Depuis les années 80, l’intérieur de la gare est souvent modifié pour répondre aux »normes standards » de la SNCF : presque plus de guichets, plus de service bagages-consigne, plus de salle d’attente, les grandes portes rondes sont définitivement closes et beaucoup moins de cheminots le plus souvent remplacés par des machines automatiques. Les fresques d’Auguste Labouret semblent perdues dans cet univers ou tout est de couleurs vives, où tout est ‘tape à l’œil’. Le voyageur ne se délasse plus dans la gare en attendant son train: aujourd’hui, il se précipite, il court sans même un regard sur ce qui reste du travail des artistes qui ont créé cet espace.
Autres effets des temps modernes : la cour et la halle des marchandises
qui longeaient la rue Jean Lestienne ont totalement disparu pour
laisser la place depuis février 2009 à la nouvelle gare routière.
Autre évolution un peu surprenante : avant les travaux de rénovation de
la place et de la gare routière, le local qui servait de halte au
tortillard de la ligne Lens-Frévent était devenu pour un temps et avant
sa démolition du bâtiment … une friterie !
Le triage aussi a été fermé : l’activité ‘marchandises’ de la SNCF ne correspondait plus aux besoins du monde actuel et coûtait trop cher à l’entreprise. Des tas de traverses usagées rappellent qu’avant, il y avait des voies ferrées à cet endroit. La végétation abondante dans les entre-voies prouve qu’il y a bien longtemps que les pas d’un cheminot ont foulé le ballast.
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