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dimanche 18 août 2024

Fosse


 

Lens fosse


 

Lens


 

Mineurs de fond

Mineurs de France

Ils étaient mineurs de fond

La SILICOSE et la bataille du charbon à HARNES (2023)

mine

 

La guerre des mines

En janvier et février 1915, la guerre des mines est devenue générale sur le front de l’Artois (surtout dans le secteur d’Écurie-Roclincourt). On aménage des sapes devant les premières lignes. Français et Allemands continuent de faire sauter les galeries jusqu’au printemps.

Afin de les rendre inexploitables, les Allemands procèdent à l’inondation des galeries des concessions de Lens, Meurchin, Liévin, Carvin et Drocourt. Au lendemain de la guerre, le dénoyage des mines requerra toute l’habilité des ingénieurs.

Photographie noir et blanc montrant l'explosion d'une infrastructure minière.

archive

 Des ressources iconographiques essentielles pour illustrer la mine Le fonds photographique  Les fonds photographiques conservés au Centre Historique Minier regroupent environ 550 000 pièces sur l’ensemble des supports utilisés depuis 1890. Ce fonds d’archives historiques publiques est constitué de l’ensemble des images produites par le Service des Relations Publiques des Houillères du Nord-Pas de Calais après la Nationalisation de 1946 et celles réalisées par les compagnies minières d’avant-guerre. L’intérêt de la collection réside autant dans sa diversité (époques, thématiques, supports), dans son importance quantitative, que dans la qualité esthétique des prises de vues. Ce fonds photographique, qui rassemble les trois quarts de l’iconographie minière française, aborde l’ensemble des thèmes relatifs au monde de la mine. Les images permettent d’illustrer aussi bien les aspects techniques de l’exploitation et les industries de transformation du charbon, que les cités minières et les activités sociales propres aux Houillères du Bassin Nord-Pas de Calais. Les clichés datent de la fin du XIXe siècle pour les plus anciens et vont jusqu’au début des années 1980 pour les plus récents. Les photographes, d’abord privés travaillant sur commandes, puis dépendant directement des Houillères, ont constitué un fonds iconographique d’entreprise inestimable pendant plus d’un siècle. Les premières images connues ayant pour cadre les mines du Nord-Pas de Calais ne remontent pas au-delà des années 1890, à l’exception de deux photographies prises à Anzin en 1854 et 1855 et conservées au musée et à la bibliothèque de Valenciennes. À la fin du XIXème siècle, les Compagnies minières comprennent l’importance de la photographie. Des compagnies, comme celles de Lens, Béthune ou Marles, embauchent Joseph Quentin qui devient rapidement leur photographe officiel. Il réalise des prises de vues au fond ou au jour mais aussi dans les industries annexes. La Société des mines de Lens commandera de la même façon des vues de ses infrastructures à Alfred Cayez. Les Compagnies peuvent ainsi présenter des photographies, éditer des albums ou des séries de cartes postales qu’elles diffusent lors des expositions industrielles et commerciales afin de promouvoir leurs activités. En parallèle, elles font également réaliser des prises de vues plus documentaires qu’elles utilisent dans leur activité quotidienne, telles des compléments à des dossiers administratifs ou juridiques. Après la Première Guerre mondiale, la photographie revêt une grande importance pour les compagnies, comme dans toutes les régions occupées ou transformées en théâtre de combats, et notamment pour les compagnies de Lens ou de Noeux qui se situaient sur la zone de front. La Société des mines de Lens rassemble alors une importante documentation photographique, qui dresse un état précis des sites de production et propriétés de la compagnie, avant, pendant et après la guerre. Cette documentation devait probablement être utilisée pour les dossiers administratifs de dommages de guerre. Les compagnies profitent également de la reconstruction pour réaliser de nombreuses campagnes de prises de vues. Puis, dès le 18 juin 1945, le secrétariat des Houillères nationales du Nord-Pas-de-Calais met en place « l’organisation provisoire du service de l’Information et de la Propagande ». Le service compte 16 personnes dont 5 chargées des relations avec la presse, la radio et le cinéma. Le service est réellement créé en septembre 1946. Il est alors rattaché à la présidence du Conseil d’administration et doit assurer les relations avec les médias et faire exécuter, en accord avec la Direction du Personnel et de l’organisation sociale, des plans de campagne de propagande ouvrière.  Le Service des Relations Publiques et Sociales (SRPS) a une double mission : il est chargé de « créer à l’intérieur des Houillères Nationales, l’esprit professionnel propre aux mineurs que les anciens cloisonnements artificiels du Bassin avaient jusqu’ici empêché de se réaliser » et doit assurer les « relations des Houillères Nationales avec la presse, la radio et le cinéma ». Dans le contexte de la reconstruction, de la bataille du charbon et de la nationalisation, les HBNPC développent l’utilisation de la photographie et du documentaire cinématographique pour leur politique de communication et d’information. Outre la volonté d’information, les documents réalisés sur commande par les photographes et les sociétés de production ont comme autre finalité de répondre aux besoins constants de services de formation et de sécurité. Le SRPS dispose notamment pour le public interne (les mineurs) de plusieurs moyens de communication dont les journaux d’entreprise, les brochures… Chaque groupe d’exploitation du Bassin minier dispose de son journal (Bruits de fond à Auchel, La lampe au chapeau à Bruay, Equettes à Béthune, Notre mine, nuit et jour à Lens-Liévin, Lumière sur la mine à Hénin-Liétard, Tout Venant à Oignies, Douai mines à Douai et Coups de pic, coups de plume à Valenciennes). Le SRPS se dote lui-aussi de son propre journal Douai Minimes en 1957. L’ensemble de ces journaux seront rassemblés en un seul titre, Relais, en 1969.  Les HBNPC créent alors un véritable service de photographes d’entreprise qui arpentent les sites, les installations de surface, les chantiers du fond mais qui s’intéressent aussi aux activités professionnelles (formation, recrutement…) ainsi qu’aux activités sociales des Houillères (colonies et centres de vacances, éducation, loisirs…) Ce fonds est complété par les acquisitions faites par le Centre Historique Minier depuis 1985. Plus de 2 500 cartes postales du début du siècle jusqu’aux années 1970, dont les séries « Au pays noir », « Mines et mineurs » ou « Courrières » ont ainsi été achetées (fonds Quiquempois et fonds Andrzejak) auprès de collectionneurs ou données par des particuliers. Elles offrent la possibilité d’avoir aussi bien des images de sites d’exploitation, de cités minières ou d’hommes au travail, que des témoignages écrits sur la vie quotidienne des mineurs. Le fonds cinématographique Depuis leur nationalisation et jusqu’aux années 1980, les Houillères du Bassin Nord-Pas de Calais ont commandité de nombreux films à des réalisateurs indépendants, comme à leur propre service de communication, afin de valoriser le groupe en interne ou en externe auprès de clients potentiels et assurer la formation de son personnel. De différents types, montés ou sous forme de rushs, noir et blanc ou couleur, muets ou sonores, ils peuvent être classés selon trois grandes thématiques : l’exploitation minière, les films de groupes, les œuvres sociales. Par ailleurs, on peut distinguer trois grandes périodes dans la production audiovisuelle des Houillères du Bassin Nord-Pas de Calais : 1946-1951 : au moment de la Bataille du charbon, la nécessité d’informer prime. Il s’agit de donner à voir la reconstruction, la réorganisation des Houillères, la nécessité d’une productivité conséquente et de rendre possible un recrutement massif. Comme dans « Les Gueules Noires », l’image de l’ouvrier-mineur est sacralisée. 1951-1958 : les Houillères donnent une image plus humaine du travail à la mine. Des films sont commandés pour mettre en valeur les institutions sociales et d’autres afin d’assurer une formation en matière de sécurité dans la prévention des accidents. Les images doivent déconstruire l’image noire de l’exploitation minière en mettant au premier plan la modernisation des infrastructures minières et les avancées technologiques, notamment concernant le matériel d’abattage. 1958-1975 : cette période est décrite comme celle de la « défense du charbon ». Les films doivent donner de l’exploitation du charbon une image moderne et pleine d’avenir. Un nouvel élan a en effet été donné à l’industrie minière et les utilisations et les formes données au charbon se sont largement diversifiées. Tout cela est mis en exergue par des vidéos de différentes formes : des films prestigieux, tournés en cinémascope ou pour sensibiliser, sous forme de dessins animés. Le fonds conservé au Centre Historique minier rassemble 501 films, dont le plus ancien date de 1945 (Les plastiques, origine et synthèse) et les plus récents de 1984 (Puits Yvon Morandat ; Quintette Canada ; et Vive les régions minières). La grande majorité des films conservés dans le fonds cinématographique des Houillères du Bassin Nord-Pas de Calais entrent dans la catégorie des films d’entreprise ou films « industriels », commandés par les Houillères du Bassin Nord-Pas de Calais ou par les Charbonnages de France : présenter l’entreprise, ses techniques et ses filiales à l’extérieur, faire de la publicité pour les usages domestiques et industriels du charbon, mais aussi garder une trace des loisirs et de la vie des membres du personnel ainsi que de leur famille sont quelques-uns des objectifs. L’emprise des Houillères sur l’ensemble de la vie des familles de mineurs se reflète dans les thèmes des films qui traitent non seulement de l’entreprise elle-même mais aussi des ateliers de loisirs, des centres ménagers, des colonies pour les enfants et adolescents, de la santé (des soins prodigués aux blessés dans les accidents de travail aux maladies professionnelles)… Les archives : une source privilégiée pour la recherche et la diffusion de la culture minière Le premier utilisateur des fonds d’archives est le Centre Historique Minier lui-même à travers ses activités de programmation et de recherches que ce soit dans les expositions permanentes et temporaires mais aussi les publications et les colloques. Le Centre ouvre également ces archives au public depuis 1984 dans son centre de ressources documentaires.  Une centaine de chercheurs est ainsi accueillie chaque année. Ce sont principalement des universitaires régionaux ou nationaux, de tous les niveaux de la licence au doctorat et de toutes les formations : architecture, droit, sciences humaines, sciences, médecine, écoles d’ingénieurs… Ces chercheurs sont aussi des professionnels de l’aménagement du territoire, de la culture, du monde de l’édition, du cinéma ou des médias ainsi que des particuliers qui souhaitent retracer la vie de leur lieu de travail, des événements précis ou éléments anecdotiques ou obtenir des compléments d’information suite à leur visite du musée. Une ressource incontournable pour les réalisateurs Germinal et le Centre Historique Minier  La collaboration entre le musée et Claude Berri a débuté au mois d'août 1991. Outre l’aide apportée pour trouver les meilleurs sites de tournage, le Centre avait aussi mis à la disposition de l'équipe cinématographique les collections du musée comportant plus de 10 000 objets et certains avaient servi à l'équipe de décoration du film pour reproduire et fabriquer en grand nombre diverses pièces nécessaires au tournage : outils (pics, rivelaines, lampes...) ou détails vestimentaires (barrettes de cuir...). Les fonds d’archives ont donné à Claude Berri mais aussi à Than At Hoang, chef décorateur, de précieux éléments pour la reconstitution des infrastructures de mine et des intérieurs (coupe et profils de fosses, illustrations, cartes postales), des intérieurs de maison des mines, … En 2020, l’équipe de la série Germinal a également fait appel au service des archives afin de s’approcher de la réalité du XIXème siècle (échantillons de papier-peint, planches illustrant les outils, les formes de cuvelage…) Les fonds d’archives (papier, iconographiques et cinématographiques) constituent également une ressource que les réalisateurs utilisent pour illustrer ou conforter leurs propos. Depuis la fin des années 1990, près d’une cinquantaine de documentaires et fictions ont valorisé les fonds conservés au Centre Historique Minier. Liste des documentaires réalisés depuis 1997 contenant des images d’archives du CHM 1997 • Bandits production : documentaire de Yamina Benguigui intitulé « Mémoires d’immigrés » 1999 • Momento : documentaire de Frédéric Touchard intitulé « La fanfare ne perd pas le Nord » • CRDP : documentaire d’Alain Cadet intitulé « Une montagne au pays noir » 2002 • Invicta media productions hd : documentaire insitutionnel d’Ilsa Rowe intitulé « Transmanche heritage project » 2003 • Du film à retordre : documentaire de Yohan Laffort intitulé « Terre d’exil » 2005 • Striana productions, les films du réveillon : documentaire d’Alain Marie intitulé « le cheval ouvrier » 2006 • British Broadcasting Corporation : documentaire de Francis Whately intitulé « World Cup Stories » • Avalon : documentaire institutionnel de Michel Foulque intitulé « Le congrès d’Amiens, 100 ans après » pour la CGT • Les productions Cercle bleu : documentaire de Pascal Goethals intitulé « Courrières, la catastrophe » • Atelier départemental de communication sociale : documentaire de Jean-Luc Depreux intitulé « Hommage à Henri Darras » 2007 • Victorimage : documentaire de Richard Berthollet intitulé « RCL, du fond à la lumière » • Films du Nord : film d’animation « Mémoire fossile » d’Anne-Laure Totaro et Arnaud Demuynck • System TV : documentaire institutionnel d’André Annosse intitulé « Histoire de l’imagerie médicale » pour la société française de radiologie 2009 • Compagnie des phares et balises : documentaire de Karim Miské intitulé « Musulmans de France ». • Film oblige : documentaire de Valérie Wrobleski intitulé « Pologne allers retours », en partenariat avec le CRRAV et France 3 Nord/Pas de Calais. 2010 

Les archives du Centre Historique Minier

 Les archives du Centre Historique Minier Le centre d’archives conserve un important fonds d’archives historiques publiques et un fonds privé concernant les mines du Bassin minier du Nord-Pas de Calais, qui représente 2,4 km linéaires d’archives papier, une bibliothèque de 7 000 ouvrages, 500 films et 500 000 photographies. Ces archives permettent d’aborder tous les sujets ayant trait à l’exploitation du charbon en NordPas-de-Calais, du XVIIIème au XXème siècle, mais aussi tous les aspects de la culture minière. Les archives de la mine Les archives sont une ressource précieuse pour aborder l’histoire du Bassin minier du Nord-Pas de Calais et, à travers cette histoire, l’organisation administrative, juridique et économique des entreprises. Ainsi, les actes de société, les différents statuts des compagnies, les dossiers de conseils d’administration et d’assemblées générales sont autant de sources permettant de comprendre le fonctionnement des vingt-neuf compagnies minières ou des Houillères du Bassin minier du Nord-Pas de Calais. Cette histoire de l’exploitation du charbon est également une histoire économique que différents documents permettent de traiter, tels que les registres comptables, les résultats statistiques fournis par les entreprises, les plans de sites commerciaux ou encore les tracts publicitaires. Leurs études aboutissent ainsi à une meilleure connaissance de la gestion des finances, de l’évolution de la production, des infrastructures commerciales, mais aussi des politiques suivies en matière de promotion des produits.  L’exploitation minière est liée à l’installation d’infrastructures de production, de transformation et de transport en surface et sous terre. Les archives techniques regroupent les rapports de la direction des travaux du fond et près de 30 000 plans d’exploitation du fond, faisant état de l’avancement des travaux. On y trouve également des notices descriptives, des études et des plans de matériel minier ou de sièges d’exploitation, de cités, de bâtiments administratifs ou d’établissements industriels (lavoir, centrale, usines, cokerie) utilisant ou conditionnant le charbon. Les fonds photographiques ou les films viennent illustrer ces aspects techniques, de même que les collections d’affiches techniques ou de sécurité produites notamment à partir des années 1950.  L’histoire du Bassin minier est également liée aux hommes et aux femmes qui ont travaillé pendant près de trois siècles à l’extraction du charbon. Si les dossiers des personnels ne sont pas conservés au Centre Historique Minier mais à l’Agence Nationale pour la Garantie des Droits des Mineurs à Noyelles-sous-Lens ou aux Archives Nationales du Monde du Travail à Roubaix, les différents fonds conservés permettent d’étudier les effectifs et leur évolution, les différents statuts tels que le Statut du mineur datant de 1946, les salaires, les évolutions de carrière, les recrutements de main-d’œuvre étrangère. Les fonds renferment également de nombreux documents sur les revendications, les mouvements sociaux et la législation sociale mise en place notamment à la fin du XIXème siècle. Enfin, tous les aspects de la vie quotidienne des mineurs et de leurs familles peuvent être étudiés : l’évolution de l’habitat (des corons du XIXème siècle aux cités modernes des années 1960), les œuvres sociales, la santé et les infrastructures sanitaires, les loisirs et les vacances. Enfin, en raison de la nature même de l’entreprise, les fonds d’archives et de ressources documentaires conservés au Centre Historique Minier revêtent principalement un caractère scientifique et technique et constituent ainsi une ressource essentielle pour les chercheurs s’intéressant au domaine de la mine et permettent de trouver des éléments sur la géologie des bassins miniers charbonniers ou autres, les techniques d’exploitation, les recherches en matière de sécurité, les inventions ou procédés. 

hbnpc

 

Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais : services centraux et groupes. Entrée 2010 32.

Contenu :

Ce fonds se compose de documents relatifs au service central des Houillères du Bassin du Nord Pas-de-Calais mais également des archives de quelques uns des groupes d'exploitation gérés par cette entité : Auchel-Bruay, Béthune et Oignies. Les archives administratives, comptables et du personnel y tiennent une place importante. De nombreux ouvrages enrichissent ce fonds et apportent un sérieux éclairage sur l'organisation de l'activité minière.
Le fonds permet de saisir les relations qu'entretiennent les Houillères du Bassin du Nord Pas-de-Calais avec leurs différents groupes d'exploitation. Il donne une vue d'ensemble de l'organisation de l'activité minière dans le Nord Pas-de-Calais.

Cote :

2010 32 1 à 99

Inventaire d'archives :

État général des fonds

Informations sur le producteur :

Moins de trois mois après les derniers combats de la Libération, l'ordonnance du 13 décembre 1944 créée, à partir de 18 compagnies initiales, les Houillères nationales du Nord-Pas-de-Calais. Le 17 mai 1946, la loi sur la nationalisation leur donne le nom de Houillères du Bassin du Nord-Pas-de-Calais (HBNPC). C'est un établissement public à caractère industriel et commercial. Charbonnages de France (CdF) et les Houillères des deux autres bassins (Centre et du Midi, Lorraine) sont créées dans le même temps .
À ses débuts, les Houillères doivent se relever des dommages que la guerre a laissés derrière elle. Les bombardements de 1939 ont détruit 30% des logements ouvriers existants. Les Houillères ont donc à la Libération, la lourde responsabilité de relever la région de ses ruines, mais aussi de fournir l'énergie pour reconstruire le pays, à une époque où le charbon représente 86% de la consommation. Les années 1945 s'annoncent comme une véritable lutte pour que l'activité minière reprennent rapidement, bataille que l'on nomme la « bataille du charbon ».
En 1947, les premiers efforts se font sentir. Le Bassin compte 200 000 mineurs et la production est remontée à plus de 28 millions de tonnes. Sous l'impulsion du Commissariat au Plan, les Houillères entreprendrent un programme ambitieux de modernisation. Les résultats sont probants : en moins de 20 ans, le nombre de puits d'extraction passe de 114 à 40 sans diminution notable de la production. A cela s'ajoute la mécanisation progressive des chantiers du fond. Des engins modernes : haveuses, rabots pour abattage et soutènement métalliques améliorent ainsi les conditions de travail des ouvriers, malgré le handicap d'un gisement difficile, aux veines étroites et dangereuses. Cette phase de modernisation du bassin du Nord-Pas-de-Calais se poursuit de 1950 à 1969. En 1952, le record de la période d'après-guerre est enregistré : ce sont ainsi 97 000 mineurs qui extraient 29,4 millions de tonnes de charbons. Le rendement atteint 1 228 kilos notamment grâce à la mécanisation des fonds. Pourtant les résultats financiers de l'établissement se dégradent face à la concurrence du pétrole et du gaz. L'ouest du gisement, dont l'exploitation a été intensive pendant la Première Guerre mondiale, s'épuise rapidement. Des puits sont fermés à Auchel, Noeux-les-Mines, Bully et Vendin tandis que les stocks de production d'invendus s'accumulent sur les carreaux des mines
Les investissements de modernisation réalisés depuis la Libération n'ont pas permis aux Houillères de se constituer la réserve financière désormais indispensable pour affronter la nouvelle concurrence des énergies nouvelles. Rapidement les débouchés s'amoindrissent. En 1960, les Houillères ne dégagent plus aucun bénéfice de l'exploitation du charbon et les stocks d'invendus ne cessent de s'accumuler.
Face à ces difficultés, le gouvernement met au point, en 1960, un plan de régression de la production charbonnière et demande l'arrêt de l'embauchage. Cette mesure provoque la colère et le mécontentement de la corporation minière, allant jusqu'à entrainer une grève des mineurs en mars 1963. Elle va durer 35 jours. Les Houillères n'embauchent plus massivement pour compenser les départs et les fils des ouvriers mineurs se détournent progressivement d'un métier qui ne représente plus un avenir assuré. Les Houillères sont amenées à faire appel à la main d'œuvre marocaine. En 1966, sur un effectif de 70 000 ouvriers, on compte 12 000 ouvriers marocains.
Dès 1960, la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) décide la fin du charbon en Europe. En 1968, André Bettencourt, ministre de l'Industrie, prévoit de ramener la production de 20 à 10 millions de tonnes en 1975. Compte-tenu d'un tel plan, de conditions d'exploitation de plus en plus difficiles, l'arrêt des Houillères du Bassin du Nord-Pas-de-Calais est envisagée pour le début des années 1980.
Entre 1967 et 1973, les Houillères et Charbonnages de France entreprennent une politique d'aide à l'industrialisation de la région minière avec la Société financière pour favoriser l'industrialisation des régions minières (SOFIREM). Les pouvoirs publics interviennent également. Pour favoriser la conversion du bassin minier, ils décident d'implanter l'industrie automobile  : Renault à Douai, la Française de la Mécanique à Douvin. Par ailleurs, les Houillères s'efforcent de tirer parti de leurs savoirs-faire. Leurs services informatiques, leurs ateliers de mécanique et d'entretien travaillent désormais pour une clientèle extérieure.
Un vaste programme de réhabilitation du parc immobilier des Houillères commence en 1972. Avec la crise de l'énergie et le renchérissement du prix du pétrole survenu en 1974, les Houillères n'ont pas su transformer le plan de récession en plan de relance. Néanmoins, cette époque est propice aux ressources jusqu'alors négligées. Les produits charbonneux accumulés en terrils sont récupérés et alimentent les centrales thermiques du Bassin. Le grisou est lui aussi utilisé. Il est capté et sert de combustible aux usines du Bassin. Les HBNPC apportent ainsi une contribution originale et importante aux économies d'énergie.
Les années 1980 s'annoncent comme décisives. Le déficit à la tonne extraite ne cesse de s'accroître. Il atteint 207 francs/tonne en 1981. Le 25 avril 1983, le Président de la République, François Mitterrand, annonce à Lille la reconversion du bassin du Nord Pas-de-Calais. Il met fin aux vains espoirs quant à l'avenir de l'extraction dans le Nord Pas-de-Calais. Ce choix se concrétise l'année suivante par la création du Fonds d'Industrialisation du Bassin miner (FIBM) et de la Société financière du Nord Pas-de-Calais (FINORPA, filiale de Sofirem), tous deux dotés de 100 MF/an, pour contribuer à l'essor des entreprises et l'emploi dans la région minière.
Les Houillères comptent encore 21 000 salariés au début de l'année 1984. Le plan d'entreprise de CdF prévoit en 1986 l'arrêt complet de l'extraction dans le Nord-Pas-de-Calais. Un programme de fermeture échelonnée des derniers établissements liés à l'extraction est établi. Afin de mener cette dernière phase de la récession, sans heurts, de favoriser la mobilité et la conversion du personnel, différentes mesures leur sont proposées, suivant leur situation et leurs capacités : conversion à EDF ou dans d'autres entreprises, transfert à l'intérieur du groupe CdF, aide à la création d'entreprise ou aide au retour au pays pour le personnel d'origine marocaine le souhaitant. Le personnel ayant de l'ancienneté bénéficie de retraites anticipées. Plusieurs milliers d'entre eux, travaillent dans des sociétés héritières des HBNPC comme les cokes de Drocourt, Agglonord, Terchanor, Surchiste ou le GIE Méthamine (créé par Gaz de France, pour valoriser le grisou extrait des terrains houillers).
En 1987, un véritable plan social est mis en œuvre dans les derniers sièges et usines. Après formation, des centaines de mineurs retrouvent un emploi, dans les métiers du bâtiment et des travaux publics. D'autre part, toutes les activités des Houillères ne sont pas pareillement condamnées. Les cokes de fonderie, la fabrication des boulets, les schistes de terrils, les briques Surschistes ont un marché et représentent encore des activités rentables. Diverses adaptations sont ainsi engagées dès 1984 dans le but d'améliorer leur compétitivité.
Le 21 décembre 1990, l'extraction du charbon du siège du 10 de Oignies dans le Pas-de-Calais est arrêtée. Cette date marque la fin de la production de charbon dans le bassin du Nord Pas-de-Calais.
Un décret du 11 décembre 1992 acte la disparation des HBNPC. 270 ans après la découverte du premier gisement houiller dans le Valenciennois, 24 milliards de tonnes de charbon ont été extraites dans cette région qui reste historiquement le plus grand bassin charbonnier français.
***
Repères historiques :
  • 13 décembre 1944 Création des Houillères nationales du Nord-Pas-de-Calais.
  • 17 mai 1946 Nationalisation de l'institution et changement de nom : les Houillères du Bassin du Nord-Pas-de-Calais.
  • 1952 Record de production pour la période d'après-guerre : 97 000 mineurs ont extrait 29,4 millions de tonnes de charbon.
  • 1960 Début du déficit financier et accumulation des stocks de charbons invendus.
  • 1960 Mise en place par le gouvernement d'un plan de régression de la production charbonnière et l'arrêt de l'embauchage suite aux directives de la CECA..
  • mars 1963 Organisation d'une grève des mineurs.
  • 1967-1973 Mise en œuvre d'une politique d'aide à l'industrialisation de la région minière par les Houillères et Charbonnages de France.
  • Début des années 1980 Prévision de l'arrêt des Houillères du Bassin du Nord-Pas-de-Calais.
  • 1981 Augmentation du déficit à la tonne extraite.
  • 25 avril 1983 Intervention de François Mitterrand, Président de la République, annonçant  la reconversion du bassin du Nord-Pas-de-Calais.
  • 1986 Prévision de l'arrêt complet de l'extraction dans le Nord-Pas-de-Calais par le plan d'entreprise de Charbonnages de France.
  • 1987 Mise en œuvre du plan social dans les derniers sièges et usines.
  • 21 décembre 1990 Fin de l'extraction du charbon du siège du 10 de Oignies (Pas-de-Calais) et de la production de charbon dans le bassin du Nord-Pas-de-Calais.
  • 11 décembre 1991 Décret attestant de la disparation des HBNPC.

Informations sur l'acquisition :

Une convention signée le 17 octobre 1994 entre les Houillères du Bassin du Nord-Pas-de-Calais et le département du Pas-de-Calais a permis le transfert de ces archives au Centre des Archives du monde du travail en octobre 1994. 
Historique de conservation :
Le fonds des Houillères du Bassin du Nord Pas-de-Calais a été identifié suite au classement du fonds des mines de Vicoigne, Noeux et Drocourt, entré au Centre des Archives du monde du travail en 1994 (n°1994 51). Ces archives minières étaient conservées jusqu'en 1994 aux Archives départementales du Pas-de-Calais.

Description :

Mise en forme :
Le classement du fonds est présenté selon le plan de classement type de l'activité minière. Les groupes d'exploitation sont classés par ordre alphabétique du nom du groupe.

Conditions d'accès :

L'essentiel du fonds constitue des archives publiques, car produites par les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais, établissement public depuis 1946. Néanmoins quelques documents antérieurs à cette date sont issus des compagnies minières avant leur nationalisation et sont donc des archives privées.
Librement communicable. En effet, les délais applicables sont ceux du Code du patrimoine pour les archives publiques : ils sont aujourd'hui tous échus.
Publiable sur internet

Allez, on y retourne à Grossouvre ?

 


   Pour beaucoup de lensois, les colonies de vacances de Grossouvre créées par le Docteur Schaffner en 1949 sont restées ancrées dans les mémoires tant ils y ont passé d’excellents moments. Pour les enfants des corons que nous étions, 3 semaines dans ce ‘village Berrichon, entre Nevers et Bourges et pas loin de Vierzon’ (comme disait la chanson qui servait d’hymne à la colo) étaient synonymes de joies, d’air pur mais aussi de vie en société. Dès 6 ans, on mangeait ensemble, on jouait ensemble, on se lavait ensemble, on dormait ensemble, on nageait ensemble, on chantait ensemble … On apprenait à respecter l’autre.

   Voici quelques photos envoyées par les lecteurs du blog. Toutes n’y sont pas …. Il faudra pour voir l’ensemble attendre l’organisation d’une exposition sur la colonie à Lens. Espérons que ce soit pour bientôt.

   Merci à tous ceux qui m’ont fait parvenir ces documents, notamment MM. Jean Pierre Lemaire, ancien directeur, Maurice Devos, Roland Duhoux, Yves Pot, Wladyslas Motyl, Fabrice Mrugala et Mmes Anne Petit et Martine Meunier.

  Si vous aussi possédez des photos ou documents sur cette colonie de la ville de Lens, vous pouvez me contacter à cette adresse : lensois.normand@sfr.fr

  Volontairement, je n’accompagne pas ces images de commentaires. Elles ne sont pas non plus classées par date. A vous de retrouver l’année et peut-être vous remémorer quelques visages.

1949 roland1950 21949 Yves Pot19501957 Yves Pot1960 Yves Pot

1957 yves pot

1962Colons 1Colons 7Fabrice Mrugala1956-07 - Danielle Derwey (croix bleue) à Grossouvreyves pot

1980 11980 2train anne petit68 (1)68 (10)

groupejeu