Ce regard de forçat tellement effaré !
Pourquoi ? A la retraite, il a quitté la mine,Depuis longtemps ! Mais le poursuit qu’il abomine,
Un reliquat d’angoisse en ses jours égaré
Trente ans, pour sa pitance il s’est aventuré,
Dans la houillère froide où l’angoisse rumine,
Et le traque toujours ; et dans son cœur chemine,
Comme un risque têtu de finir emmuré.
Le masque oblitéré par l’infernale combe,
Défié trop de fois par l’antre où tout succombe :
Espoir, sans-Dieu ni nom, orgueils et vanité.
Rien n’a changé pour lui, car le tiendront sans trêve,
D’irréversibles fers, à perpétuité :
Ses quatre fils ont pris dantesque, sa relève.
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