Voici, trouvé sur la bibliothèque numérique Gallica de la Bibliothèque nationale de France, la une du Petit Parisien du 24 octobre 1932 : « L’inauguration de l’hôpital de Lens par M. Herriot, Président du Conseil ».
Le journaliste y relate toutes les festivités organisées autour de cette inauguration et le texte des discours d’Alfred Maës, maire de Lens et de E. Herriot.
Dans son allocution, le Président du Conseil souligne le martyre enduré par la ville de Lens et ses voisines lors de la première guerre. « 55000 français reposent dans le cimetière de Lorette mais aussi 120 000 anglais. Quand une terre a reçu autant des corps, de sang, on peut croire que la mort la marquera pour toujours ».
Puis M. Herriot fait l’éloge des paysans qui ont « redonné à cette terre la vie » avant de souligner qu’il est un ardent défenseur de la paix et qu’il prône pour la réconciliation franco-allemande.
Enfin il lève sa coupe à la santé du Pas de Calais, de Lens et de son maire « modèle de droiture et de probité ».
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