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dimanche 18 août 2024

Grossouvre

 


  Suite aux articles sur Grossouvre , j’ai reçu beaucoup de réactions et de commentaires d’anciens colons lensois. Le souvenirs de ce qui ne devait être pour beaucoup que les seules vacances annuelles reste entier dans les mémoires. Le chateau de Grossouvre est étroitement lié à l’histoire de Lens, preuve en est du nombre important d’anciens pensionnaires de la colonie de la ville de Lens qui passent par Grossouvre chaque année.

  De plus en plus de photos sont diffusées sur le net et nombre d’entre-elles rappellent à beaucoup les bons moments passés là-bas, dans le Berry. Peut être vous vous y reconnaîtrez où y retrouverez-vous des amis d’enfance. Allez le jeu est lancé, j’attends vos mails et pourquoi pas d’autres photos.

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mon groupe en 1960

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Mon groupe en 1961

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Là, je ne peux donner l’année. Il est surprenant que le Directeur soit le seul homme de la colo !  J’agrandis pour vous permettre de reconnaître : 

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Pour voir la photo plus grande,cliquez dessus

D’autres groupes (photos diffusées par leur propriétaire dans Copains d’Avant) :

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1961, photo de Jean Marie BRAYE

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1964, Photo de Josiane DUFOUR : les colons sont endimanchés, était-ce l’heure d’aller à la messe au village ?

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Le réfectoire en 1972, photo de Richard Pisula

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Date et auteur inconnu : à vous de découvrir !

 

 


Je ne pouvais passer à Lens sans aller faire un petit tour du côté de l’Apollo, objet de tant de polémiques ! Il parait qu’il y a eu entente entre la municipalité de Monsieur Delcourt et les bâtiments de France pour que l’ensemble des immeubles faisant face à la gare soit rénové ! Attendons la suite du feuilleton « Apollo » !

Donc, les travaux avancent vite. Il y a quelques temps avait paru sur « L’Avenir de l’Artois » un article sur ce qui restait du cinéma de notre jeunesse. Voici deux photos comparatives. La première représente ce qu’était devenu la grande scène qui existait lorsque le cinéma ne comportait qu’une seule grande salle :

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Cette partie était devenue un entrepot et un garage. On distingue sur la photo de droite (parue dans l’Avenir de l’Artois) ce qui restait de cette scène : un trou béant remplace l’écran ! On voit encore en haut les ouvertures des spots qui éclairaient la scène.

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Sur ce deuxième montage, on distingue sur l’image de droite le mur de briques construit lors de la séparation du cinéma en plusieurs salles. On voit les restes de ce qu’était le magnifique balcon et l »une des portes située sous ce balcon a été ouverte vers la rue de la Paix.

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La facade de l’Apollo le 12 novembre 2010 : un panneau annonce les travaux de restauration de la facade pour un peu plus d’un million d’euros , les murs sont taggés, les entrées sont murées.

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Enfin, de la rue de la Paix, on voit ce terrain vague : c’est tout ce qu’il reste du cinéma de notre jeunesse !

 


  Tout lensois ayant fréquenté les écoles de la ville depuis 1952 se souvient du passage obligé par la viste médicale.  Celle ci avait lieu une fois par an : l’instituteur ou le professeur emmenait à pied sa classe rue Lamendin où se trouvait le Centre Médico-Scolaire.

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  Dans le livret de la municipalté lensoise en 1953, on peut lire : » Les écoliers sont conduits par leur maître. La salle de déshabillage est prévue pour recevoir l’effectif d’une classe à la fois. Les écoliers passent ensuite dans le cabinet de l’adjointe, puis de médecin et dans la salle de radio. »

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« La salle de déshabillage comprend 12 cabines, des appareils de mensuration, de pesée et d’examen de la vue. »

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  Toujours d’après le bulletin de la municipalité, « le Centre comprend également une grande entrée sur le rue du 14 juillet, un bureau de secrétariat, une vaste classe d’attente, un bureau d’adjointes scolaires, un cabinet de médecin, une salle de radio, un cabinet de chirurgien-dentiste, un groupe de lavabos et de WC et un logement de conciérge. le bâtiment est entouré d’un superbe jardin qui constitue l’espace vert du quartier. »

  C’est le 15 juin 1952 que Madame Voncent Auriol a inauguré cet édifice.  Aujourd’hui, ce bâtiment abrite l’école municipale de dessin et de peinture Fernand BOURGUIGNON.

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 Il y a quelques temps, je publiai un article intitulé « La Coopérative ou la CCPM ? ». Dans les recherches faites dans les vieux « NOTRE MINE », j’ai trouvé cet article. Il s’agit de l’innauguration au début des années 60, de la succursale de la coopérative des Mines de Lens à la fosse 14, à l’angle de la place Cauchy et de la Route de la Bassée.

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  La photo ci-dessous de la Coopérative du 14 rappelera, j’en suis sur, de nombreux souvenirs à ma petite soeur Annick puisqu’elle y a travaillé quelques années en compagnie de sa copine Liliane sous la direction de Madame Monthuel.

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   Voici le bâtiment aujourd’hui, devenu une banque :

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  Dans les années 60, la Coopérative des Mines publiait régulièrement des réclames dans NOTRE MINE. En voici une de 1961 :

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  La coopérative nous invite chaque jeudi à déguster le NESCAFE et le chocolat NESQUIK et s’engage à offrir aux jeunes visiteurs des ballons et des friandises. A voir aussi les marques qui ont marqué notre jeunesse comme les biscuits REM, les bonbons La Pie qui Chante ou les chocolats DELESPAUL vendus dans ces magasins.

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Quelques mois plus tard, la Coopérative vendait « pour être à l’aise partout », les polos Maryan WISNIEWSKI (joueur internationnal du RC LENS). Contre une preuve d’achat de ce vêtement, le joueur s’engage à vous offirr, après chaque match à Bollaert, une photo dédicacée !!!!


    Profitant d’un séjour chez ma fille dans le Pas de Calais, je suis retourné une journée à Lens sur « les terres » de ma jeunesse, pour y faire quelques photos et trouver des documents pour le blog.

    C’est un bel arc-en-ciel qui nous a accueilli dès la sortie de l’autoroute :

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  Puis une visite à la cité du 12 pour revoir, entre autre, l’église Saint Edouard, témoin de nombreux évènements de notre famille.

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  Une envie de visiter la maison du Louvre. Malheureusement, ce 12 novembre, elle était fermée !

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   Je me dirige alors vers la cité du 11 pour voir l’emplacement de l’ancienne église Saint Pierre, détruite en 1987. De la rue d’Artois, superbe vue sur les corons et la fosse 11/19.

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  Et je ne pouvais partir sans photographier une nouvelle fois le chevalet de la foose 11 :

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  Puis retour en ville par la rue Lamennais avec en passant un petit cliché de la maison où j’ai vécu mes 20 premières années :

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  Puis direction la MAPAD où m’attend un ami que je n’avais rencontré jusque là que sur le net.

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  Un grand merci à Maurice qui m’a offert quelques cadeaux et de nombreux documents qui serviront à alimenter ce blog pendant encore plusieurs années !

  Puis direction le centre ville. Quelques photos mais la pluie ne m’a pas permis d’en faire plus :

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  Je suis donc allé au service des archives de la mairie où m’attendait Aurélie David. Reçu avec gentillesse et disponiblité, j’ai pu ainsi consulter une partie de la collection des « Notre Mine » appartenant à la ville.

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  Mais le temps passa si vite que je n’ai pu voir tout ce que j’espérais. Il faudra que j’y retourne. J’ai quand même pu obtenir là aussi des nombreux documents pour de prochains articles.

  Une fois rentré le soir, je me suis informé des dernières nouvelles locales en lisant l’incontournable « Voix du Nord ».

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Alors qu’aujourd’hui, j’étais à Lens à la recherche de documentations pour le blog, j’ai appris ceci : 

  »Jeannick Tapella, un gendarme de 49 ans qui était dans le coma après avoir été fauché par un automobiliste le 19 juillet à Thélus (Pas-de-Calais) lors d’un contrôle de vitesse, est décédé vendredi des suites de ses blessures. L’adjudant Tapella était soigné dans une structure spécialisée à Fouquières-lez-Lens depuis quelques semaines. »

Celui qui se faisait appeler avec humour Chef Cruchot sur son blog nous a donc quitté dans des circonstances affreuses a cause d’un con qui se croyait plus fort que les autres et qui doit avoir un cerveau de la grosseur d’un pois chiche !

Je ne connaissais pas directement Jeannick, j’avais eu des contacts avec lui par blogs interposés et par mail, mais j’avais su apprécié sa gentillesse et sa disponibilité.

Comme moi, il partagait l’amour de l’histoire de sa ville. Lui, c’était Vendin, là où mon père a travaillé et vécu ! Son blog était admirable (http://chefcruchot.vip-blog.com), fait de nombreux commentaires bien écrits et illustré de photos d’époque.

Jeannick manquera à beaucoup de monde et dans notre monde à nous, celui des blogeurs, il lui restera toujours une petite place.

Je pense aujourd’hui à toute sa famille et en particulier à sa femme et à ses enfants. Je leur souhaite bon courage.

Au revoir, Chef Cruchot.

PS : Martine nous signale qu’un rassemblement silencieux à la mémoire de Jeannick a lieu ce lundi soir à 18h30 à Vendin


 En 1965, La Vie du Rail consacrait l’un de ses hebdomadaires au triage de la gare Lens qui venait juste d’être modernisé pour l’adapter à l’électrification des voies principales.

 J’ai ajouté quelques modifications (en italique) suite aux précisions que m’a apporté mon « grand » frère Michel.

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Le nouveau triage comportait :

un faisceau de voies de réception des trains de 800 mètres

un faisceau de voies de triages de 30 voies

un autre faisceau affecté à la formation des trains de marchandises

un faisceau d’échange avec le réseau des Mines de Lens et de Liévin. Le principal faisceau d’échange avec les Mines de Lens se trouvait à Vendin.

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Sur cette photo aérienne, en 1 le Poste A, en 2 le Poste 4 et en vert, la voie appartenant aux Mines de Lens

La quasi-totalité des voies est électrifiée. Les manœuvres de formation des trains sont assurées en 3×8 par des locomotives diésel de type 63000 équipées de radios reliées au poste de commandement, ce qui est tout nouveau à l’époque. Un locotracteur assure en plus les dessertes des voies de la cour marchandises (le long de la rue Jean Letienne).

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La Vie du Rail nous apprend que le triage est placé sous l’autorité d’un « Sous-Chef de Gare de 1ère classe »  qui a sous ses ordres, notamment au poste A, un « Sous-Chef de Gare de 3ème classe » chargé de l’organisation du tri des wagons et de la constitution des convois, aidé en cela par un « Chef de manoeuvres principal ».

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Le bureau de la Direction du Triage

L’importance du triage lensois est telle que 30 trains de marchandises sont expédiés chaque jour (vers Longueau, Le Bourget, Villeneuve-Saint-Georges, Achères, etc). La moyenne journalière de wagons triés est de 1500, pouvant aller jusque 2000 les jours de pointe.

Le trafic est composé de ciment, engrais, verres à vitres et des sous produits de la houille. Mais la gare achemine aussi, bien sur, les trains complets remis par les Mines de Lens, ce trafic est assuré de nuit pour ne pas géner celui des autres trains de marchandises.

Toujours selon La Vie du Rail, la gare de Lens assure aussi un important trafic de voyageurs et aussi de colis gràce à la « desserte en surface » (politique d’alors de la SNCF pour le ramassage et la distribution des colis).

Mais, continue La Vie du Rail, « les voies du triage sont implantées sur un parc d’extraction de charbon et que le sol s’affaisse régulièrement du côté du débranchement des wagons. Ce qui à la longue rend impossible le triage par gravité. Il faut alors procéder à un relèvement complet de l’aire de triage tous les quatre ans. La dernière opération eut lieu en 1963 et nécessita 100 000 m3 de ballast. » Sur la vue ci-dessous, on voit, à gauche du bâtiment, une butte avec un escalier pour accéder aux voies: c’est la conséquence des travaux dus aux affaissements. Lors de sa construction, le local se trouvait au niveau des voies ferrées !

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la Gare de Voyageurs vue du Poste A

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Ce panneau, bien que n’étant plus d’actualité, se trouve toujours près de l’entrée de la nouvelle gare routière

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Du triage, les Cheminots avaient vue sur la fosse 5 des Mines de Lens située sur Avion.

Quelques postes d’aiguillages de l’époque :

 

Devant la gare-voyageurs, le poste 6 n’a pas survécu à l’électrification :

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Le Poste A (situé près du canal) :

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 Au Poste A, Monsieur Brunet, Chef de Manoeuvres Principal, transmet des instructions par radio :

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Le Poste 4 (situé près du Pont Césarine, en arrière plan le pont en ciment des voies des Mines de Lens) :

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Dans ce poste un « Facteur Enregistrant » trace les itinéraires et ouvre les signaux :

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Le Poste 1 (situé près de la gare voyageurs d’Avion) :

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Les locomotives étaient garées et entretenues au dépôt qui se situait sur le territoire des communes d’Avion et de Méricourt :

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 Voici un gif animé représentant les « réclames » des commerçants de Lens des années 60 à 70. Qui ne se souvient pas des maisons Blondeau ou Georges, des quincailleries Renard, place Jean Jaurès ou Tallandier place du Cantin ou encore de la librairie Copin ? Qui n’a pas été acheter une montre au Comptoir de la Montre ou chez Roussel ?

  Les enseignes Alper, Housiaux, Cabanon, Annebicques ou Périssin ont illuminé notre jeunesse sans oublier bien sur les Nouvelles Galeries, longtemps installées rue de Paris avant de s’installer Boulevard Basly.

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   Voici trois photos de grandes enseignes lensoises : les Nouvelles Galeries, Blondeau et les chaussures Succès :

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     Ce montage représente quelques réclames de commerçants de Lens du début du 20ème siécle trouvées sur le net. On y découvre qu’à Lens, on peut acheter ses alcools chez la Veuve POUILLE, rue Bollaert puis remonter le Boulevard des Ecoles (Basly aujourd’hui) pour acheter son piano chez VILCOT. La TEINTURERIE PARISIENNE, rue Pasteur, transforme vos vêtements en 24 heures en cas de deuil et assure un « travail soigné ». Selon vos ressources, vous pouvez vous habiller soit à LA GRANDE MAISON, au n°4 rue de Lille ou juste à côté , au numéro 6, à l’enseigne « AUX TRAVAILLEURS » dont le logo représentent les 3×8, revendication importante du monde ouvrier à cette époque. Rue d’Avion, on trouve les Etablissement VINCENT, spécialisés dans la vente industrielle. Et si les intérêts de vos placements à LA CAISSE D’EPARGNE vous ont rapporté assez, vous pourrez toujours aller acheter quelques nougats lensois chez GUSTAVE; la réclame vous assure que ce sont « les plus appréciés des gourmets, les plus demandés, les mieux préparés et les plus fins » : rien que ça !!

     Toutes ces réclames ont peut être été confectionnées à l’IMPRIMERIE COMMUNISTE, avenue du 4 septembre qui se charge aussi bien des « travaux de propagande » que des entêtes de lettre ou des affiches.

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Hospice et hôpital de Lens souvenirs de l’Apollo

 



Je me permets de reproduire un commentaire de Sylvie suite à un article sur l’Apollo. C’est vrai que ce cinéma mytique laisse et laissera longtemps énormément de souvenirs et même de nostalgie aux lensois de notre génération. Il aurait été dommage qu’il ne reste plus rien de cet édifice. Voici le commentaire émouvant de Sylvie :

   « Que de parties de cache-cache, que de films passés en boucles, que de souvenirs… l’appartement était doté d’un ascenceur, quel luxe à l’époque. Je passais de la salle de profection où Mr Tétain cadré, la bonbonnière où à tour de rôle avec Mme Masclef et ma maman servaient; les caissières: ma grand-mère chérie, Nénette cette sorcière au grand coeur, Maman, les frangines histoire de se faire de l’argent de poche et les bureaux.. Mr Delaby mon regrété beau frère, mon papa parti trop tôt et pour finir Mr et Mme Bertrand grand oncle et grande tante qui inspirait la grandeur et le pouvoir…. Oui, que de souvenirs. Merci au créateur du site, même si les photos sont difficiles à voir. »

Pour elle, et pour tous ceux qui ont fréquenté et aimé ce cinéma, voici quelques photos que m’a fait parvenir Maurice Dhédin :

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  Et voici un agrandissement de la personne qui se trouve sur la scène sur la précédente photo. C’est un peu flou mais peut-être que Sylvie ou quelqu’un d’autre le reconnaitra :

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  Enfin, une autre photo de la facade de l’Apollo et de la place de la gare dans les années 50 :

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Voici, trouvé sur la bibliothèque numérique Gallica de la Bibliothèque nationale de France, la une du Petit Parisien du 24 octobre 1932 : « L’inauguration de l’hôpital de Lens par M. Herriot, Président du Conseil ».

Le journaliste y relate toutes les festivités organisées autour de cette inauguration et le texte des discours d’Alfred Maës, maire de Lens et de E. Herriot.

Dans son allocution, le Président du Conseil souligne le martyre enduré par la ville de Lens et ses voisines lors de la première guerre. « 55000 français reposent dans le cimetière de Lorette mais aussi 120 000 anglais. Quand une terre a reçu autant des corps, de sang, on peut croire que la mort la marquera pour toujours ».

Puis M. Herriot fait l’éloge des paysans qui ont « redonné à cette terre la vie » avant de souligner qu’il est un ardent défenseur de la paix et qu’il prône pour la réconciliation franco-allemande.

Enfin il lève sa coupe à la santé du Pas de Calais, de Lens et de son maire « modèle de droiture et de probité ».

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  Cette fois, c’est Guy qui nous envoie cette superbe photo de la cité 11 :

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(Photo propriété de M. Guy Richard, utilisation commerciale interdite)

On y voit la cité du 11 à ses tout débuts, vraisemblablement vers 1901. Les jardins sont déjà bien fournis mais certains ne semblent faire que de la monoculture. L’Avenue de la Fosse n’est encore qu’un chemin de terre où sont marqués les sillons des charettes. Cette photo est prise de l’angle de la rue de Normandie et est à rapprocher de celle-ci :

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Les haies et les arbres sont à la même hauteur, le climat semble similaire. Un peu plus tard, l’Avenue de la Fosse est devenue « carrossable » :

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 Nota : le cliché du haut a été pris par Joseph Philibert Quentin (1857-1946), Taxidermistre de renom et photographe, né à  Sainte Catherine-les-Arras, Président de la section photographique d’Arras qu’il avait fondée en 1897. A réalisé de nombreux clichés de la région de l’Artois et des mineurs dont certaines « au fond ». Voir Les dossiers de Gauheria, n° 3, 1991.

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Quentin dans son atelier à Arras (original visible au Musée des Beaux Arts d’Arras)


Les articles parus sur ce blog suscitent souvent des réactions des internautes. Certains pour poser des questions, d’autres pour compléter certaines informations, d’autres encore pour évoquer des souvenirs ou pour me faire parvenir des photos.

Ainsi, c’est d’abord (et encore) Jean Marie qui me confirme que l’église Saint Pierre du 11 a bien été démolie en novembre 1987 et qui m’envoie deux photos de cette démolition :

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    Puis d’autres photos. La première du Jardin Public dans les années 60 (peut être pour les souvenirs romantiques de Maurice)

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  Puis de la cour de l’hôpital à la même époque :

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  Et enfin, une autre photo de la place de la Gare pleine de souvenirs avec en toile de fond, les chevalets et les terrils des fosses 9 et 11 :

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  N’hésitez pas à faire part de vos souvenirs, il aideront à alimenter ces blogs qui, gràce à nous tous, ont reçu plus de 56 000 visites à ce jour et dont près 140 000 pages ont été vues.

 


Les articles sur l’hospice et l’hôpital de Lens ont suscités quelques réactions.

Tout d’abord, un internaute m’a fait parvenir l’affiche de l’inauguration de l’hôpital :

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On y découvre les festivités : outre le banquet et l’inauguraton de l’hôpital et la pose de la première pierre du pavillon des spécialités et de la maison de retraite (qui seront livrés en 1936), il était prévu un festival de musique avec 15 000 francs de prime, un feu d’artifice et une fête pour les malades à l’hôpital.

C’est à Maurice Mulard, architecte à Arras et L. Clerget, ingénieur-conseil à Paris que sont dus les bâtiments. Un réseau de souterrains reliait les différents pavillons.

Jean Marie quant à lui n’est autre que le neveu des concierges de l’hôpital. Ceux ci occupaient une loge située à gauche en regardant l’entrée par la Route de La Bassée.

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La loge est sur la gauche (derrière le feu tricolore)

Voici le message de Jean Marie : «  Bravo d’avoir pensé à cet article sur l’hôpital de Lens.
J’y suis sensible, non pas (heureusement) en tant que patient, mais pour avoir passé
des heures dans la loge des concierges.
En effet pendant plus de trente ans, mon oncle et ma tante, ont tenu la loge de concierge entre 1930 et 1960.
Des milliers de Lensois sont passés devant monsieur Pronier Joseph, grand invalide de la guerre 14. Toujours prêt à renseigner.
Dans la loge tante Margot a vu défilé une foule de médecins , d’infirmières venus prendre un instant de détente, en dégustant le café de « mère prune ».
Moi dans mon coin, de 45 à 60, je n’en perdais pas une miette quand ont leur rendait visite
. »

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Voici donc M. et Mme  PRONIER, concierges de l’hôpital (photo publiée avec l’autorisation de Jean Marie K.)

Jean Marie ajoute que  Joseph Pronier a ensuite été Conseiller Municipal à Lens.

Si vous avez aussi des souvenirs ou anecdotes qui vous reviennent en lisant cet article (ou un autre), n’hésitez pas à me le faire savoir. Ils serviront à compléter certains chapitres.



 Avant le XII ème siècle l’hôpital de la Cauchie (qui fut appelé ensuite Hôpital de la Chaussée) semble être le plus ancien hôpital. Il est situé à l’extérieur des fortifications de la ville, aux environs de l’actuel carrefour Bollaert.

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Sur ce plan de lens au XVIème siècle, on voit l’emplacement de l’hôpital dans la direction d’Arras

Sa vocation première est d’héberger les pèlerins en bonne santé. La Maladrerie lui a été rattachée au XIIème siècle devant la nécessité d’isoler les lépreux de la population saine et de limiter la propagation de l’endémie. Par lettre patente, en 1698, Louis XIV ordonna la réunion des biens et des revenus de la Madrerie et de la Cauchie avec l’hôpital du Bourg.

Celui ci est fondé au XIIIème siècle par Eustache Gambier. Il reçoit de nombreux dons de princes et de châtelains de l’époque et donc aussi les biens des hôpitaux de la Cauchie et de la Madrerie. C’est alors un établissement caritatif, ouvert aux nécessiteux qu’ils soient malades ou non.

De 1555 à 1838, l’hôpital de Lens est tenu par des religieuses franciscaines de Calais appelées « Sœurs grises » ou « grisonnes » car elles portaient des tenues grises. Elles avaient pour mission officielle : « Soigner les malades, instruire et endoctriner les enfants ». A quelques mètres de l’hospice, rue Bayard, se trouvait d’ailleurs l’école Saint Pacifique où certaines d’entre-elles enseignaient. En 1592, elles se firent construire un couvent près de l’hospice qui regroupa 30 sœurs. En 1866, le préfet du Pas-de-Calais leur rend officiellement hommage pour leur action pendant l’épidémie de choléra. Les sœurs franciscaines resteront au service des malades de Lens jusque dans les années 70.

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Les sœurs franciscaines à l’hospice provisoire de Lens après la 1ère Guerre Mondiale

L’hospice est ensuite sous la tutelle du Procureur Général du Conseil d’Artois. A la révolution, en 1790, il est appelé « Hospice de l’Egalité » et n’est tenu que par des civils. Le couvent des sœurs grises est fermé. Quelques années plus tard , les communautés de franciscaines vont renaître et retrouvent leur vocation hospitalière. En 1879, les revenus de l’hospice sont de 34 000 francs dont 25 000 issus de bienfaisances.

C’est le 7 octobre 1900 que le ministre Millerand inaugure le bâtiment situé à l’angle de la rue de Lille. Le bâtiment est simple et fonctionnel : une cour d’entrée précédée d’un logement de portier; sur un côté les locaux de l’administration, de l’économat et la Chapelle. De l’autre côté , les «bâtiments, divisés en deux quariter sont destinés aux vieillards des deux sexes qui ont leur cours spéciales et un jardin de la longueur de l’établissement… où on a établi depuis quelques années une salle de bains ouverte au public». (source : Dictionnaire historique et archéologique du Pas de Calais,1879).

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Le 20 décembre 1907, une convention est signée entre Emile Loubet, Président du Comité Central de Secours aux Victimes de la catastrophe de Courrières et Emile Basly, Maire de Lens, Président de la Commission d’administration de l’hospice. Cette convention a pour but d’offrir à l’hospice de Lens quatre lits au profit des veuves de la catastrophe de Courrières qui seront désignées par le Préfet. Elle sera attribuée au titre d’une rente de 2410 francs. Une autre somme de 1008 francs sera consacrée à l’achat de ces lits.

Cet argent provient d’une journée de courses organisée au profit des victimes sur hippodrome d’Auteuil le 5 avril 1906.

En 1910, l’hospice est agrandi, il se situe alors sur un espace entre les rues de l’hospice, Lamendin et du 14 juillet.

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Un autre projet d’agrandissement est émis en 1912. Il est estimé à l’époque à 280 000 francs, mais ne verra jamais le jour.


Dès 1914, pour subvenir aux nécessités du conflit et soigner les nombreux blessés, un hôpital auxiliaire est créé dans les locaux des écoles Michelet et Campan, Boulevard des Ecoles.

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Pendant la guerre, l’hospice est dirigé par madame Vandewalle. Comme les autres bâtiments de la ville, l’hospice est régulièrement bombardé par les «troupes alliées». Léon Tacquet raconte dans son ouvrage « Dans la fournaise de Lens » (Editions Gauhéria) : «Le 12 janvier 1917, à l’hospice, 5 obus de gros calibre tombés coup sur coup sur la salle des femmes où une vingtaine de malades étaient couchés. Au milieu de cet enfer, les religieuses et les gens de service sont parvenus à enlever les malades et à les porter dans les caves. C’est un vrai miracle qu’il n’y ait eu personne de tué : la partie ouest de l’hôpital est complètement détruite.».

Jusqu’à son évacuation, l’hospice reçoit de nombreux blessés français puis allemands. Le 7 avril 1917, les 32 derniers malades et blessés ont été évacués vers la gare de Billy-Montigny.

A la libération, l’hospice, comme le reste de la ville, n’est plus qu’une ruine.

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Photo des archives nationales du Canada (Les Canadiens à Lens Editions YSEC)

Après la 1ère guerre, la Croix Rouge participe à l’implantation de baraquements provisoires à l’emplacement de l’ancien hospice. Ils contenaient 60 lits. La Compagnie des Mines créée aussi des dispensaires où les soins sont aussi assurés par des sœurs.

L’Union des Femmes de France (Société d’Assistance Militaire, Familiale et Sociale fondée en 1881) administre l’Hôpital de Lens dès 1919. Elle y soigne les habitants et distribue du linge et des vêtements aux familles de retour d’exode avec l’aide de la Croix Rouge dont la Présidente à Lens est Madame Cuvelette, épouse du Directeur des Mines.

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En 1922, le Ministère des Régions Libérées décide de placer les hôpitaux sous la direction des communes. La ville reprend alors la gestion de l’hospice et ses locaux. Le Docteur Brulant prend la direction de l’hôpital provisoire en remplacement du Docteur Hemery. Il était entré à la Compagnie des Mines de Lens en 1891 comme médecin de la cité 8 et avait mis en place dès 1914 l’hôpital des Mines de Lens.

Entre 1919 et 1930, 9838 malades et blessés sont soignés dans ces baraquements. On y compte aussi 439 naissances. Les derniers malades les quittent le 22 novembre 1930 pour être transférés Route de La Bassée.


Lors de la réunion du Conseil Municipal du 11 octobre 1922, il est décidé construire Route de La Bassée un hôpital plus grand répondant aux besoins de la population. La première pierre fut posée le 28 avril 1926 et l’hôpital inauguré le 23 octobre 1932 par le Député-Maire de Lens Alfred Maës et le Président du Conseil Edouard Herriot. Après la visite du nouvel hôpital, les invités se dirigèrent vers l’école Berthelot ou fut servi un banquet.

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Le menu du banquet (document obtenu auprès de Maurice DHEDIN)

Mais dès le samedi 22 novembre 1930 à 13 heures avait commencé le transfert des malades des baraquements provisoires de la rue de l’Hospice vers le nouvel hôpital de la Route de La Bassée. Comme moyen de transport, on utilise les ambulances de la Caisse de Secours mais aussi les voitures particulières de médecins et commerçants lensois.

Monsieur Marchand est alors le « Directeur-Econome » des Hospices Civils de Lens. Dès la semaine suivant le transfert, c’est avec fierté qu’il fait visiter, avec Alfred Maës, Maire de Lens, les nouveaux locaux aux élus des communes avoisinantes, à de nombreux médecins, au Président de la Caisse de Secours et à de nombreuses autres personnalités.

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L’entrée de l’hôpital vers 1930

Depuis le Centre Hospitalier de Lens a grandi. Outre le fait que l’on prit en compte le bien-être des malades (disparition des chambres communes au profit des chambres à 2 ou 4 lits ou même individuelles, amélioration des services d’acceuil et de soins, embellissement de l’aspect extérieur par la mise en place de parterres bien fleuris, d’aires de jeu pour les enfants avec mini golf, etc …),

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Un hôpital « très agréable »

il s’est enrichi avec la construction du Pavillon de Gériatrie Albert DUROT (1964); en 1968 d’un Institut de Formation en Soins Infirmiers (délocalisée en fin 2005) ….

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Vue de l’hôpital vers 1960. La maison de Retraite n’a pas encore pris la place des jardins ouvriers

… en 1971 du Pavillon de l’Enfance; en 1974 du Pavillon de Psychothérapie, en 1979 du Pavillon André DELPLACE abritant le nouveau plateau technique de l’établissement; en 1984 du Pavillon de la Femme puis celui des Spécialités en 1994.En 1996 du Centre des Dépendances « Le Square » est créé puis virent le jour en 1999 de l’Unité de Chirurgie cardiaque de l’Artois et en 2000 de l’Unité de Radiothérapie.

Le CHL est souvent cité en exemple dans la presse ou même à l’ORTF où Etienne Lalou et Igor Barrère y consacrent l’un des dossiers de « Cinq Colonnes à la Une ».

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Le Docteur Schaffner et Monsieur Morlé, Directeur du CHL dans les années 60

Le 22 mai 1960, Guy Mollet vint à Lens poser la première pierre de la Maison de Retraite. Située juste à côté de l’hôpital, elle ouvrit ses portes le 30 juin 1964 et pouvait accueillir 200 lits.

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Dans les années 90, la maison de Retraite fut rattachée à l’hôpital.


 Aujourd’hui, le Centre Hospitalier Ernest SCHAFFNER recouvre 12 hectares, a une capacité de 1150 lits et emploie 2800 personnes (sources site du CHL : http://www.ch-lens.fr/accueil.htm )

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On ne peut parler du CHL sans évoquer le nom d’Ernest SCHAFFNER. Le Docteur Schaffner, grand professeur et médecin-chef dès 1929 et pendant de longues années de l’hôpital, fut à l’origine de la reconnaissance de la silicose comme maladie professionnelle (loi du 30 octobre 1946). Il a développé les dispensaires dans les corons et participé grandement à l’extension du Centre Hospitalier.

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Les Dispensaires de la fosse 12 (rue Auguste Lefevre) et 14 (Place Cauchy) aujourd’hui

Victime de la radio-dermite, il dut être amputé d’une partie des membres supérieurs. Il fut de 1947 à son décès en 1966 Maire de Lens puis Député.

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Dans son livre « Mineur de Fond » Augustin Viseux dit de lui: « Le Docteur Schaffner était d’une sensibilité émouvante. Je verrai cet homme pleurer au pied du lit d’un mourant comme il le fit à mon chevet en janvier 59 où tous me croyaient mort ».

L’hôpital de Lens porte depuis les années 60 le nom d’Ernest Schaffner.

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Remerciements : au service « Archives-Documentations » de la ville de Lens 


  Ce matin vers 5h10, Florencio Avalos, 31 ans, a été le premier mineur chilien à sortir au cours de l’opération de sauvetage à la mine de San Jose. 32 autres vont suivre ce chemin tracé par la nacelle pour retrouver enfin l’air libre, la famille, la vie ….

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Photo Reuters

  Tous les  »chtis » doivent aujourd’hui avoir une pensée pour tous les mineurs du bassin du Nord-Pas de Calais qui, eux, ne sont jamais revenus du trou. De la catastrophe de Courrières en 1906 à celle de Liévin en 1974, combien de mineurs ont laissé leur vie dans ces galeries qui, pour trop d’entre-eux, sont devenues leur tombeau ?

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Les rescapés de Méricourt revenus à la surface 20 jours après la catastrophe

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Liévin : 27 décembre 1974