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jeudi 25 janvier 2024

Les gisements du Nord-Pas de Calais au début du XXe siècle

 Pointe occidentale de la série des bassins houillers sis au contact des massifs hercyniens et de la grande plaine nord-européenne, celui du Nord-Pas-de-Calais prolonge le Borinage belge. Entamée au XVIIIe siècle, son exploitation rattrape et dépasse celle du bassin de la Loire sous la monarchie de Juillet. Si le gros de la production régionale reste l’affaire du « vieux pays noir » avec, à sa tête, la puissante Compagnie d’Anzin, tous les gisements du Nord sont alors répertoriés. Les plus récents se situent plus à l’ouest, dans le Pas-de-Calais. Le premier sondage fructueux intervient à Oignies, au début des années 1840. À moins de 150 mètres de la surface, d’abord, la houille plonge ensuite vers l’ouest à plus de 400 mètres de profondeur. Les contours du nouveau bassin se précisent dans la seconde moitié du XIXe siècle, tandis que s’affirme sa première place à l’échelon national. Les vingt millions de tonnes extraites à la veille de la Première Guerre mondiale – la moitié du total métropolitain – indiquent une production plus de trente fois supérieure à celle de 1860. L’irrégularité des couches vient de la géologie tourmentée du Pas-de-Calais. Globalement moins élevée que dans les autres grandes régions minières, l’épaisseur des veines atteint 2,20 mètres à Beaumont, mais ne dépasse le mètre que dans la moitié des mines exploitées par la Compagnie de Lens, sans commune mesure avec les 10 mètres des gisements britanniques des Midlands. Les disparités affectent aussi la fréquence du grisou, le pendage des couches. Il faut encore compter avec la nature des roches environnantes, du double point de vue contradictoire de la résistance et de la perméabilité. La sécurité des hommes et les coûts d’exploitation se ressentent de la combinaison de ces divers facteurs.

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