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samedi 5 octobre 2024

poesies

 A dix et parfois plus, ils allaient à la taille,

Dans cette cage obscure [à] de grandes profondeurs
Envie ou pas envie, il fallait vaille que vaille,
Accomplir le destin du métier de mineur.

En bas il faisait noir, en bas il faisait chaud ;
Et nus comme des vers ils allaient au charbon
Arracher l’anthracite pour que les hauts fourneaux
Produisent le métal de la reconstruction.

Le Général a dit : « premier métier de France ».
On pouvait être fier d’être de ces gens là.
Il fallait du courage, il fallait de la chance.
C’était comme un soldat qui partait au combat.

Dans le fond de la mine, il n’y a plus de couleur,
Car par nécessité ils étaient tous des frères.
On laissait notre haine, on laissait notre peur.
Il n’y avait pas la place pour les ranger sous terre.

Dans un éboulement ou un coup de grisou,
Il fallait être fort, encore plus solidaire
Quand ils allaient au fond, au fond qu’en savions nous
S’ils en sortiraient debout ou en civière.

Et femme de mineur, et femme de seigneur !
Quand tournaient les molettes dans nos belles Cévennes,
Ça sentait la richesse, ça sentait le bonheur.
La vie était bien belle, rayonnante et sereine.

Le jour de Ste Barbe, au cœur de la Grand’ Combe,
C’était un jour de fête comme on en connait plus.
Ils ne l’auraient raté vraiment pour rien au monde
Habillés en dimanche, guinchant au coin des rues.

Médaille du travail s[ur] fond de silicose
Leur salaire était fait de crachats de poumons.
La poussière de charbon était en overdose,
Revers de la médaille des hommes du charbon.

Pourtant ils voulaient tous travailler à la mine,
ils étaient orgueilleux d’être de ces gens là.
Parce lorsqu’on est frère, on trouve toujours la rime
On devient des colosses dans un même combat.

Je suis né de ce père qui faisait ce métier ;
J’ai en moi les valeurs de ces gens de courage
Qui travaillaient bien plus qu’une seule journée
Maçon ou jardinier, plus 8 heures dans la cage.

Aujourd’hui, disparue la « salle des pendus »
Et les puits sont bouchés, pour la sécurité.
Mais reste en ma mémoire ces images perdues :
Je suis fils de mineur, je n’oublierais jamais.

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