sur ce blog:VILLE LENS ,LES MINES62/59:RCL se trouve les anciennes photo de lens etant enfant de lens et les photo des fosses et travail de mon pere qui etai mineur:FIER DE CETTE VILLE ET METIER DE MON PERE,inscrit a la protection DMCA .com à mon site blog et si quelqu'un vole un de mes contenues pour mettre sur son blog ou site web, avec lui j effectuerai le service de suppression des sites et blogs copieurs ainsi que les serveurs bloqueurs: SUR MON SITE BLOGS FACEBOOK LENS ,MINE SOUVENIR VOUS Y TROUVERAI LA MEME CHOSE A L IDENTIQUE QUE SUR BLOGGER ET GOOGLE

Share this

social

dimanche 11 février 2024

Histoire

 

 Chronologie

La plupart des bassins français, à l'exception de la Lorraine, produisent dès le milieu du XVIIIe siècle, mais les questions patrimoniales et l'enclavement les pénalisent. L'Escaut belge et Rive-de-Gier, en multipropriété, dominent, grâce au Canal de Givors (1780) et à celui de l'Oise à l'Escaut (1815), assurant les livraisons. Sur fond de spéculation mondiale et de retard français, tant en matière d'extraction que de débouchés (fonte au coke, verreries), la Compagnie d'Anzin s'élève en 1789, devançant Le Creusot et Rive de Gier, pénalisés par leurs canaux trop chers ou en retard. Les bassins de la Loire et du Nord ne prennent leur dimension vers l'ouest qu'à partir des années 1840, avec les chemins de fer, qui permettent les livraisons et dopent la demande mondiale. Dans les années 1860, les mines du Nord passent devant celles de la Loire puis augmentent de 50 % leur extraction dans les années 1870, grâce aux technologies en grande profondeur venues d'Amérique, avec le Puits Hottinguer du Creusot, qui atteint pour la 1re fois 623,2 mètres en 1878. Le XXe siècle voit l'extraction se professionnaliser dans le nord, avec des investissements plus généreux, mais le bassin restera hors service entre 1918 et 1924 à cause des destructions allemandes, et les autres doivent y suppléer.

 

Le billet 10 francs Mineur de 1941

 undefined 

 

Un four à charbon de la saline de Saulnot (Heinrich Schickhardt, 1593)

  undefined 

 

Représentation d'un baritel en 1650 

  undefined

  • 1230 : exploitation par les moines de l'abbaye de Cendras dans les mines de charbon des Cévennes.
  • 1267 : premier acte attestant la vente d'un droit de quart dans une mine du bassin houiller de la Loire.
  • 1589 : la houille keupérienne de Corcelles est utilisée pour la première fois afin d'évaporer de la saumure, à la saline de Saulnot en Haute-Saône.
  • 1660 : des affleurements de houille sont découverts dans le Boulonnais.
  • 1689 : construction de l'un des premiers baritels pour l'extraction de la houille à La Machine (Nièvre).
  • 1720 : la première veine de houille du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est découverte à la fosse Jeanne Colard, à l'issue d'une campagne de recherche.
  • 1749 : création de la Verrerie de Michel Robichon à Givors, 200 salariés.
  • 1756 : les mines d'Anzin emploient 1 000 personnes. La production est de 102 000 tonnes, depuis 1716, 22 fosses ouvertes sur le territoire de Fresnes-sur-Escaut.
  • années 1760 : 300 mineurs à la Compagnie des mines de Montrelais, puis 600 à 700 dans les années 1780.
  • 1763 : le lyonnais, François Zaccharie lance les travaux du Canal de Givors.
  • 1764 : Pierre-François Tubeuf chargé de l'exploitation de la mine de charbon Cransac dans le Rouergue.
  • 1767 : concession des mines de charbon accordée à François de la Chaise au Creusot.
  • 1768 : le baron de Venterol fait creuser des galeries à La Mure, qui deviendront les Houillères du Dauphiné.
  • 1769 : une demande d'exclusivité sur l'exploitation du charbon de Blanzy est accordée à François de la Chaise.
  • 1773 : Pierre-François Tubeuf obtient la concession pour 30 ans des mines du Gard dans la région d'Alès.
  • 1773 : Juvénal d'Harville fonde la future Compagnie des mines d'Aniche.
  • 1770 : l'arrêté du Conseil d'État autorise une concession sur la rive droite de l'Escaut près de Valenciennes.
  • 1780 : achèvement du Canal de Givors.
  • 1782 : manufacture de canons royale au Creusot. Le négociant stéphanois Christophe Guillaud trouve Saint-Étienne mieux situé, à plus faible coût.
  • 1787 : la Compagnie de Carmaux emploie 200 personnes, creuse à 120 mètres.
  • 1789 : hausse de 20 % des cours en dix ans, la compagnie des mines d'Anzin, avec 27 puits, 12 machines à vapeur, 600 chevaux et 4 000 ouvriers assure le tiers de la production française.
  • 1800 à 1815 : production de 200 000 à 220 000 tonnes pour Anzin, entre 15 000 et 25 000 tonnes pour Aniche.
  • 1810 : le canal de Saint-Quentin, entre l’Oise et l’Escaut, facilite l’arrivée de houille du Nord et d’outre-quiévrain à Paris.
  • 1812 : travaux cartographiques de Louis-Antoine Beaunier, sous-sol du bassin de la Loire découpé en 64 concessions. Les mines emploient alors entre 300 et 400 hommes autour de Saint-Étienne, un peu plus du double sur l'ensemble du bassin.
  • 1815 : la production de charbon décolle en Loire, elle sera multipliée par 4 en 25 ans.
  • 1820 : l'activité dopée par la perte des départements belges et la Roer.
  • 1822 : projet fragile du canal latéral à la Loire entre Briare et Digoin, qui ignore Saint-Étienne et Roanne.
  • 1827 : ouverture de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon.
  • 1831 : Rive de Gier compte une trentaine de verreries, dont 12 consacrées à la fabrication de verre à vitres, qui emploie 1 200 personnes.
  • 1831-1836 : hausse du prix du charbon, forte demande sur les concessions.
  • 1830 : Anzin à 392 800 tonnes, puis en 1835 à 505 700 tonnes, en 1838 à 590 000 tonnes et en 1840 à 648 100 tonnes (+70% en 10 ans).
  • 1830 : Aniche à 39 000 tonnes puis 19 000 en 1840 (-55 %).
  • 1836 : la production de charbon en Loire dépasse le million de tonnes.
  • 1838 : Douchy fournit 101 150 tonnes après 77 137 tonnes en 1836.
  • 1840 : le bassin forézien est le 1er de France: 2 400 mineurs, 86 puits, appartenant à 17 compagnies.
  •  : 1re grève des mineurs.
  • 1844 : coalition des mineurs de Rive-de-Gier.
  •  : formation d'un trust : la Compagnie des Mines de la Loire née de la fusion de la Compagnie Générale des Mines de la Loire et la nouvelle Compagnie des Houillères de Saint-Étienne.
  • 1851 : 33 % du charbon produit en France vient du bassin de la Loire contre 22 % dans le Nord.
  • 1859 : les 2 bassins, Nord et Loire, sont à égalité avec 2 millions de tonnes.
  • 1865 : François-Félix Verdié lance à Firminy la production du procédé des frères Martin pour le rail.
  • 1873 : la production de charbon en Loire atteint 3,3 millions de tonnes, le Nord est 2,4 pour les 3 premières compagnies
  • 1871 : le puits Hottinguer des houillères d'Épinac atteint 618 mètres, nouveau record français.
  • 1880 : Déclin général de la production de charbon et de verre en Loire.
  • 1880 : Anzin, plus grand établissement de mines au monde, passe de 1 760 000 tonnes en 1870, à 2 380 000 tonnes soit 66 % de la production totale du Bassin du nord, avec 15 000 ouvriers, logés dans 2 500 maisons.
  • 1880 : Aniche, 3 500 ouvriers dans 750 maisons, passe de 447 000 tonnes en 1870, à 624 000 tonnes en 1874, mais par manque de débouchés revient à 606 000 tonnes.
  • 1880 : grâce à Noeux, Vicoigne est passée de 236 000 tonnes en 1870 à 580 000 tonnes.
  • 1880 : l'Escarpelle est passée de 143 000 tonnes en 1870 à 285 000 tonnes.
  • 1900 : Le puits Arthur-de-Buyer des houillères de Ronchamp premier à dépasser les 1 000 mètres de profondeur en France.
  • 1906 : Catastrophe de Courrières.
  • 1910 : 7 000 mineurs à Decazeville (Aveyron) puis 5 000 en 1945.
  • 1910 : le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais produit les deux tiers du charbon français.
  • 1917 : Bruay passe de 2,7 millions tonnes en 1913 à 3,15 millions en 1915 puis 4,6 millions en 1917.
  • 1917 : 1,13 million de tonnes extraites à Decazeville (Aveyron).
  • 1918 : les allemands détruisent 18 des 19 puits du Nord-Pas-de-Calais, 800 km de voies et 103 ouvrages d'arts ne sont plus utilisables.
  • 1925 : la reconstruction s'achève, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais reprend sa première place de producteur de houille.
  • Entre-deux-guerres : la production en Loire atteint son apogée avec plus de 4 millions de tonnes.
  • 1929 : la production culmine à 49 millions de tonnes puis s'effondre. Ce niveau n'est retrouvé qu'après-guerre.
  • Occupation : les grands bassins miniers industriels fournissent leur charbon en priorité à l'Allemagne, pour maintenir une économie locale et faire face aux pénuries plusieurs petits gisements de nature plus artisanales sont remis en exploitation, le plus souvent à l’initiative du BRGG (ancêtre du BRGM), car ils échappent au contingentement de l'occupant (ex : houillères de Littry, du Boulonnais, de Vy-lès-Lure, de Gémonval, de Grozon...) des recherches importantes sont également menées dans le Briançonnais.
  • 1941 : grève de cent mille des cent-quarante-trois mille mineurs du Nord.
  • 1946 : Nationalisation des Houillères françaises en Charbonnages de France.
  • 1948 : grève des mineurs de 1948.
  • 1958 : 3,3 millions de tonnes produites avec 20 000 ouvriers sur l'ensemble du bassin houiller d'Alès.
  • 1974 : Catastrophe de Liévin.
  • 1975 : dans le nord, production de 7,7 millions de tonnes, soit 1,3 million de tonnes en moins que l'année précédente.
  • 1990 : Fin de l'épopée minière du Nord-Pas-de-Calais à la fosse no 9 de Oignies.
  • 2004 : Fin de l'extraction houillère en France au siège de La Houve en Moselle.
  • 2007 : Liquidation de Charbonnages de France.
  • 2012 : le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. 
 
La catastrophe de Courrières illustrée par Le Petit Journal le 10 mars 1906
 
undefined 
 
 
La fosse no 4 des mines de Lens à Lens détruite à la fin de la Première Guerre mondiale
 
 undefined

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.