sur ce blog:VILLE LENS ,LES MINES62/59:RCL se trouve les anciennes photo de lens etant enfant de lens et les photo des fosses et travail de mon pere qui etai mineur:FIER DE CETTE VILLE ET METIER DE MON PERE,toute les photo ont étaient pris sur image et DARK-NET image: j ai mis le logo RED TIGERS au quel je suis menbre pour proteger mes photos,

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samedi 17 août 2024

cafee estaminees

 

 Au moment du passage entre les 19è et 20è siècle, le centre-ville de Lens a vu s’implanter de nouveaux commerçants dont quelques cafés ou estaminets. On parle bien du centre ville car pour la Compagnie des Mines de Lens, il est inconcevable, à l’époque, d’autoriser l’ouverture de ce genre de commerce dans les corons. Il faut absolument faire tout pour empêcher les mineurs, très revendicatifs et fortement syndicalisés, de se regrouper.

C’est donc au centre ville que se passeront les grandes discutions. Quelques grands représentants des mineurs comme Basly, Lamendin ou Broutchoux, licenciés des Compagnies pour leur action syndicale, se lancent dans ce commerce. Celui d’Emile Basly s’appelle ‘Le Café du XIXème siècle’. (Jean Bouriez, ‘Quelques noms du syndicalisme minier’, 1982).

C’est d’ailleurs au Café Carpentier, rue de la Paix, qu’était le siège du ‘Vieux Syndicats’.

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Voici le même lieu où il inscrit sur la porte ‘Bureau Syndical’.

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D’autres lieux de rencontre de l’époque :

Le bar des Sports

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Le café Isidore (peut être Route de Béthune)

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Le café Dehondt (Avenue du 4 Septembre)

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Le café de la Belle Vue (rue Diderot)

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L’Excelsior de Henry Scohy

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Le café estaminet de Louis Laurent

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Le café Raoult, rue de Paris, voisin de la Maison du Peuple, lieu de rencontre du ‘jeune Syndicat’ de Broutchoux

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Le café Dacheville se trouvait rue Gambetta

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Le café Métropole, rue de la Gare

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face au quel on trouvait le café Derache qui deviendra bientôt le Théätre

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L’estaminet de la Brasserie ‘Chez Suzanne’, rue Voltaire

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Un café auberge, rue Victor Hugo

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Le café Moderne Bocquillon vante la bière d’Armentières

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Un ‘café-écurie’ Godard-Debondt

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Et pour finir, le grand café-retaurant qui se trouvait Boulevard des Ecoles où on pouvait lire sur l’enseigne : ‘A la Chope du Nord, tout est bon’.

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   En complément de l’article précédent sur les commerces lensois de l’époque, voici une photo que j’ai trouvé depuis, elle représente la rue de la Gare (entre la rue d’Avion et la Place de la République). On peut voir de nombreuses échoppes comme un coiffeur, une magasin de lingeries, un autre de chaussures avant le chapelier Vallentin. Sur le trottoir d’en face, après le café, il y a un commerce de machines à coudre. Un peu plus loin, on distingue l’enseigne du Grand Hôtel.

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   En 1850, Lens n’était qu’un bourg essentiellement rural d’environ 2800 habitants. 50 ans plus tard, avec la découverte du charbon et la création de la Compagnie des Mines de Lens, la population est passée à plus de 24 000 habitants. Avant le début de la guerre14-18, on comptera même jusqu’à 32 000 lensois. Pour équiper, laver, habiller, coiffer, nourrir, héberger ou même abreuver toutes ces âmes nouvelles de nombreux commerces se sont installés, surtout en centre ville. La Grand’Place, près de l’église Saint Léger, le Boulevard des Ecoles qui deviendra le Boulevard Basly, le Petit Faubourg, future rue Decrombecque mais aussi les rues de la Gare, de la Paix et de Paris sont des lieux idéaux pour implanter des commerces et des services.

  Alors, retournons en 1900 et faisons un petit tour chez les commerçants lensois.

  Nous commençons notre périple par la Grand Place. Là se trouve la Mairie et l’église Saint Léger. Le premier commerce que l’on rencontre est accolé à la Mairie. Il s’agit d’une épicerie dont l’enseigne nous indique qu’on y vend des conserves alimentaires.

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   Mais c’est sur le trottoir d’en face que l’on va trouver le plus de commerçants. Le plus important, du moins par les dimensions du bâtiment est sans conteste le GRAND BON MARCHE, un magasin de confection appartenant à la famille Février.

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Mais on y trouve aussi un commerce appelé ‘Au Bon Diable’, voisin avec une autre épicerie

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Cette épicerie eut pour nom d’abord ‘Au Raisin Doré’ avant de s’appeler ‘Grande Epicerie de Paris’ lorsqu’elle fut reprise par Félix Potin (déjà ….). Elle jouxtait la ‘Banque du Nord et du Pas de Calais’.

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La quincaillerie Achille Capliez

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Le célèbre ‘A la Ville de Limoges’ qui, implanté au départ du côté de la Mairie, traversa la place en 1911

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   Son emplacement initial fut repris par la grande quincaillerie Renard qui demeurera près d’un siècle sur place et dont on voit ici le personnel poser devant le magasin.

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Toujours dans le même secteur, on peut distinguer la Pharmacie Legeay derrière les deux commerces que sont ‘Aux Modes Nouvelles’ et ‘A la Ménagère’.

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Sur la photo suivante, ces deux commerces n’existent pas encore près de la librairie-papeterie

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En descendant vers la rue de la Porte d’Arras, on trouve des enseignes qui furent célèbres à Lens comme la maison Blondeau

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Face au chausseur ‘Sénéchal-Pruvost’ qui deviendra  ‘Au Succès’

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Rue Decrombecque, il existait déjà ‘Marchands Frères’

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Auprès du quel viendra s’installer rapidement l’enseigne ‘A la Ville de Saint Quentin’, un marchand de rideaux.

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En direction de la rue de Paris, existait un grand magasin de confection, la Maison Gérin avec l’enseigne ‘Aux Elégants’

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Un petit détour justement par cette Rue de Paris avec la Banque de Lens

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Mais aussi, une des plus grandes enseignes de Lens, ‘Les Nouvelles Galeries des Magasins Réunis’, ouvertes en 1901 et que l’on appellera simplement par la suite ‘Les Nouvelles Galeries’.

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Dirigeons nous maintenant vers le Boulevard des Ecoles (qui bien plus tard, prendra le nom du Maire de Lens, Emile Basly). De nombreux commerces s’y sont installés. Le marchands d’instruments de musique Vilcot

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La Brasserie Douchet

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Le chapelier Ranson-Duhaupas …

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dont le magasin porta aussi l’enseigne ‘Chapellerie Française’ sous le nom de Sallet

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Pour la beauté de ces dames, le coiffeur Druon se tenait aussi Boulevard des Ecoles

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Ce n’est encore qu’une petite mercerie mais cette enseigne deviendra un grand nom à Lens : Perrissin

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Juste à côté une imprimerie est voisine d’un négociant en vins et spiritueux

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Un petit tour par la rue Bollaert pour y découvrir une pharmacie attenant à une buvette

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  Nous repartons vers la gare par la rue Thiers (aujourd’hui Jean Letienne) où nous découvrirons de nombreux hôtels comme l’Hôtel du Commerce

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Un peu plus loin, deux autres hôtel : ‘Danez-Logier dit Dartois’ et ‘des Chemins de Fer du Nord’

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Qui deviendra ‘l’Hôtel-Restaurant Guéant-Tabary’

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Et une surprise nous attendait dans cette rue Thiers : près de l’hôtel du Commerce se tenait un café, il portait déjà le nom de …. Caron, enseigne qui restera sur place plus de 100 ans et qui rappelle tant de souvenirs aux gens de notre époque.

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Des hôtels, il y en avait aussi bien sur du côté de la rue de la Gare. L’hôtel de Flandres voisinait l’Hôtel Moderne

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Ce dernier porta aussi comme enseigne ‘Hôtel Restaurant Edouard’

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Un peu plus loin vers la Place de la République, le majestueux ‘Grand-Hôtel’

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Cette rue de la Gare était déjà très animée avec de nombreux commerçants comme cette épicerie

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Un marchand de meubles : ‘Hoyer’

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Un autre de chaussures qui a pour nom ‘Au Talon Louis XV’.

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Bien sur, le célèbre Café-Théâtre de M. Sauvage

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Autre commerce portant comme enseigne le ‘Bazard l’Incroyable’

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La Caisse d’Epargne était déjà à son emplacement actuel

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Face à un magasin appelé ‘Au Louvre’

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Et même une salle de cinéma

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Pas loin de là, rue Gambetta on trouve un magasin de décorations : Robillard & Fils

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près d’un autre vendant des articles de ménage

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Rue Berthelot, non loin de la Poste …

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se tient un coursier ‘Inter-Bourse’

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D’autres commerces ont été situés comme le marchand de bois Deldreve, avenue de Liévin

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ou cette épicerie fine rue de Lille, ‘Au Café Fin’

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Voici maintenant une série de photos de commerces lensois de cette époque qui n’ont pu être situées. Pour retrouver leur adresse

Un commerce alimentaire

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la Librairie Thomas

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Un magasin de confection ‘A La Maison Rouge’

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La Pharmacie Principale

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Un photographe : ‘Coustry’

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La Banque ‘Société Générale’ (peut être sur la Grand Place)

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Le garage automobiles Dumont qui vendait aussi des armes et des … machines à coudre

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Et enfin, ce sellier-carrossier-peintre-garnisseur (????) dont le propriétaire Lefebvre pose fièrement pour la photo

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le concours des mines

 


  Les «Bourses des Mines» ont été créées en 1946 pour aider financièrement les enfants de mineurs a poursuivre leurs études comme il est mentionné dans l’article 31 du statut du mineur.

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 Pour en bénéficier, à la demande des parents, les meilleurs élèves quittant l’école primaire pour la sixième devaient réussir les épreuves du Concours National des Bourses des Mines.

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Les Grands Bureaux dans les années 50

  Au début des années 50, à Lens, le concours se déroulait dans les salles des Fêtes des Grands Bureaux. Chaque année, plus de 300 filles et garçons endimanchés et en âge de rejoindre le collège s’y retrouvaient dès 6 heures du matin pour plancher sur des sujets de français ou de mathématiques.

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Une salle avant l’épreuve (Photo Notre Mine – Juillet 1953)

  Après avoir fait l’appel des candidats, chacun devait s’asseoir à une place désignée, prendre son porte-plume et inscrire sur la copie posée sur son bureau de bois son nom, son adresse et son école. Puis il repliait l’angle de la copie et la collait afin de cacher ces informations.

  Les épreuves commencaient par la rédaction dont le sujet était parfois assez vaste :

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 Puis venaient les 75 minutes consacrées au calcul composé en général de deux problèmes qui avaient souvent rapport aux finances d’une ménagère, aux calculs métriques ou aux robinets qui fuyaient.

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  A 11h 30, c’était la pause. Tout le monde se dirigeait alors vers la grande salle impressionnante des Grands Bureaux pour y prendre le repas. Après quelques courtes escapades dans les jardins, il était 13h30, l’heure de retourner travailler. L’après midi commençait par la dictée et les questions. Après l’écriture du texte dicté par le surveillant de la classe, l’élève disposait de 45 minutes pour relire, corriger ses fautes et répondre aux questions en rapport avec le texte : analyses grammaticales, nature et fonction des prépositions, sens des mots et expressions. Voici cette épreuve en 1953 :

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  Puis on terminait par le «Compte-rendu de lecture» : un texte était lu trois fois par le surveillant puis le candidat disposait de 45 minutes pour le résumer et répondre à deux questions. Cette épreuve «fait appel à l’esprit d’attention et d’observation des nos candidats» écrivait alors le reporter de ‘Notre Mine’.

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  (Si cela vous dit,  maintenant que vous avez tous les sujets, essayez de repasser aujourd’hui ce concours …. Ou faîtes le passer à votre enfant s’il entre en sixième ! C’est un bon test pour se rendre compte de l’évolution de l’enseignement en plus d’un demi-siècle).

 Arrivait enfin 17h00 : cela faisait 11 heures que les élèves étaient sous pression. Il était temps de se dégourdir les jambes. Ceux qui habitaient dans les cités éloignées reprenaient l’autobus qui les avait transporté le matin.

  Pendant de temps, les copies étaient mises sous scellés et envoyées pour correction à un jury national siégeant à Paris.

  Dans les familles, on attendra avec espoir et crainte les résultats de ce concours car, pour beaucoup, cela signifiera qu’à la rentrée le candidat sera collégien ou galibot !

  Beaucoup de jeunes lensois se souviennent de ce grand moment d’angoisse. Je l’ai vécu en 1963 lorsque j’ai passé (avec succès) ce concours : nos parents nous mettaient la pression. Si on échouait, ce serait à la rentrée les cours supérieurs de l’école primaire et le Centre d’Apprentisage à 14 ans ! Le concours se déroulait alors dans les classes du Collège Michelet que je devais, heureusement, rejoindre quelques semaines plus tard.

  Car le concours n’était pas à la portée de tous : cet article de « Coup de Pic » (journal du groupe de Valenciennes) indique qu’en 1959 sur le territoire national, 2181 collègiens ont bénéficié des bourses des Mines en 1959 alors qu’à cet époque les Charbonnages de Frances comptaient près de 217 000 ouvriers et employés.

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  Curieusement aujourd’hui, les Bourses des Mines continuent à être allouées : depuis le 1er janvier 2008, l’ANGDM (Agence Nationale pour la Garantie des Droits des Mineurs) en assure la gestion (voir ici : http://www.angdm.fr/index.php?/fre/Prestations/Retraite-et-autres-prestations/Bourses-des-Mines ). Mais elles ne sont plus aujourd’hui tributaires d’un concours.
Certaines informations données dans cet article sont issues du journal «Notre Mine» de juillet 1953

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  Les «Bourses des Mines» ont été créées en 1946 pour aider financièrement les enfants de mineurs a poursuivre leurs études comme il est mentionné dans l’article 31 du statut du mineur.

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 Pour en bénéficier, à la demande des parents, les meilleurs élèves quittant l’école primaire pour la sixième devaient réussir les épreuves du Concours National des Bourses des Mines.

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Les Grands Bureaux dans les années 50

  Au début des années 50, à Lens, le concours se déroulait dans les salles des Fêtes des Grands Bureaux. Chaque année, plus de 300 filles et garçons endimanchés et en âge de rejoindre le collège s’y retrouvaient dès 6 heures du matin pour plancher sur des sujets de français ou de mathématiques.

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Une salle avant l’épreuve (Photo Notre Mine – Juillet 1953)

  Après avoir fait l’appel des candidats, chacun devait s’asseoir à une place désignée, prendre son porte-plume et inscrire sur la copie posée sur son bureau de bois son nom, son adresse et son école. Puis il repliait l’angle de la copie et la collait afin de cacher ces informations.

  Les épreuves commencaient par la rédaction dont le sujet était parfois assez vaste :

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 Puis venaient les 75 minutes consacrées au calcul composé en général de deux problèmes qui avaient souvent rapport aux finances d’une ménagère, aux calculs métriques ou aux robinets qui fuyaient.

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  A 11h 30, c’était la pause. Tout le monde se dirigeait alors vers la grande salle impressionnante des Grands Bureaux pour y prendre le repas. Après quelques courtes escapades dans les jardins, il était 13h30, l’heure de retourner travailler. L’après midi commençait par la dictée et les questions. Après l’écriture du texte dicté par le surveillant de la classe, l’élève disposait de 45 minutes pour relire, corriger ses fautes et répondre aux questions en rapport avec le texte : analyses grammaticales, nature et fonction des prépositions, sens des mots et expressions. Voici cette épreuve en 1953 :

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  Puis on terminait par le «Compte-rendu de lecture» : un texte était lu trois fois par le surveillant puis le candidat disposait de 45 minutes pour le résumer et répondre à deux questions. Cette épreuve «fait appel à l’esprit d’attention et d’observation des nos candidats» écrivait alors le reporter de ‘Notre Mine’.

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  (Si cela vous dit,  maintenant que vous avez tous les sujets, essayez de repasser aujourd’hui ce concours …. Ou faîtes le passer à votre enfant s’il entre en sixième ! C’est un bon test pour se rendre compte de l’évolution de l’enseignement en plus d’un demi-siècle).

 Arrivait enfin 17h00 : cela faisait 11 heures que les élèves étaient sous pression. Il était temps de se dégourdir les jambes. Ceux qui habitaient dans les cités éloignées reprenaient l’autobus qui les avait transporté le matin.

  Pendant de temps, les copies étaient mises sous scellés et envoyées pour correction à un jury national siégeant à Paris.

  Dans les familles, on attendra avec espoir et crainte les résultats de ce concours car, pour beaucoup, cela signifiera qu’à la rentrée le candidat sera collégien ou galibot !

  Beaucoup de jeunes lensois se souviennent de ce grand moment d’angoisse. Je l’ai vécu en 1963 lorsque j’ai passé (avec succès) ce concours : nos parents nous mettaient la pression. Si on échouait, ce serait à la rentrée les cours supérieurs de l’école primaire et le Centre d’Apprentisage à 14 ans ! Le concours se déroulait alors dans les classes du Collège Michelet que je devais, heureusement, rejoindre quelques semaines plus tard.

  Car le concours n’était pas à la portée de tous : cet article de « Coup de Pic » (journal du groupe de Valenciennes) indique qu’en 1959 sur le territoire national, 2181 collègiens ont bénéficié des bourses des Mines en 1959 alors qu’à cet époque les Charbonnages de Frances comptaient près de 217 000 ouvriers et employés.

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  Curieusement aujourd’hui, les Bourses des Mines continuent à être allouées : depuis le 1er janvier 2008, l’ANGDM (Agence Nationale pour la Garantie des Droits des Mineurs) en assure la gestion (voir ici : http://www.angdm.fr/index.php?/fre/Prestations/Retraite-et-autres-prestations/Bourses-des-Mines ). Mais elles ne sont plus aujourd’hui tributaires d’un concours.
Certaines informations données dans cet article sont issues du journal «Notre Mine» de juillet 1953 que j’ai pu consulter au Service des Archives de la Ville de Lens.