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jeudi 29 février 2024

Le Bassin Houiller du Nord-Pas-de-Calais

 

Compagnie des mines d'Ostricourt

Une société de recherches effectue des sondages au sud d'Ostricourt et découvre le charbon le 6 juillet 1855. Les Compagnies de Dourges et de l'Escarpelle qui n'ont jamais pensé à l'existence du charbon au nord de leur concession ouvrent également des sondages à Ostricourt et à Monchaux. En même temps elles demandent l'extension de leur concession. Les Compagnies voisines de Meurchin, Don et Carvin agissent de même. A la suite de l'examen laborieux de ces différents dossiers, la Compagnie d'Ostricourt voit ses droits reconnus par décret du 19 décembre 1860 qui institue 4 nouvelles concessions: Meurchin, Carvin, Annoeulin et Ostricourt sur 2 300 ha. En 1898, il a été déposé une demande d'extension de concession, au nord, d'environ 400 hectares. La Compagnie possède 7 fosses, 1 lavoir, 2 usines d'agglomérés, 1 port d'embarquement.A la nationalisation en 1946, elle est rattachée à la Compagnie de Carvin pour former le Groupe d'Oignies. La dernière fosse exploitée, la Fosse 2, a été fermée en 1976.


• Fosse 2 Henri Charvet - Oignies

Le puits n°2 est foncé en 1860 sur la commune d'Oignies. Les terrains houillers sont rencontrés à 152 m de profondeur. En 1937, il est décidé que la fosse 2 deviendrait un puits de concentration du secteur. Pour y parvenir, le puits doit au préalable être élargi à 5,30 m de diamètre. Les travaux sont ralentis à cause de la Seconde Guerre mondiale et seulement achevés en 1950. Une nouvelle machine à vapeur, la plus puissante de France, est installée. Un nouveau chevalement à poutrelles à treillis de 55 m de hauteur est installé en 1947 et 1948. La concentration des fosses n°1, 3, 5 et 6 de l'ancienne Compagnie des mines d'Ostricourt est effective en 1950. La fosse est équipée de berlines de 2 700 litres, d'un lavoir à grains, de deux lavoirs à fines, d'un criblage et d'une usine à boulets. Un téléphérique est installé pour mettre à terril les déchets. Le puits est approfondi en 1966 à -456 m et une bowette le relie aux fosses 9/9bis et 10. Le premier soutènement marchant du groupe entre en action en 1967. En 1976, la fosse cesse son travail d'extraction et les mineurs sont mutés à la fosse 9/9bis. Le puits, profond de 505 m, est remblayé au cours de l'année 1977 ; le chevalement est abattu en 1980.
Sur le carreau de la fosse sont toujours visibles de nombreux bâtiments comme les ateliers, les bureaux, les bains-douches, la salle des fêtes, les ateliers centraux du Groupe d'Oignies, mais surtout le bâtiment de la machine d'extraction abritant la superbe machine à vapeur restaurée par le Centre de la Mine et du Chemin de Fer (C.M.C.F.) installé sur place.


Compagnie des mines de Drocourt

Une Société de Recherches de Vimy et du Midi de Courrières est constituée par des industriels, en majorité belges. Des sondages s'avèrent positifs en 1877, à Méricourt et à Drocourt. La Société de Vimy, devenue Compagnie de Drocourt, reçoit une concession de 2 544 ha par décret du 22 juillet 1878, puis par celui du 21 août 1880. Le premier puits est commencé en 1878, mais les travaux sont ralentis par les venues d'eau qui désagrègent les terrains.


• Fosse 1 La Parisienne - Hénin-Beaumont

Foncée en 1879, à l'écart du village de Drocourt, elle rencontre le charbon à 291 m. Malgré d'importantes venues d'eau, l'exploitation des charbons gras débute en 1883. Située aux abord de la cokerie de Drocourt et d'un important complexe chimique, elle cesse toute exploitation le 1er octobre 1947. Les installations sont démantelées et le puits profond de 899 m est remblayé en 1952. Seul bâtiment encore debout aujourd'hui, la salle de la machine d'extraction du puits n°1, devenu par la suite poste de transformation de la Cokerie de Drocourt.


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