Le cauchemar est fini pour les réfugiés lensois mais à quel prix !
Les combats continuent dans une ville fantôme. Le 15 août 1917, les troupes canadiennes font une percée au nord-ouest et reprennent la côte 70, libérant les cités 11, 12 et 14. Le 21, c’est au tour des cités 4 et 9 d’être reprises.
Mais l’hiver est long, sans progression supplémentaire. Le front allemand tient encore plusieurs mois.
Au printemps 1918, les combats de rues au corps-à-corps font avancer les alliés jusqu’au boulevard des Écoles. Les Allemands sont retranchés au nord-est de la ville, entre la Grand-Place, le Grand Condé et le pont de Douai. Ils profitent des rares moments de calme pour détruire ce qui reste de la cité et poser des mines.
Les quelques immeubles restés debout s’écroulent, des explosifs sont jetés dans les égouts, les voies de communication, les lignes ferroviaires sont dynamitées. Lens n’est plus qu’un amas de ruine.
Fin août, l’avance continue, les Allemands ne tiennent plus que l’est
de Lens au niveau du pont de Douai. Ils sont constamment pilonnés. En
septembre, les Anglais sont à Avion. Le 3 octobre, l’armée allemande bat
en retraite en direction de Sallaumines et abandonne peu à peu la
ville, emmenant avec elle tout ce qu’elle peut.
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