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samedi 27 janvier 2024

Le silo et les jardins des Mines de Lens

    La persévérance finit toujours par payer. Il y a longtemps que Michel rechercher l’endroit exact du silo des Mines de Lens où avaient travailler ses grands-parents (voir : http://lelensoisnormand.unblog.fr/2010/08/08/le-coin-des-internautes-lensois/ ).

  Avec l’aide d’Aurélie David du service des archives de la ville, il a trouvé un plan situant ce silo et le centre d’approvisionnement tout proche. Par rapport à aujourd’hui, on les situent rue Frédéric Sauvage où sont les Ambulances Lensoises.

Voici le plan retrouvé :

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Voici une vue de Google Earth où sont notés les emplacements :

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   Il est quand même surprenant que ce plan datant de 1985 montre l’emplacement du centre d’approvisionnement et des silos alors qu’il ne reste que très peu de souvenirs d’eux. Quand ont ils été fermés ? Quand les bâtiments ont ils été rasés ? Cela mérite encore des recherches.

   Un autre document concernant les Mines de Lens, mais beaucoup plus ancien celui-là. Un livret intitulé «Le jardin du Mineur» écrit au début du siècle dernier par Arthur Choquet, responsable de ce qu’on appellerai aujourd’hui «les espaces verts» à la Compagnie des Mines de Lens.

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   Dans la préface, Ernest Cuvelette, ingénieur aux Mines (et futur Directeur) y vante le plaisir pour le mineur de cultiver son propre jardin : c’est à la fois un loisir et un moyen de nourrir sa famille.

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   Les Mines de Lens (comme d’ailleurs) préconisaient le jardinage surtout pour donner aux mineurs un moyen d’évasion et d’occupation afin d’éviter de se rendre dans les estaminets y boire leur quinzaine ou y rencontrer des syndicalistes toujours prêts à les inciter à revendiquer.

   Dans ce livret, on trouve aussi quelques recettes de cuisine pour madame dont une assez cocasse où l’on recommande, pour faire un gâteau de courgettes, d’ajouter du beurre et un oeuf «si les moyens le permettent».

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Le Magazine du Mineur sur Télé Lille

  Pour beaucoup dans les corons artésiens, la télévision était synonyme de Bouvigny-Boyeffle. Érigé en 1958, ce grand émetteur de plus de 300 mètres remplaçait pour la région celui installé sur le beffroi de Lille.

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Le premier émetteur restera jusqu’en 1989

Télé Lille, c’était un peu l’ancêtre de FR3 Nord-Picardie. Installé Boulevard de la Liberté à Lille, la Direction Régionale de la Radiodiffusion Télévision Française (RTF) diffusait chaque jour sauf le dimanche des émissions de variété à 12h30 et le journal régional à 13h30

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Direct sur le plateau de Télé Lille (photo RTF parue dans Notre Mine)

Mais l’émission la plus regardée était sans aucun doute le « Magasine du Mineur ».

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En octobre 1959, un dénommé Léopold SIMONS présenta la maquette d’une nouvelle émission : « Le magazine du Mineur ». C’était la première fois qu’une émission est émise spécialement pour une catégorie professionnelle. Diffusée un dimanche par mois à 13h30, ce magazine a réussi à obtenir de la RTF l’autorisation d’un décrochage du programme national présenté pourtant par un certain Jean Nohain !

Le magazine étaitcomposé d’un mélange d’informations et de variétés présentées par Christine Rabiéga et Michel Chastant.

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Michel Chastant (à gauche)

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La speakerine de Télé Lille Christiane Rabiéga

Il abordait des sujets comme la colombophilie, les peintres ou poêtes mineurs, le sport bien sur (avec le RCL et l’Etoile d’Oignies), les fêtes de Sainte Barbe, les variétés avec des chanteurs ou groupes locaux, les vacances des mineurs à Berck ou La Napoule et les reportages sur les houillères : formation des jeunes, histoire avec la « mine à papa », reportages au fond, etc

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Un groupe folklorique Polonais dans le magazine

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Une équipe de tournage descend « au fond »

La grande figure du Magazine des Mineurs était Léopold Simons, connu par tous sous le seul nom de « SIMONS ». D’abord simple présentateur, il en devint rapidement la vedette avec ses nombreux sketches patoisants qui s’adaptaient au thème de l’émission du jour.

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SIMONS dans l’un de ses nombreux sketches

Cependant, l’émission était sous sous le contrôle étroit des Houillères (la RTF est la télévision d’Etat) jusqu’au choix des artistes invités. Il n’est pas question d’aborder les accidents, la silicose et les mouvements sociaux.  Le “Magazine” ne parle pas de l’une des plus longues grève des mineurs en mars 1963 et il ne sera pas diffusé en avril. En juin 1963 devait être diffusé un numéro consacré à “Germinal”  et au tournage du film d’Yves Allegret. Mais le sujet est sans doute trop brûlant pour la RTF suite aux grèves récentes : le sujet est abandonné et remplacé par un autre sur les progrès et à la modernisation afin de prouver que le temps de “Germinal” est révolu.

Il n’y aura pas de diffusion non plus en juin 1968.

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La mire remplaça les programmes de mai 68

A partir de septembre 1967, Simons n’intervient plus dans l’émission. En 71, l’émission passe au samedi à 13h30. C’est le début de la fin : l’audience chute et à la fin de sa 110ème émission, le 29 mai 1972, le Magazine du Mineur s’arrête définitivement.

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Réclames parues dans Notre Mine dans les années 60

Avant-Après série 14

   Sur « le Lensois Normand » tome 1, j’avais réalisé une série d’articles montrant à l’aide de photos comparatives certains endroits de Lens à des périodes différentes. C’est à Martine et Madeleine Carpentier (gràce à qui nous parlerons bientôt des TCL : les Transports en Commun Lensois) que je dois bon nombre de ces photos anciennes tirées d’un bulletin municipal de 1970.

  Et c’est parti pour 27 photos de Lens. La place du Cantin (ou Roger Salengro) :

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  Côté rue Lanoy :

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  Côté Avenue Raoul Briquet :

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   L’ Avenue du 4 Septembre près de l’école Carnot :

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   La Rue Pierre Brossolette (cité 12) :

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  Le canal devenu l’autoroute :

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   La place de la Gare ou du Général De Gaule à trois époques :

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   L’entrée de l’hôpital, Route de la bassée :

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  L’Avenue Alfred Maës :

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  A un autre endroit :

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   La Rue Notre dame de Lorette (cité 4) :

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   Le carrefour Notre Dame :

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   Et pour finir, la rue Romuald-Pruvost :

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Un record d’hiver

   Aujourd’hui, c’est l’hiver même si la météo était bien à l’avance au rendez-vous à Lens comme ailleurs.

Grossouvre encore et toujours …..

   Décidément, Grossouvre reste ancré dans les mémoires des anciens « jeunes lensois ». Cette fois, c’est Maurice Dhédin qui me fait parvenir ces photos. Il parait qu’il est sur chacune mais je ne l’ai pas retrouvé !

1958 :

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 Comme pour les autres, je vous mets le détail pour y retrouver des visages (cliquez sur la photo pour la voir plus grande) :

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1959 :

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  Le détail :

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  Maurice nous informe que le gamin au premier rang, complêtement sur la droite, aux pied de M. Robillard, n’est autre que M. Roger RUDINSKI, speaker officiel du Stade Bollaert lors des matches du Racing.

 

Grossouvre ne s’arrête pas …

    Même pendant les fêtes de fin d’année, je continue à recevoir des nouvelles d’anciens colons de Grossouvre. Cette fois, c’est Wladyslas Motyl qui habitait comme moi fosse 14. Lui était rue Franklin, près de l’école maternelle. Il ne précise pas les années de ces photos mais il est allé à Grossouvre de 1959 à 1965.

  A vous de voir si vous reconnaissez quelqu’un.

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Descente dans un cuffat