Hommage : Le cheval de mine.
Quel mineur pourrait oublier
Cet ami de tous les jours
Cet animal travailleur acharné
Ce cheval, camarade de toujours
Ce mineur à quatre pattes du fond,
Un bestiaux, qui vivait dans les profondeurs
Conscient et intelligent qui, du puits à front,
Ramenait les berlines vides ou pleines sans peur.
Il savait qu’il ne remonterait au jour
Soit mort dans un truck, soit livré au boucher
Quelques un les plus courageux seront dans un pré
Les mineurs les avaient rachetés à la fin du séjour
Il connaissait par cœur toutes les galeries
Et si dans une voie, se butait contre un bois cassé
Il savait exactement l’endroit où la tête baisser
Parfois il rentrait dans le noir au galop à l’écurie
Quelle complicité entre lui et son « méneu »
Il connaissait tous les mineurs et surtout ceux
Qui lui offrait de temps en temps une friandise
Il appréciait et savait faire avec eux franchise
Aujourd’hui, dans les fosses, plus de chevaux
Remplacés par des machines modernes à charrier
Depuis les mines sont fermées, mais le plus beau
C’est que les hommes de la nuit ne les oublieront jamais.
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