la Première Guerre, les Polonais, courageux et travailleurs, s’intégrèrent rapidement à la communauté minière.

  Certes, ils avaient leur pratiques, leurs églises, leurs commerces, leurs musiques (le plus célèbre d’entre-eux, Stephan Kubiak voir ici l’article sur lui : http://chti76.unblog.fr/2008/10/21/lensois-celebre-stephan-kubiac/, leur cuisine (j’adore les metka)…. mais tout cela, il le partagèrent rapidement avec les lensois au point de se confondre rapidement dans la société et d’y devenir indispensables. Si l’histoire de Lens est celle qu’on nous narre aujourd’hui, c’est aussi parce qu’elle a été faite avec les Polonais, et ce pas seulement pour la gloire du RCL (rappelez vous entre autre, Placzek, Budzinski, Biéganski, Sowinski, Kosso, Théo puis plus tard les frères Lech, Krawczyk, etc ..).

  La communauté (je n’aime pas trop ce mot qui sent le renfermé alors que c’étaient des gens très ouverts) polonaise avait aussi SON journal : Narodowiec, ce journal imprimé à Lens est une véritable légende, un incroyable quotidien en langue polonaise qui était lu chaque jour par près de 60 000 abonnés ! C’était le second quotidien du bassin minier derrière La Voix du Nord. Il avait des abonnés aussi à l’étranger (Belgique, Hollande, Angleterre et même USA).

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Photo parue dans « La Voix du Nord » à l’occasion du centenaire du journal

  Dans ses années de gloire, Narodowiec proposait jusque 32 pages écrites par une véritable équipe de journalistes passionnés de leur nation d’origine. On pouvait y lire des nouvelles de tout le nord de la France, de Paris, de la France entière, du Benelux ; et puis aussi toutes les rubriques d’un quotidien « normal » : politiques, sociales, financières, agricoles, médicales, culturelles.. Il y avait aussi le courrier des nombreux lecteurs, un feuilleton et des BD.

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Style de bande déssinée du journal

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On y trouvait même les aventures du Professeur Nimbus qui faisaient aussi notre bonheur à nous dans La Voix du Nord.

    C’est dans la rue Émile Zola qu’étaient installées les presses rotatives: 80 salariés y travaillaient pendant six jours et six nuits pour boucler à temps le journal distribué par 200 colporteurs dans les années d’après-guerre ! Dès six heures du matin, les bureaux de la rédaction ouvraient, à 14 heures, le journal était déposé en gare de Lens et d’Arras tandis que dans les corons les plus proches, les mineurs polonais trouvaient le Narodowiec daté du lendemain !

Le créateur du journal : Michal Kwiatkowski.

   Journaliste au début du XXe siècle dans la partie de la Pologne occupée par la Prusse ; Nationaliste convaincu, résistant. Il fut emprisonné pour ses écrits échappa à plusieurs tentatives d’assassinat.

   Le 2 octobre 1909, il crée et fait paraître le premier numéro de Narodowiec à Herne, en Westphalie. Il deviendra, ainsi que son épouse, député de la diète polonaise.

1924 : Les polonais viennent par milliers chercher du travail dans les mines. Narodowiec émigre en France et s’installe à Lens en 1926. Une aubaine pour ces familles qui ne parlent pas un mot de français Il arrive déjà à 36 000 lecteurs.

  En 1940, Narodowiec appelle à la constitution d’une armée polonaise en France de 100 000 hommes. A l’arrivée des Allemands en Artois, le journal disparaît. Il ne reparaîtra qu’à la Libération. Michal Kwiatkowski est devenu vice-président de l’assemblée nationale polonaise en exil à Londres : le journal est maintenant anticommuniste, contre le pouvoir qui s’est installé à Varsovie.

Dans les années 50, près de 60 000 exemplaires sont vendus par jour

   En 1966, Michal décède et c’est son fils Michel qui reprend le journal aidé de son épouse, Eliana.
  En 1989, cette formidable aventure de presse prend fin : de 57  000 lecteurs dans les années 50, Narodowiec n’en avait plus que 6 000 trente ans plus tard. Il faut dire que la conjoncture était devenue mauvaise : les puits de mines fermés, la vie devenait plus difficile pour les retraités et, surtout, les jeunes générations de la Polonia ne parlaient de moins en moins la langue d’origine. L’Avenir de l’Artois crée alors sa page mensuelle de la communauté franco-polonaise, « Nowa Polska », une façon de perpétuer l’esprit du quotidien.

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  Le 2 octobre 2009 en l’église du Millénium, Route de Béthune à Lens, une grande exposition a eu lieu pour commémorer les 100 ans de la première parution de Narodowiec.


     A GROSSOUVRE EN 1949 ET J’AI LU AVEC  BEAUCOUP D’INTERET TON SUJET SUR LE CHATEAU ET LES COLONIES DE VACANCES DE LA VILLE DE LENS.
    SUR LA PHOTO VOUS RECONNAITREZ SUREMENT AU CENTRE DE « L’ETAT MAJOR » : M.BOUCRY, LE DIRECTEUR, A SA DROITE, M.VERMERSCH (JE CROIS)PUIS MOI-MEME (J’EN SUIS SUR), A SA GAUCHE, M. SAINTAUBERT (CLAUDINE POURRA  CONFIMER) »

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  Merci Roland de ton intérêt pour ce blog et pour cette photo qui montre donc la toute première colonie lensoise à Grossouvre. Et il s’agit donc bien là du « fameux » Monsieur Saintauber ou Saintober, l’auteur des chansons sur la colonie.