La colère explose. La Compagnie de Courrières est accusée de négligences. L’ingénieur en chef Bar est pourchassé. Le directeur de la compagnie Lavaurs est accueilli par des huées et des « assassins ! » et doit rapidement partir ; la foule scande « Vive la révolution ! Vive la grève ! ».
Lamendin, maire de Liévin et délégué du vieux syndficat, prononce un discours violent : « Il faut que les responsabilités de cette effroyable catastrophe soient nettement établies … Dès maintenant, on peut dire que la Compagnie minière, guidée je ne sais par quel appât malsain, a commis la plus grande faute, le plus grand crime. » La foule applaudit. Lamendin répond : « N’applaudissez pas sur la tombe de nos chers morts ». Des drapeaux rouges sont posés sur les tombes. La Grève générale est lancée.
13 mars 1906, 12h30, Lens :
Les délégués mineurs des bassins du Pas-de-Calais, du Nord et d’Anzin sont réunis à la mairie de Lens. Basly est retenu à Paris par Clémenceau qui l’avise qu’il va être nommé ministre de l’Intérieur. En son absence, les délégués examinent la situation : la grève s’est étendue aux concessions de Lens, Liévin, Carvin.
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