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dimanche 18 août 2024

Lens en noir et blanc

 



Ces diaporamas ont été réalisés au format « GIF » à l’aide d’un petit logiciel facile à trouver gratuitement sur Internet (pas de risques avec HADOPI). Il s’agit donc d’une succession de photos montées les unes derrières les autres afin de produire cette présentation. Toutes les photos doivent être de même dimension. En cliquant sur un diaporama, vous pouvez aussi le voir seul et en plus grand dans une nouvelle page. 

Certaines photos sont d’origine, d’autres ont été retouchées pour les passer de couleurs en noir et blanc ou recentrées sur ce que je voulais mettre en valeur. Les images ne sont pas classées, c’est volontairement pour démontrer que Lens, c’était la mine, les corons mais mais aussi plein d’autres choses dans un mélange original des genres !

Alors, promenez vous dans le Lens des années 50 à 70 avec cette série de plus de 150 photos: « Lens en noir et blanc ».

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 En 1879, E. Vuillemin publiait une étude sur le bassin houiller du Pas de Calais. Celle ci nous permet de retracer les premiers pas de la Compagnie des Mines de Lens.

En 1849, après la découverte par M. Mulot d’un gisement de houille à Oignies, Messieurs Casteleyn, Tilloy et Scrive, grands industriels très intéressés par l’exploitation du charbon qui pouvait rapporter gros, entreprirent, le 9 juillet de la même année, un sondage infructueux à Annay.

Voyant que la Compagnie de Vicoignes effectuait un sondage positif à Loos-en-Gohelle, ils en entreprirent un nouveau dans les bois de Lens, à la jonction des Chemins de Grande Communication n° 33 et 43 (qui allaient devenir plus tard les Routes de La Bassée et de Béthune). En décembre 1850, ils y trouvèrent enfin de la houille. C’est à cette période que des actionnaires de la Compagnie de Courrières vinrent rejoindre la société de recherche de Lens.

Mais, ces industriels ne savaient quel parti tirer de cette découverte, n’étant pas du «monde du charbon» et hésitaient à engager dans l’affaire des sommes considérables de leurs deniers personnels.

Il s’adressèrent alors à la Compagnie de Vicoigne qui avait commencé l’exploitation d’une fosse à Noeux (qu’on appelait pas encore Noeux-les-Mines). Celle ci, moyennant une remise sur les actions de Lens, avançait 500 000 francs et fournissait son matériel et son personnel pour creuser la première fosse de Lens.

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Elle fut ouverte en 1852. C’est le Maître-Porion Dumont, de la Compagnie de Vicoigne, qui entreprit les travaux. La houille fut rencontrée à 145 mètres de profondeur. Après quelques difficultés de jeunesse, cette fosse devint très productive. Dès 1854, on y produit 10 000 tonnes de charbon d’excellente qualité (puis 38 000 tonnes en 1855 et 62 000 en 1856).

Plus rien ne s’opposait alors à la création de la Compagnies des Mines de Lens. Elle remboursa les 500 000 francs à la Compagnie de Vicoigne et émis ses propres actions. Elle fut constituée le 12 février 1852 avec un fond social de 3 millions de francs divisé en 3000 actions de 1000 francs.

Les actionnaires sont au nombre de neuf : MM. Casteleyn, Scrive-Labbé, Tilloy, Désiré Scrive, F. Destombes, E. Grimonprez, Deschamps-Crespel, Barrois et Lebas.

Ils firent un premier versement de 300 francs par actions. Les 700 francs restant, pouvant être appelés plus tard, ne furent jamais versé : la Compagnie engageant les nouveaux travaux avec ses fonds propres.

En 1853, un décret donne à la Compagnie une concession de 6031 hectares aux quels on ajouta 208 hectares dix ans plus tard par une extension vers Liévin.

La fosse 1 reçut le nom de M. Casteleyn et fut donc ouverte en 1852. En 1857, on ouvrit une deuxième fosse au lieu-dit du Grand Condé (dont l’exploitation commença en 1859).

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Puis une troisième en 1858 à Liévin. Elle est appelée Saint Amé et commence son exploitation en 1860.

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D’autres vont suivre : la fosse 4, Saint Louis, en 1862,

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la fosse 5 à 800 mètres à l’est de la précédente en 1872 près des marais de Lens.

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En 1860, une fosse creusée sur le territoire d’Eleu-dit-Lauwette fut abandonnée à 20 mètres de profondeur.

En 1873, la Compagnie de Lens racheta celle de Douvrin pour 550 000 francs. Celle ci avait ouvert un puits peu rentable. Des travaux furent entrepris et la fosse devint exploitable. Elle porta le numéro 6.

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A Wingles, en 1874, des sondages furent entrepris,on traouva de la houille à 137 mètres. Cela aboutit à l’exploitation de la fosse 7 avec deux puits distant de 10 mètres l’un de l’autre.

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En 1877, la production de la Compagnie des Mines de Lens étaient de 658 000 tonnes.

En 1855, la Compagnie employait 299 ouvriers, ils étaient 1798 en 1869 et 3713 en 1875 dont 2316 qui travaillaient « au fond ».

Dans un article « Les Mines de Lens » publié par la Revue Scientifique en 1877, on trouve les renseignements suivants : La moyenne du salaires d’un mineur pendant une quinzaine (ils étaient payés deux fois par mois) était de 65 francs.

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Un mineur de fond touchait 5 francs de la journée. On y trouve parmi les salaires payés par la Compagnie, celui des «Enfants» qui était de 1,50 franc par jour (la loi du 9 septembre 1848 avait fixé l’âge minimum d’embauche à 12 ans).

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Les femmes au triage gagnaient 1,50 à 2 francs par jour.

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Notons qu’il a fallu la publication de la loi du 2 novembre 1892 pour interdire le travail des femmes au fond. Cette même loi leur interdisait aussi, ainsi qu’aux enfants, le travail de nuit.

En 1869, la salaire moyen annuel était de 807 francs, en 1876, de 1069 francs et avec une baisse des ventes de charbon en 1878, il redescendit à 821 francs.

Pourtant , la Compagnie des Mines de Lens était riche grâce à un gisement productif. L’action, qui avait été émis à 1000 francs en 1852, en valait déjà 2000 en 1858, 3100 en 1862 et ne cessa de monter pour atteindre, à la Bourse de Lille, les sommes faramineuses de 15 000 francs en janvier 1873, 35 000 en 1875 et jusqu’à 35 300 en décembre de la même année. Ce fut son point record, elle se stabilisa ensuite entre 19 000 et 21 000. Quand même pas mal pour une valeur initiale de 1000 francs (donc seulement 300 avaient été versés, rappelons le).

Le capital de la Compagnie des Mines de Lens qui était de 900 000 francs à sa création atteignait en 1879 la somme de 31 239 000 Francs !

Elle possédait aussi un vaste réseau de chemins de fer reliant ses fosses au réseau des Chemins de Fer du Nord ainsi qu’un vaste port d’embarquement le long du canal de la Deûle. En 1878, le charbon est expédié à 4,8 % par «voiture», 46% par bateau et 49 % par chemin de fer !

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La ville de Lens n’était pas grande à l’époque (moins de 2500 habitants) et la Compagnie avait besoin d’ouvriers. C’est pour cela que dès les années 1860, elle se mit à bâtir des logements. Comme les puits, les cités reçurent des noms de saints patrons , la Compagnie marquait ainsi son attachement au catholicisme. Les citées étaient d’ailleurs bâties autour d’une église.

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En 1866, la Compagnie possédait 480 maisons, 755 en 1872 et 1383 en 1878.

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Elle créa aussi une Caisse de Secours financée par une cotisation représentant 3% du salaire des mineurs et 1% de la somme des salaires versés par la Compagnie.

La Compagnie se vante aussi d’effectuer d’autres «oeuvres» pour ses ouvriers : création d’écoles religieuses oun communales, construction d’églises, 1% de ses dividendes est réservés aux pensions données aux veuves d’ouvriers tués en service, chaque enfant reçoit 10 francs le jour de sa communion !

Le « 3 de Lens » à Liévin fut doté de la première église, Saint Amé. Assez vaste pour desservir une population de 3000 habitants, elle coûta 100 000.

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 Conjointement, une école tenu par des religieux a été bâtie au coeur de cette cité. Sa construction revint à 118 000 francs.

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Déjà en 1879, la Compagnie des Mines de Lens était la plus prospère de tout le bassin houiller. le gisement comprend 28 couches de houille facilement exploitable. C’est là une richesse exceptionnelle pour les actionnaires mais pas pour les mineurs !

Dès 1867, année de parution de la loi sur le droit de grève (très encadré tout de même), les mineurs lensois utilisèrent ce moyen pour se faire entendre. Mais longue fut la lutte, elle se terminera plus de 100 ans plus tard !

La concession en 1879 :

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   Un voyageur descendant du train en gare de Lens demande à un passant comment se rendre à l’hôpital. « Ch’est simpe : vous allez su’l'plache d’vint l’gare pis vous prenez les Transports en Commun. Ch’est direct : y z’armontent l’route ed La Bassée ».(Traduction : »C’est simple, vous allez sur la place devant la gare et vous prenez les Transports en Commun. C’est direct en passant par la Route de La Bassée »). Sauf que «Les Transports en Commun» ne désignaient pas l’ensemble des bus mais était le nom de l’une des nombreuses sociétés de transport desservant Lens et ses environs.

   Cette histoire aurait pu être vraie dans les années 60. En effet, pendant longtemps, les transports entre la gare de Lens, les cités et les autres communes se faisaient des bus appartenant à des compagnies différentes selon une réglementation datant de 1939.

   Dès la reconstruction de la gare en 1927, les bus virent sur la place.

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   Il n’y avait pas de gare routière : les bus étaient rassemblés devant la place de la gare, sur ce qu’on appelle aujourd’hui la place du général De Gaule. Et il fallait connaître pour savoir quel bus prendre pour quelle destination !

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Voyageurs cherchant «leur» bus

   Voici ce que voyait donc le voyageurs sortant de la gare :

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    Les transporteurs étaient nombreux et se partageaient les dessertes. Il fallait savoir à quel chauffeur s’adresser. Surtout qu’ils n’étaient pas toujours dans leur bus : pendant les pauses, on les retrouvaient au Caron ou au café des Cheminots. Le seul repère : une plaque posée sur le pare-brise avec la destination finale. Pour l’itinéraire, il fallait deviner ou s’adresser aux autres voyageurs. Il n’était pas rare d’entendre, lorsqu’un « étranger » montait dans un bus : « C’est bien pour Liévin ici ? -Ah, non ! Ichi, ch’est pour Hénin. Pour Liévin, y’a un Westeel dins 10 minutes ».

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Deux Westeel en attente (pour Liévin ?)

    Il faut dire qu’entre les TRANSPORTS EN COMMUN LENSOIS et leurs bus jaunes, les verts de chez WESTEEL, les rouges de chez VAN BRABANT, les jaunes et bleus de chez BENOIT (qui ont racheté en 1962 les bordeaux et gris de chez DELLENGAIGNE), les LEBAS (beige et rouge), BIERVOIS (beige et bleu, société rachetée par Westeel) aux quels venaient s’ajouter les AUTOBUS ARTÉSIENS de Béthune ou les BAUDART de Billy Montigny, la Place de la Gare étaient un véritable capharnaüm «d’où qu’un quien n’y r’trouv’rot pas chés jaunes ! ». (pour les Français : « Où un chien n’y retrouverait pas ses jeunes », expression locale qui veut dire que c’est le foutoir le plus complet). Sans compter qu’à certaines heures de la journée certains bus, stationnés sur cette place, étaient réservés aux transports scolaires des collèges Michelet et Campan !

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Lequel prendre ?

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Un Baudart (sur la rue de Varsovie, il me semble)

    A cela, il fallait ajouter les CITROËN, concurrents directs de la SNCF, qui desservaient Lille, Douai et Arras.

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Les Citröen se trouvaient toujours à l’extrémité face à la rue de la Gare.

     Mais avec un peu de bonne volonté et avec la disponibilité et le sens de l’accueil des lensois, le voyageur finissait toujours par trouver son chemin. Et pour les moins dégourdis qui se trompaient quand même de bus, passer par exemple par les Grands Bureaux et la route de Béthune pour se rendre à Loison faisait faire un peu de tourisme et visiter la ville!

    Dès le début des années 70, avec l’augmentation du trafic routier, le stationnement des bus sur la place devenait ingérable et dangereux.

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    Il fut donc décidé de construire, dans la cour marchandises de la SNCF du côté de la rue d’Avion, une gare routière. Elle fut inaugurée en janvier 1973.

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     Les transporteurs étaient toujours les mêmes mais l’information des voyageurs se trouvait grandement améliorée et la circulation plus facile.

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    Et cela permis la création d’un parking sur la place de la Gare.

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     Aujourd’hui, il y a TADAO et la nouvelle gare routière qui sont venus améliorer les transports collectifs routiers.

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Un bus TADAO dans l’ancienne gare routière

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La nouvelle gare routière

    Mais dans le réseau TADAO, on trouve encore certaines de ces Sociétés de Transport qui coloraient la place de la Gare, même si elles roulent toutes aujourd’hui sous les mêmes couleurs :

    Ce sont toujours les Autobus Artésiens qui vont vers Béthune ou Bruay; Benoit vers Carvin via Vendin ou Wingles et Westell (racheté par Kaolis) vers Salaumines, Courrières, Hénin, Liévin, Noeux les Mines ou Vimy. Les autres compagnies semblent avoir disparu.

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Un « Artésien » et un Westeel roulant pour TADAO

  


    Nous y sommes arrivés : cette semaine, la barre des 50 000 connections a été passée sur l’ensemble des deux blogs du Lensois-Normand. Aujourd’hui, il y en avait 44 029 sur Le Lensois-Normand tome 1 et 6689 sur le tome 2.

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    Merci à tous ceux qui ont apporté leur soutien en participant à la conception des articles, en m’envoyant des infos ou des photos : je pense à Maurice, Michel, Christian et aux autres. Et je n’oublie pas que mes blogs n’auraient certainement pas eu autant de succès sans les articles de La Voix Du Nord et le soutien de Monsieur Delcourt, Député-Maire de Lens.

   Allez : combien de temps pour arriver aux 100 000 ?

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  Pour ceux qui connaissent la MAPAD Désiré Delattre, rue Charcot à Lens, ce tableau n’est pas une découverte. En effet, son Directeur, Maurice Dhédin (avec deux D) l’a fait placé dans le hall d’accueil.

  Maurice nous dit : »C’est le directeur du poste de transfusion sanguine de l’hôpital de Lens, le pharmacien Philippe RAOULT, qui l’a fait réaliser il y a une vingtaine d’année. Ce tableau était reproduit sur les  cadeaux annuels qu’il offrait à ses donneurs de sang ?

  En bas, à droite, au dessus de la signature, on peut voir deux gouttes de sang à travers les portes de la gare de lens. Il s’agit de la représentation donc de deux gouttes de sang qui figuraient sur le camion du poste de transfusion de l’hôpital qui faisait la campagne de don du sang sur la ville il y a 20 ans.
  Ce tableau résume l’histoire de la ville de Lens : les corons, l’hôpital, l’église, la mairie, le stade, la gare, Vimy … Il est peint avec des  crayons de couleur. Il y a une petite erreur : n’étant pas « du coin » l’artiste (un breton je crois) a mis, dans l’accès à la buvette des premières du stade bollaert « Jupiter » au lieu de « Jupiler ».

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