Introduction :
Dans les articles suivants, je vais essayer de relater les grandes grèves de 1906 qui ont fait suite à la catastrophe de la Compagnie de Courrières.
Nul n’est l’objet de relater dans les détails cette catastrophe, d’autres nombreux sites l’ont déjà fait très bien. Je vais simplement vous faire part du résultat de mes recherches tant sur le net que dans les livres et revues qui ont parlé de cette grève, en essayant d’être le plus objectif possible car certaines de mes sources avaient des opinions très différentes sur cette grève en centrant le sujet sur Lens où les évènements ont été nombreux et importants.
Si vous constatez dans ces articles certaines erreurs ou imprécisions, ou si vous voulez ajouter quelque avis ou éclaircissement, n’hésitez pas à envoyer un commentaire, c’est gratuit et toujours instructif.
La une du petit Journal du 6 mai 1906.
Le contexte :
En 1906, la France est dans la tourmente, Armand Fallières est Président de la République depuis à peine 2 mois.
L’opinion française est occupée par les débats sur l’Affaire Dreyfus et la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Le 7 mars, c’est la chute du cabinet Rouvier, provoquée par la mort d’un manifestant lors d’émeutes consécutives aux inventaires des biens du clergé. Le 10 mars, jour de la catastrophe, il n’y a donc pas de gouvernement en place. Dans ce qu’on a appelé la Belle Epoque, il y avait surtout la misère, le chômage, la dureté de la condition paysanne et ouvrière. De nombreuses grèves se sont déclarées dans les mines du bassin depuis 1900 mais toutes ont été réprimées par les Compagnies et n’ont guère amélioré les conditions de travail des mineurs ni de vie dans les corons.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.