1825-1829
1825-1829 Mines d'Anzin
> Vedette : 1825-1857 La sentinelle profondeur atteinte 196 m.
> Turenne : 1826-1887 Denain ( cf l’article associé)
> Villars : 1826-1895 Denain (cf article associé)
> Pauline : 1826-1867 La sentinelle Le puits atteint le houiller à 77 m et sera profond de 208.50 m.
> Ernest : 1826-1894 La sentinelle Le puits a 3,80 m de diamètre et atteint le houiller à 80 m de profondeur. le fonçage a été très court (8mois) et le retour d'air est assuré par les fosses réussite et Demézières. Le puits atteindra 387m et fermera en 1894 après avoir extrait 617000 T. Le gisement a été repris par la fosse Réussite. Une cité a pris la place de l'ancien carreau.
> Bayard : 1829-1887 Denain profondeur atteinte 251 m.
La fosse est décidée en mai 1829. Le fonçage est entrepris le 12 juin à 2.6 m de diamètre. Un avant-puits est creusé à l'aide d'un treuil à bras jusqu'à la tête des eaux (12.80 m) puis par un bâtiment à molettes avec un manège à chevaux. Le cuvelage est monté par morceaux avec picotages. A 42.8 m, la dernière trousse ferme le cuvelage. Un petit puits parallèle est foncé à 2 m de diamètre dans lequel on installe deux pompes à bras. La première veine -Belle et Bonne- est découverte à 83 m. Un accrochage est établit puis un autre à 95 m. L'approfondissement du puits se poursuit pendant l'installation d'une machine d'extraction. La veine Périer est rencontrée à 120 m, puis à 151 m la veine Gailletteuse. En 1832, trois étages sont en service : 83,95 et 151 m. Le puits est approfondi à 188 m. En 1833, des émeutes surviennent et la main d’œuvre se raréfie. La production reprend en 1834 mais on se rend déjà compte que les veines sont faibles. La veine Belle et Bonne (qui n'est autre que la veine Président) se trouve épuisée lorsque le nouvel étage dans la veine renard à 208 m est ouvert. Cette veine reste aussi décevante avec des difficultés d'exploitation, notamment des dressants. On ouvre un autre étage à 226 m. L'extraction est à son apogée en 1842 avec 32386 tonneaux. Cet essor est stoppé en 1843 car son charbon est trop sulfureux pour les fours à coke. La fosse est au chômage. Le puits est ravalé à 251 m qui fut le dernier étage. On recherche d'autres veines mais sans succès. On tire encore quelques tonneaux des veines exploitables en 1848 puis le chômage devient définitif. En 1852, les dégagements de grisou envahissent les travaux de Turenne alors on y installe un ventilateur Fabry associé à un foyer d'aérage pour assurer l'aréage en cas d'avarie de l'unique ventilateur. Après le coup de grisou de la fosse Turenne le 9 février 1865, un ventilateur Lemielle remplace le Fabry. En 1876, un dernier sursaut est donné à la fosse et un ventilateur Guibal est placé sur le puits Ernestine pour assurer l'aérage. Le puits Bayard n'ayant plus de fonction d'aréage est remblayé le 1er octobre 1887 à l'arrêt de Turenne. Un serrement est effectué à 65 m puis un second à la surface. Le puits est totalement remblayé.
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