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samedi 2 mars 2024

Fosse 2/2bis

 

Fosse 2/2bis 

Fosse 2 & 2bis des Mines de Crespin

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Le fonçage débute en 1902 sur la commune de Quiévrechain. L'arrivée massive des eaux gêne le fonçage. En 1906, la côte de -180 est seulement atteinte : le puits est noyé.


Les travaux ne reprennent qu'en 1923. La côte -690 est atteinte en 1926 pour le 2. Le chevalement est monté en 1925. Une cokerie et un lavoir sont construits sur le site. Le puits 2bis n'est entrepris qu'en 1948  au diamètre de 5,50 m.


Il servira au retour d'air car le gisement est très grisouteux. Le chevalement de fonçage est installé en septembre 1948. Le 19 juin 1949, le 1 s'arrête et le 2 assure l'extraction du gisement. Pourtant la fosse va s'arrêter dès le 28 mars 1950, à peine plus de deux après le fonçage du 2bis! Extraction totale : 4704000 T. Le puits 2, 708 m, est noyé, remblayé en 1956. Une dalle est installée en 1957. Le puits 2bis est sûrement remblayé en même temps.




Fosse 1/1bis

 

Fosse 1/1bis 

Fosse 1 & 1bis des Mines de Crespin

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Le fonçage débute en 1880 sur la commune de Quiévrechain sur un sondage dit « du moulin ». Le houiller est atteint à -169 m.

Ce sont des charbons flénus. Le gisement est très grisouteux car il comporte 36 à 38% de matières volatiles. Un second puits 1bis est foncé dès 1888 pour servir d'aérage. En 1901, le siège exploite les étages 496 m, 580 m et le puits 1 bis atteint -500 m.


La fosse cesse d'extraire en 1949 après avoir été concentrée sur la fosse 2. Elle sert encore pour le service et l'aérage du 2 jusqu'au 28 mars 1950, date de sa fermeture. Le puits 1,758 m, et le 1bis, 1019 m, sont noyés et remblayés en 1956.


 

Une dalle est installée en 1957. La fosse aura extrait 4704000 T de charbons. Il reste deux bâtiments : les bureaux et les ateliers.

bureaux

ateliers



Fosse d'Onnaing

 

Fosse d'Onnaing 

Fosse d'Onnaing des Mines de Crespin

Le fonçage débute en 1875, le long de la route de valenciennes à Mons. Le calcaire carbonifère est trouvé à -173 m. Il est alors réalisé un sondage au fond du puits. Arrivé à la profondeur de -422 m, le houiller  (schistes noirs phtanites) est atteint. Le sondage a été arrêté dans ce terrain incliné à 25° à -490 m. La fosse a dû être abandonnée vers 1876, à une profondeur de -173 m pour le puits et -490 m pour le sondage.

Fosse Saint Grégoire

 

Fosse Saint Grégoire 

Fosse Saint Grégoire des Mines de Crespin

La fosse est ouverte sur le territoire de Quiévrechain. Le puits atteint très vite 147,50 m de profondeur après avoir atteint le houiller à -118 m. Les veines ne sont pas exploitables. Des petites galeries sont entreprises mais on retrouve des schistes pourris avec beaucoup d'eau. Un autre sondage est entrepris au fond du puits le 1er août 1842. Ayant atteint -188 m depuis son départ le sondage ne donne rien de concluant. La fosse est abandonnée en 1842.

Fosse Heurteau

 

Fosse Heurteau

Fosse Heurteau 1 & 2 des Mines d'Anzin

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Les deux puits de la fosse sont entrepris en 1927. C'est la dernière fosse creusée par la Compagnie d'Anzin. Elle porte le nom d'Emile Heurteau, administrateur de la Compagnie. Elle ne remontera jamais de charbon. Les deux puits serviront pour le service et l'aérage de la fosse Agache à Fenain jusqu'en 1966.

A partir de cette date, seul le 2 sera utilisé pour l'aérage. Le chevalement du 1 est alors détruit et son puits de 313 m remblayé. Le 2 fonctionnera jusqu'en 1976, date d'arrêt d'Agache. Le puits de 472 est remblayé la même année ainsi que les installations sauf le chevalement. Il tombera le 19 septembre 1978. Le carreau de la fosse sert à édifier la centrale d'Hornaing et le stock de charbons est entreposé sur les deux dalles de puits.


1978

Histoire des mines du NPDC Dubois Minot


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puits 1

Fosse Sabatier

 

Fosse Sabatier

Fosse Sabatier 1 & 2 des Mines d'Anzin

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Le puits 2 dans les années 20


Le fonçage de la fosse débute en juillet 1910 sur la commune de Raismes. La fosse porte le nom de Maurice Sabatier, administrateur de la Compagnie.

Le site dans les années 60 à gauche le 2 et à droite le 2bis

La fosse exploite à partir de 1913 un gisement de charbons anthraciteux par deux puits : le 1 de 5 m de diamètre et le 2 de 3,65 m.

Le site avant et après modernisation

La guerre 14-18 interrompt l'extraction qui ne reprend qu'en 1920. Les venues d'eau incessantes ralentissent l'exploitation et le 25 mai 1925, une d'entre-elles noie les chantiers du fond. A la nationalisation, il était prévu de concentrer La fosse sur La Grange mais finalement elle sera modernisée en 1955.

Les recettes au fond et au jour sont mécanisées ainsi que le triage. Le chevalement du puits 2 est en partie démonté et remplacé par celui provenant du puits 1 de La Clarence. On lui adjoindra deux bigues supplémentaires en arrière, et, en 1956, l'ancien treuil de 250 Ch est remplacé par une poulie Koëpe de 1000 Ch, récupérée à la fosse 1 de Thiers. La fosse est prête en 1957 et reprend l'extraction de la fosse 3 de Vicoigne. En 1964, le puits 1 est accroché à -400 et le 2 à -132 m. Les deux puits assurent l'extraction et le service.

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Le chevalement du puits 2, unique vestige des installations de la fosse, fait partie des 353 sites du Bassin Minier Nord-Pas de Calais, inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1992.

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Le retour d'air est assuré par les fosses 2 et 3 de Vicoigne. La fosse La Grange est concentrée en 1974. La fosse cesse de fonctionner le 17 mai 1980 après avoir extrait 21920000 T. Le puits 1, 744 m, et le 2, 585 m sont remblayés en 1985. Le chevalement du 1 ainsi que les installations de surface sont détruits en 1986. Il reste le chevalement du 2 comme unique vestige.



Fosse Agache

 

Fosse Agache

Fosse Agache 1 & 2 des Mines d'Anzin

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La préparation du fonçage débute le14 mai 1907. Le puits 1 est foncé à partir du 10 octobre 1907 et le 2, le 16 septembre 1907. L'extraction de charbons maigres débute en 1913. La fosse porte le nom d'Edouard Agache, administrateur de la Compagnie.

La fosse est partiellement détruite en 14-18. L'extraction reprend en 1921 à l'étage -380. Le puits 1 sert à l'extraction et le puits 2 au service. La fosse Heurteau sert au retour d'air. A partir de 1950, les installations sont modernisées. Les deux chevalements sont équipés avec avec de nouveaux, modernes, à molettes superposées. Les machines d'extractions sont des poulies Koëpe qui ont la particularité d'être dans le même bâtiment d'extraction, les chevalements étant parallèles entre eux.

Le numéro 1 a été retourné à 180° mais a gardé ses anciennes bigues. C'est un cas unique dans le bassin. Un lavoir à grain est installé en 1960.

col APPHIM

Il a une capacité de 400T/h. En 1970, le puits 1 est approfondi à -780 m. L'étage est en exploitation en 1972. Le jeudi 10 avril 1974, à -640, dans la taille 3 pentée à 40%, un éboulement tord les soutènements, la taille est envahie et tue 2 mineurs. Les opérations de sauvetage vont durer 5 jours avant de retrouver les malheureux.

Le 30 juin 1976, c'est la dernière descente. Le siège a produit 22321000T. Le puits 1, 796 m, et le 2, 688 m sont remblayés en 1976. Les deux chevalements tombent en 1979. Il reste encore sur le site la maison du gardien et d'autres bâtiments en 2016.

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Fosse Ledoux

 

Fosse Ledoux

Fosse Ledoux 1 & 2 des Mines d'Anzin
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A gauche le 2, à droite le 1

Les travaux préliminaires commencent en août 1900 avec le creusement de 21 sondages  pour la congélation des terrains. Elle porte le nom de Charles Le doux. En janvier 1901, un orage détruit les baraquements qui abritent la machine de congélation. Mais la muraille de froid s'est soudée le 20 juin et permet de commencer le fonçage le 6 juillet. Le 15 juillet un premier tronçon de cuvelage est installé. Le matériel de congélation est placé au dessus du puits 2, un chevalement provisoire est monté ce qui permet de décongeler les terrains et mettre le cuvelage sous pression. Le fonçage reprend en octobre. Mais à 120 m, alors qu'on atteint les grès, une venue d'eau de 350 à 400 m3 surgit. Les ouvriers travaillent dans l'eau malgré les pompes. Finalement les abouts parviennent à relier la maçonnerie au cuvelage. Le fonçage n'arrive pas à reprendre à cause de l'eau. Une pompe d'occasion est installée mais elle ne tient que quelques jours. Le houiller est atteint à 157.20 m. Un cuvelage est mis en place sur le grès en juillet 1902.

Pour éviter les même désagrément pour le puits 2, les eaux sont recueillies dans le puits 1 grâce à une galerie. Un serrement est ensuite effectué sur cette galerie mais il ne s'avère pas étanche. La jonction avec le puits Chabaud la Tour à 245 m est effectuée en juillet 1903. De maintes difficultés se sont présentées pour un second accrochage et communication avec Chabaud la Tour à 322 m dont un accident mortel et des éboulements. Le puits 2 est actif en 1905. L'extraction démarre avec 450 T/J de charbons anthraciteux. Le puits 1 est ravalé à 408 m en 1908 car le gisement supérieur se révèle irrégulier. L'extraction atteint 393589 T en 1918. Chabaud la Tour est relié à -418, l'exhaure se fait depuis Ledoux. En 1916, faute de main d’œuvre la fosse est au chômage. En 1917, l'approfondissement du puits 2 de 322 à 500 est prévu. 
Le site en 1949
En 1918, seul l'étage 418 est noyé. Le chevalement du 2 est réparé sommairement réparé en 1919. La pompe de 322 Ch est remise en route la même année. En 1920, le puits 1 est bloqué pour pour être dénoyé. Une fois dénoyé, il est remis à l'extraction est c'est au tour du 2 d'être dénoyé. Le 21 janvier 1920, l'extraction reprend mais elle ne sera totale qu'après rééquipement complet en 1922. L'extraction atteint 562979 T en 1939. Le 18 mai 1940, l'arrêt des centrales de la Compagnie entraîne l'inondation de la salle des pompes. Les pompes de secours ne sont pas assez puissantes. On emploie, non sans risque, le dénoyage par cages.  L'extraction reprend le 15 juillet 1940. A la nationalisation, une bowette à 500 m la relie à la fosse Saint Pierre où l'extraction cesse le 20 décembre 1948.
A gauche le 2 et à droite le 1
Les deux puits assurent l'extraction et le service. Le siège sert d'entrée d'air, le retour s'effectue par la fosse Chabaud la Tour. En 1951, le puits 1 est modernisé et reçoit un chevalement à molettes superposées avec une Poulie Koëpe de 3200 Ch. Le deux est équipé à l'identique en 1952. Un lavoir à grains est installé en 1955 sur le carreau. En 1954, pour exploiter la veine Saint Georges, il faut améliorer l'aérage. Une galerie montante est foncée. Elle émergera dans la forêt en 1960 avec l'installation d'un mini carreau appelé "fendue Saint Georges"
Le chevalement du puits 1 en 2008
Le 6 septembre 1957, un traité d'amodiation est signé entre la France et la Belgique. La fosse peut extraire une partie du sous-sol belge. En 1968, le puits 2 est ravalé à -660 et en 1970 ce sera le tour du 1 d'atteindre cette côte. En Septembre 1971, une bowette, longue de 4450 m, est creusée à l'étage -660 pour relier et concentrer la Fosse Vieux Condé.
La liaison est effective le 26 juin 1974. La fosse située au milieu des étangs est sans cesse gênée par les venues d'eau : 1300 à 2200 m3 sont pompés chaque jour. En 1980, le puits 1 est approfondi à -740 m. Une descendrie à 13% permet d'accéder à l'étage -800. Le 30 décembre 1988, les dernières gaillettes remontent. L'extraction totale sera de 33645000 T. Le puits 1, 759 m, et le 2, 687 m, sont remblayés en 1989. Toutes les installations seront détruites en 1990-1991 sauf le chevalement du 1 qui sera sauvegardé.

Ce chevalement fait partie des 353 sites du Bassin Minier Nord-Pas de Calais inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1992.


puits 1

Descente dans un cuffat