sur ce blog:VILLE LENS ,LES MINES62/59:RCL se trouve les anciennes photo de lens etant enfant de lens et les photo des fosses et travail de mon pere qui etai mineur:FIER DE CETTE VILLE ET METIER DE MON PERE,inscrit a la protection DMCA .com à mon site blog et si quelqu'un vole un de mes contenues pour mettre sur son blog ou site web, avec lui j effectuerai le service de suppression des sites et blogs copieurs ainsi que les serveurs bloqueurs: SUR MON SITE BLOGS FACEBOOK LENS ,MINE SOUVENIR VOUS Y TROUVERAI LA MEME CHOSE A L IDENTIQUE QUE SUR BLOGGER ET GOOGLE

Share this

social

samedi 9 décembre 2023

le jardin du mineur

 Qui dans les mines , et ailleurs aussi , en ces temps là n’avait son jardin ?

Cette terre nourricière qui ne laissait pas tomber ni mourir de faim, ceux qui s’en occupaient
Que de la creuser par son dessous, n’empêchait point de la chérir par son dessus.
Et qu’en a-t ’elle nourri des générations encore maintenant
L’avantage, en ce temps-là, était de trois choses
Des saisons bien marquées.
Du soin apporté
Aucun produit phylogénique
Les saisons étaient effectivement bien marquées d’avec certes un hiver rigoureux qui succédait à un automne resplendissant de couleur
Un printemps annonciateur de bourgeons gros et chargés, tant de fruits que de fleurs auquel succédait un été , souvent chaud et orageux.
Les cerises, nous arrivaient milieux juin comme les fraises puis les prunes, que les pommes et poires ne manquaient de suivre
Déjà, que ce cortège de douceurs étaient précédés par les groseilles rouge, cassis et surtout, un régal, les..cacones ou blettes , de leur vrai nom …. groseilles à maquereau
D’ailleurs , rappelez vous, si vous me lisez avec attention, j’avais demandé quel était mon plat préféré.
C’est ce que l’on appelle ..une jardinière, infaisable de nos jours
Cette ruelle de porc dans laquelle l’on fait cuire, des petites salades après les avoir ‘’démariées ‘’ ces petites carottes , toujours après ..démariage, les petites pommes de terre hâtives, les petits pois, .
Cela est encore faisable, sauf que JAMAIS, de retrouver le goût d’antan
Pourquoi, me demanderez-vous.
Simplement que de notre temps, et oui, toujours ce passéisme, tout cela ….mijotait sur le coin de feu ( malgré l’été) pendant des heures.
ET ce n’est plus la même cuisson maintenant, même à l’induction
Le goût n’est plus et ne sera plus le même
Même des pommes de terre au four.
Rien à voir avec celles de nos antiques poêles
Le soin apporté revient à nos pères qui trouvaient dans ce jardin, l’occasion de respirer le bon air, de voir son travail nourrir et donc de soigner sa terre par le binage et le sarclage, d’avoir un jardin aussi bien ordonné que son voisin et surtout d’y entretenir la convivialité qui nous manque tant de nos jours
Le grand air, si changeant de celui du fond
Et puis pas de produit chimique
L’on ‘’purlait’’ en ces temps
Pour les anciens cela signifiait que l’on vidait les fosses septiques qui n’étaient encombrées d’aucunes ‘’cochonneries plastique et autres ouates , ces années-là.
Du naturel
Sans oublier les eaux de lessives que jamais, ma maman n’aurait oublié de répandre sur les rigoles que mon papa laissait pour arroser
Rien ne se perdait et à l’instant, me vient une interrogation
Y avait-il un service de ramassage de poubelles
Moi qui se targue d’avoir bonne mémoire, je n’en ai souvenance
Et vous ???
La deuxième photo, si mes sœurs , dernières vivantes de la famille et moi, voyaient, elles ne pourraient que revoir EXACTEMENT par la tenue des deux personnes, leur petit frère et leur..papa quelles ont tant fait souffrir
Je n'ai JAMAIS cessé de regarder et d'envier le travail de mon père qui , rentrant le soir , se consacrer à sa terre....nourricière


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.