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samedi 24 février 2024

Fosse 2/2bis/2ter

 Fosse 2/2bis/2ter des Mines de Marles

En réalité une fosse 1, avaleresse,  a été foncée en 1853 à Marles les Mines à 4,50 m de diamètre mais lorsque le puits atteint 55 m, l’eau s’infiltre et détruit le cuvelage (1854). Cette fosse était située à proximité de l'actuel puits 2. Le puits est abadonné.

marles13.JPG

Stèle Fosse 1 avaleresse

Reconstruction du puits 2

On recommence un autre puits 2, fosse Saint Emile, en référence à Emile Raimbeaux, à 50 m de là en 1854. Le passage des eaux est aussi très délicat mais on arrive à établir l’accrochage dans le terrain houiller à 83 m de profondeur. Pourtant dès 1865, après 7 ans d’exploitation, une venue importante d’eau se produit. Le 28 avril 1866, le cuvelage se déforme sous la pression des eaux à 55 m de profondeur. 

Puits 2

Puits 2 bis


puits 2bis, 2 ter en 1900

 

Le 3 mai la fosse s’effondre en laissant un cratère de 30 m de diamètre. Les terrains autour de la fosse n'étaient pas assez consistants. L'effondrement entraîne le chevalement, la machine d'épuisement et une partie du bâtiment d'extraction. Les accrochages de la fosse étaient à -175 et -285 m.


 

Puits 2bis 2ter modernisés

En 1907, la compagnie reprend le déblaiement de la fosse effondrée. Le travaux sont finis en 1908 mais l’extraction ne reprendra qu’en 1917 après avoir servi à l’aérage du 2 bis. Le 2bis est foncé en 1910 mais, pour cause de guerre, les travaux seront terminés en 1917. Les accrochages sont situés à 198, 263, 382, 495, 615 et 790 m de profondeur. Le diamètre du puits est de 5.08 puis 5.5 m. Le 2 ter est ajouté en 1917. Le nouveau site est mis en exploitation en 1921. Le diamètre du puits 2 ter est de 5.08 m, les accrochages situés à 142, 263, 382, 495 et 615 m de profondeur.

Les puits 2 bis et 2 ter en 1949

Les puits 2 bis/2 ter ne sont pas sur le même carreau que le puits 2. Ils sont situés plus au sud. Ces 2 puits assurent l’extraction tandis que le 2 sert au service et à l’aérage. Les travaux de modernisation commencent en 1951.

Dynamitière

Vieux 2 actuel

Le vieux 2 (ancien puits 2) est remis à l’extraction et le reste de l'exploitation remonte par l’étage 425 du 2 ter. Le 2 bis est équipé de cages à 8 berlines de 3000 L, d’une machine d’extraction de 4200 Ch, en remplacement de la vieille machine à vapeur ainsi qu'un nouveau chevalement. Le puits passe de -263 à -495 m.

Entrée 2bis-2ter en 2014

Départ mise à terril en 2013

A la remise en route du 2 bis c’est au tour du 2 ter de s’arrêter pour être modernisé de la même façon. La fosse est prête en 1955. Le lavoir adjacent est modernisé pour traiter les grains de 20 à 120 mm. Les fines sont traités au lavoir de Choques. En 1961, la fosse reprend l’extraction du puits 3 puis du 6. En 1962, le 2 est accroché à -800 m pour une recette à -794 m. En 1963, la fosse 5 est concentrée sur le 2. Pourtant le nouvel étage -794 se révèle décevant. La production est progressivement réduite. Le 29 mars 1974, la fosse extrait sa dernière gaillette. Le puits 2 (506 m), le 2 bis (825 m) et le 2 ter (647 m) sont remblayés la même année. Les installations sont démantelées et les chevalements tombent en 1977-1978. Il ne reste aujourd’hui que le vieux 2 et sa salle des machines, le départ de la mise à terril, le portail d'entrée de la concentration et la dynamitière.

Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM

29 MARS 1974 : LA FIN DU CHARBON À MARLES-LES-MINES

C’est en 1852 que débutent les premiers sondages dans la région de LILLERS et la découverte du charbon au sud de la ville fait l’objet d’une demande en concession de M. Emile RAIMBEAUX, propriétaire des Mines du Grand Hornu en Belgique. Le fonçage du puits n°1 de 4,50 m de diamètre commence en 1853 à MARLES-LES-MINES. Lorsqu’on est descendu de 55 m, le cuvelage s’écroule et les travaux doivent être abandonnés. Le nouveau puits n°2 est foncé à 50 m du premier et l’extraction commence enfin en 1858 aux étages - 175m et - 225 m mais il faut pomper beaucoup d’eau en permanence. Le 28 avril 1866, la pression trop forte du liquide fait céder le cuvelage dont la base se situe à - 83 m. Un torrent d’eau s’engouffre dans le puits et malgré les efforts des hommes, l’issue est inévitable et tout s’effondre (chevalement, bâtiment des machines, matériel du jour) ; un cratère de 35 m de diamètre s’est formé, celui-ci semble avoir impressionné Emile ZOLA qui est en train d’écrire Germinal et qui s’inspirera de ses observations pour raconter l’effondrement de la fosse Voreux de son roman à la suite d’un sabotage. Aucune perte humaine n’est à déplorer à MARLES mais la perte de la fosse est une catastrophe financière.

Heureusement pour la Compagnie, le puits n°3 foncé à AUCHEL (à la limite de LOZINGHEM) en 1862 et productif en 1863 (tout le personnel du 2 y a été muté), le puits n°4 dans la même commune (Bois Rimbert) foncé en 1867 et productif en 1870 puis le puits double n°5 à la limite de CALONNE-RICOUART foncé en 1875 et productif en 1876 permettent de tenir le choc. De 1858 à 1866, on a quand même extrait 438 000 t de charbons flénus de la fosse 2. Celle-ci est laissée à l’abandon puis remise en état en 1908. A partir de 1917, elle sert pour l’aérage du 2 bis puis du 2 ter (nouveaux puits à moins d’un km au sud opérationnels en 1917 pour le premier et 1920 pour le second). Pendant le premier conflit mondial, les fosses de la Compagnies de MARLES ne sont pas touchées par les combats ; elles sont même exploitées de façon très intensive car tout l’est du bassin est en territoire ennemi et la plupart de ses puits seront détruits en 1918. Jusqu’à la remise en œuvre de ceux-ci, dans l’entre-deux guerres, beaucoup de charbon sortira des Mines de MARLES et ce sont donc elles qui seront les plus vite fermées lors de la récession après 1950.

marles226.jpg

A la nationalisation en 1946, la fosse 2 qui est la plus productive du Bassin (2900 t/j) et ses trois puits intègrent le Groupe d’AUCHEL et on la choisit en 1949 pour être le grand siège de concentration pour l’extrême ouest du bassin ; la modernisation doit avoir lieu au 2 bis et au 2 ter. Pendant la durée des travaux jusqu’en 1952, le puits n°2 (dit "Vieux 2") redevient opérationnel pour l’extraction et le service. Progressivement, tout le champ exploitable de l’ancien Groupe d’AUCHEL est rattaché au "Grand 2" : fosse 3 d’AUCHEL en 1960, fosse 6 de CALONNE-RICOUART en 1961, fosse 5 d’AUCHEL en 1963.


 

Le nouveau siège 2 a alors trois étages d’extraction : - 495 m, - 615 m et - 794 m au 2 bis depuis 1962. La capacité d’extraction avoisine les 5000 t/j de charbon net en 1962. Au 1er juin 1963, on compte 3139 mineurs de fond et plus de 300 personnes au jour. Malgré les travaux d’approfondissement au 2 bis, c’est l’étage - 615 m qui assure encore 77,4% de la production en 1971 : entre les mois de septembre 1970 et octobre 1971, en 263 jours de marche, on a obtenu des résultats spectaculaires avec 394 313 t nettes extraites  dans les tailles 56 et 59 (deux veines d’ouverture 0,80 m séparées par une bande de terres de 20 à 70 cm, avancement de 5 m/j en moyenne et rendement journalier de 14,7 t/homme). Pendant ce temps, à - 794 m, les résultats des sondages sont très décevants et la fin du Grand 2 devient inéluctable. Les dernières gaillettes remontent le vendredi 29 mars 1974. De 1858 à 1974, on a extrait en tout 45,74 millions de t de charbon du sous-sol du siège 2.

Le puits n°2 (chevalement et salle des machines) a été racheté par la commune de MARLES LES MINES en avril 1979 et retapé pour servir de Musée de la Mine aujourd’hui ; des visites sont possibles les mercredis et samedis de 15h à 17h : 03 21 62 50 72 (Musée) ou 03 91 80 07 10 (Mairie de MARLES). Les installations du 2 bis - 2 ter ont été détruites en 1977-1978. De l’avis de tous les mineurs, le siège de concentration n°2 d’AUCHEL à MARLES LES MINES était l’un des plus beaux de France tant pour la symétrie des bâtiments d’extraction que pour le cadre verdoyant et vallonné (vallée de la Clarence) dans lequel il avait été implanté. Sur l’emplacement du site minier, se trouve aujourd’hui une usine du groupe équipementier Faurecia (filiale de PSA) qui emploie 130 personnes.

PHOTOS DES ANNÉES 60-70

AUJOURD’HUI

Le vieux 2 aujourd’hui Musée de la Mine à MARLES.

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