sur ce blog:VILLE LENS ,LES MINES62/59:RCL se trouve les anciennes photo de lens etant enfant de lens et les photo des fosses et travail de mon pere qui etai mineur:FIER DE CETTE VILLE ET METIER DE MON PERE,inscrit a la protection DMCA .com à mon site blog et si quelqu'un vole un de mes contenues pour mettre sur son blog ou site web, avec lui j effectuerai le service de suppression des sites et blogs copieurs ainsi que les serveurs bloqueurs: SUR MON SITE BLOGS FACEBOOK LENS ,MINE SOUVENIR VOUS Y TROUVERAI LA MEME CHOSE A L IDENTIQUE QUE SUR BLOGGER ET GOOGLE

Share this

social

jeudi 29 février 2024

Le Bassin Ferrifère Lorrain

 Le bassin ferrifère s'étend à l'ouest d'une ligne Thionville-Metz-Nancy, sur une distance de 100 km environ, du Nord au Sud, entre la frontière belgo-luxembourgeoise et Neuves-Maisons, et sur 20 à 30 km d'Est en Ouest. La pointe annuelle de production a été atteinte au milieu des années 70, avec près de 55 millions de tonnes de minerai extraits. Dans ce bassin, 252 concessions avaient été octroyées pour l'exploitation de ce qu'il était convenu d'appeler la «minette» de Lorraine, cette dénomination étant en relation avec la teneur en fer relativement faible du minerai. Le minerai de fer lorrain est de type oolithique, c'est-à-dire caractérisé par de petits grains de quelques dixièmes de millimètres, appelés « oolithes », généralement constitués d'oxydes hydratés et liés entre eux par un ciment interoolithes dont les composants essentiels sont du calcaire et de la silice. La couleur des oolithes varie du jaune-brun, au rouge, gris ou vert noir. Cette particularité a conduit à désigner, dans beaucoup de sites d'exploitation, les couches par leurs couleurs représentatives. La teneur moyenne en fer des couches exploitées est de l'ordre de 30 à 35%. Pour des raisons à la fois techniques et économiques, le nombre de couches exploitées dans le bassin ferrifère a généralement été limité à deux. L'extraction de la minette s'est achevée le 30 juillet 1997 à la mine des Terres Rouges à Audun-le-Tiche.

Source : http://www.lorraine.developpement-durable.gouv.fr/

Pour accéder au minerai, les exploitations étaient soit des mines à flanc de coteau (Nancy, Longwy et bassin Nord) soit des puits surmontés d'un chevalement (bassins Sud, Centre et Nord). Sur les nombreux chevalements du bassin ferrifère, il n'en reste plus que 3 aujourd'hui : celui de la mine de Bassompierre à Aumetz, transformée en musée de la mine, celui de la mine des Terres Rouges à Audun-le-Tiche (le carreau a été récemment démoli mais le chevalement a été préservé) et enfin celui de la mine d'Errouville à Crusnes.

Les informations historiques présentées sur cette page proviennent essentiellement de l'ouvrage de Francis Navet «Lorraine : les mines de fer»

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.