Le Bassin Salifère Lorrain
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La Lorraine dispose, parmi ses richesses naturelles, d'un gisement de sel gemme, dont l'origine géologique est liée à l'invasion de la mer et des phénomènes d'évaporation intervenus à l'ère secondaire (Muschelkalk et Keuper). Ce gisement s'étend sur quelques 200 km depuis Dieuze-Lunéville, à l'Est, où il est peu profond, jusqu'en Champagne, à l'Ouest, où il atteint alors une profondeur de 1500 m.
Connu depuis l'antiquité sous forme de sources salées, le gisement de sel n'a été exploité de manière industrielle qu'à partir du 19e siècle. En 1819, on découvrit que le sel gemme était à 60 mètres de profondeur à Vic-sur-Seille. Le gisement lorrain se divise en deux grands bassins : Nancy (54) et Dieuze-Sarralbe (57) ; seul le bassin de Nancy est encore exploité de nos jours par les sociétés Solvay, Novacarb, Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l'Est (CSME) et Saline d'Einville.
A Varangéville, la CSME extrait le sel dans la mine Saint-Nicolas, dernière mine de sel encore en activité en France (une des toutes dernières mines françaises...) ; ce sel n'étant pas assez pur pour être utilisé dans l'industrie chimique, il est exclusivement destiné au déneigement.
Le sel est aussi extrait par dissolution in situ (injection d'eau douce et soutirage de la saumure) et utilisé entre autre pour la fabrication de carbonate et bicarbonate de soude (usine Solvay à Dombasle). Deux anciens chevalements de sondage en bois sont toujours visibles, à Varangéville et à Einville-au-Jard.
Source : http://www.lorraine.developpement-durable.gouv.fr/
La Lorraine dispose, parmi ses richesses naturelles, d'un gisement de sel gemme, dont l'origine géologique est liée à l'invasion de la mer et des phénomènes d'évaporation intervenus à l'ère secondaire (Muschelkalk et Keuper). Ce gisement s'étend sur quelques 200 km depuis Dieuze-Lunéville, à l'Est, où il est peu profond, jusqu'en Champagne, à l'Ouest, où il atteint alors une profondeur de 1500 m.
Connu depuis l'antiquité sous forme de sources salées, le gisement de sel n'a été exploité de manière industrielle qu'à partir du 19e siècle. En 1819, on découvrit que le sel gemme était à 60 mètres de profondeur à Vic-sur-Seille. Le gisement lorrain se divise en deux grands bassins : Nancy (54) et Dieuze-Sarralbe (57) ; seul le bassin de Nancy est encore exploité de nos jours par les sociétés Solvay, Novacarb, Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l'Est (CSME) et Saline d'Einville.
A Varangéville, la CSME extrait le sel dans la mine Saint-Nicolas, dernière mine de sel encore en activité en France (une des toutes dernières mines françaises...) ; ce sel n'étant pas assez pur pour être utilisé dans l'industrie chimique, il est exclusivement destiné au déneigement.
Le sel est aussi extrait par dissolution in situ (injection d'eau douce et soutirage de la saumure) et utilisé entre autre pour la fabrication de carbonate et bicarbonate de soude (usine Solvay à Dombasle). Deux anciens chevalements de sondage en bois sont toujours visibles, à Varangéville et à Einville-au-Jard.
Source : http://www.lorraine.developpement-durable.gouv.fr/
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