Le soutènement marchant
Le soutènement qui marche au siège 3 de Bruay
Avance d'une pile
Avant la création du soutènement marchant les Houillères ont utilisé des soutènements métalliques puis des soutènements pneumatiques. Seules les piles étaient ainsi mécanisées mais l'avancement journalier restait faible (1 ou 2 m). L'avancement des piles nécessitait du temps et des efforts pour le mineur. L'installation du soutènement marchant permet de tripler le rendement en exploitation. La première installation du bassin est effectuée au siège 3 de Bruay dans une taille de 100 à 140 m de long. Le soutènement est de marque COMENI.
Le soutènement est composé de deux vérins verticaux « étais » reliés entre eux par un vérin horizontal le tout alimenté par un groupe moto-pompe. Les deux vérins verticaux reposent sur un grand socle et sont surmontés d'un large chapeau. Les vérins verticaux avancent l'un après l'autre en prenant appui sur celui qui reste fixe. C'est le vérin horizontal qui permet cette avancée. L'arrachage d'un morceau de charbon de 50 cm sur toute la longueur de la taille se fait en 6 m/min soit 200 à 300 T/h avec une haveuse SAGEM de 135 Ch.
Le déplacement des piles se fait ensuite une par une à une (1 min chacune). Le mineur préposé au soutènement (biduleur) abaisse au moyen d'une manette l'étai vertical qui avance de 50 cm poussé par le vérin horizontal. Le vérin vertical resserre le soutènement au toit. C'est ensuite à la pile suivant de faire la même opération. Les terrains libérés en arrière s'effondrent : c'est le foudroyage. Le vérins peuvent supporter 40 T mais ils sont serrés à 13 T avec une course utile 0,40 m. Les étais ont une amplitude de hauteur variant de 0,75 à 1,15 m mais des rehausses de 20,40 et 60 cm peuvent être installées en complément.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.