Le bridage de veine
Le bridage de veine avec les
ANTI-DEFLANQUEMENT
L’ANTI-DEFLANQUEMENT ou bride-veine, on encore, pour parler le langage de ses utilisateurs : le « bidule ».
Cet appareil a été introduit dans les tailles du Groupe de Bruay, en 1957, pour parer au danger des chutes de blocs détachés du front.
Au siège 5 de Bruay, en taille 73 de 40è, une installation ANTI-DEFLANQUEMENT |
C'était, à l’origine, une équerre constituée par des éléments de cadres récupérés et suspendue par un crochet a l’extrémité de la rallonge. Ce premier type d'appareil était assez lourd, difficile à accrocher, et il nécessitait souvent, pour être efficace, un garnissage important pour maintenir la veine.
Un appareil est tout d'abord adapté sur une rallonge articulée, puits un deuxième sur la rallonge voisine |
L'anti-déflanquement utilisé maintenant est beaucoup plus léger ; il se suspend par une simple clavette, et surtout il coulisse pour venir s'appuyer au front, même s'il est éloigné de 60 centimètres du bout de la rallonge. Ce coulissement présente l'avantage de permettre le bridage de la veine après la première passe d'une haveuse a tambour : les ouvriers sont ainsi protégés pendant le nettoyage entre le blindé et le front. Après la deuxième passe, les nouvelles rallonges sont posées et l'anti-déflanquement reprend sa place contre le front.
Une bille plate, introduite entre les deux appareils et le front, maintient solidement la veine |
Les anti-déflanquement sont posés en descendant pour que la pente ne les entraîne pas quand ils sont en place. Que la pente soit de droite à gauche ou de gauche à droite, le même appareil est toujours valable.
Il suffit, en effet, de faire passer d'une branche sur l'autre le coulisseau qui porte la clavette pour inverser le sens d'utilisation.
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