Compagnons d'infortune, compagnons de misère
Une vie de labeur passée dessous la terreTractant de lourdes charges, les pieds cognant le fer
Des "Gueules Noires", au fond du trou, vous étiez frères
Sitôt que pour votre puissance, le mauvais sort
Vous avait désignés, envolés les blés d'or
Près des vertes prairies bercées au vent du Nord
Et vos regards portaient cette douceur encor
La poussière et le bruit, les passages étroits
Sous la chaleur humide, marchant sans d'autre choix
Apportant votre force aux mineurs qui s'emploient
Perdant leur souffle, à maîtriser le charbon-roi
En fin de vie, s'il arrivait qu'on vous libère
Vos pauvres yeux ne supportaient plus la lumière
Compagnons d'infortune, compagnons de misère
Après autant d'années passées dessous la terre
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