samedi 9 décembre 2023
gateau
OFFLETTES ET TOURTELLETS C’est selon
Dans le Valenciennois , les deux, dans le temps étaient utilisés.
Pourquoi allez-vous me demander ?
Eh bien, si vous ne parlez pas le patois , cela est difficile , car pour les autre , c’est tout simplement
Les gaufrettes Du Nouvel An
Eh oui, rappelons nous ces ‘’gaufrettes ‘’ que nos mères et grand-mères s’autorisaient de confectionner les derniers jours de l’année pour les offrir à tout ceux qui venaient leur souhaiter la Bonne Année
Les manger était un délice, mais les préparer avec elles était réellement bien meilleur
Car dans la pâte , elles y mettaient du ...rhum et ayant charge de faire les ‘’boulettes « qu’elles mettaient à cuire dans le gaufrier, d’en manger comme cela tel quel, était et de loin bien meilleur
J’en ai l’eau à la bouche et encore le …..goût
Combien il fallait activer le feu , enlever les grilles et poser le gaufrier
Puis de les stocker dans une grande boite en aluminium , une fois refroidies pour les présenter aux amis
Toute une époque, hélas désormais révolue
Petit détail
Plus elles étaient rigides et fines , meilleures elles paraissaient
chauffage maison du mineur
Les Feux à ...CARBON
Va falloir quin n’in parle desse biète là
Car achteur , ein in vo plus .
Ch’carbon bin trop cher, trop salissant et peu commote
Ech gaz y vas plus vite
Au pays des antiquités, mais sacrebleu qu’est-ce qu’il nous a bien servi
A TOUT
Il te chauffait d’une douce chaleur
L’on y faisait la cuisine,tant sur les plaques que dans les fours
L’on y séchait le linge
Mijoter les ragoûts et autres rassacaches
Dans les fours , y séchait les bois d’allumage
Même le chat s’y confortait
Et enfin, chose que j’ai connu , comme bon nombre de mon âge , étudié le soir, un petit moment, à la lueur du trou du tisonnier par économie d’électricité
Quant au cendres, elles servaient pour déneiger et oter le verglas l’hiver et d(autres jour l’améliorer ...el pieseinte
Pire , j’écoutais Le Journal de Mickey à la radio le Jeudi , assis sur les barres , les pieds sur les portes de four
J’ai , comme tout un chacun , un mets préféré
La jardinière de légume et de n’en avoir plus mangé de bonne depuis plus de ...60 ans
Pourquoi ?
Car , dans le temps, celle -ci se faisait avec des petites pomme de terres nouvelles, les pousses de salades et , les carottes démariées. Le petit pois fraîchement cueilli , la rouelle de lard mais surtout , cela ….mijotait entre douze et vingt quatre heures sur l’arrière du feu
Cartes de visite photo de Monsieur Felix Bollaert et de son épouse
Cartes de visite photo de Monsieur Felix Bollaert et de son épouse. Datées de 1900 mais en trés bon état malgré leurs 123 ans
Collection personnelle
la toilette
ON VA L’NETTIER
Voila maman, l’épouse, qui vient au secours de son mari
Regardez cette peau blanche, sans un poil de graisse et aux muscles saillants
Par contre, maman, toujours elle, avec ‘s’cotron ‘’s’tabier au-dessus et ses grosses socquettes, n’hésite pas à frotter, pour ne pas dire récurer son travailleur de mari.
IL est 14 h 40 à l’horloge et à mon avis, il devait être du matin, il vient de rentrer
Un peu de force reprise et voilà notre mineur, qui après avoir creusé les antres de la terre , vient en son dessus, parler à l’autre terre nourricière, celle de son…jardin
Car en ce temps, on ‘’remettait ‘’ tous un jardin
Les marchands-primeurs ne faisaient pas fortune avec une famille de mineurs.
D’ailleurs, chaque logement avec son terrain cultivable
Je ne parle pas du poulailler où les œufs servaient à faire du pain perdu, pardon du pain crotté, avec les restes du pain de ..1500 gr (quinze cent )
N’oublions pas non plus ce divin pain d’alouette, que chaque enfant attendait de son papa
De rappeler que ce dit pain d’alouette était un morceau du ‘’briquet’’ qui est le casse-croûte de son papa
Imaginons maintenant, des enfants bien alignés dans la cuisine attendant sans tablette ,ni portable , leur papa rentrant du travail. Impensable
Déjà qu’ils l’accueillent serait un exploit
Autres temps, autres mœurs
L’on peu voire aussi sur la photo, des pièces sur le pantalon de travail et le ‘’baquet’’ où il s’est lavé
Je pense que là nous sommes dans le carin ou buanderie où maman doit y faire sa lessive
D’autant plus que la tapisserie, typique de ce temps est sur la brique, sans recherche et que l’éclairage est à la ‘’Claude François ‘’
Mais c’était déjà un luxe , en ces temps, bien que pour moi la priorité serait la tendresse de l'épouse, loin d’être habillée par Cardin, s’occupant de son HOMME , tel un bijou qu’il lui appartient d’entretenir car il fait bouillir la soupe, chaque jour par son dur labeur.
Terme qui n’est jamais si bien porté
la maison du mineur
Nour v’la d’in l’carin
Il n’est pas allé au jardin, à l’évidence car il y a à peine deux heures qu’il s’est lavé et il a des souliers lacés aux pieds
Par contre, d’être allé faire un tour pour chercher tabac et journal, certain d’avec sa tenue
Tout comme mon papa au début, son béret basque enfoncé jusqu’aux oreilles
Liberté qui était le journal de référence des ouvriers d’après-guerre
Maman, toujours disponible pour son époux lui sert une tasse de café avec’’ toudis’’ , ses socquettes et ses pantoufles.
Vous remarquerez qu’elle n’inspire pas la ‘’misère ‘ et que le travail ne fais pas maigrir.
Toutes ces femmes de mineurs, ne pensaient jamais à elles , ni à s’entretenir
Simplement dévouées à leur famille qui était tout.
Peut-être un coup de poudre de riz, un chignon, un corset ( pas ici) et voilà leur luxe.
Mais par contre , rien ne les arrêtaient
Un sacerdoce, jamais reconnu et qu’un divorce, rare il est vrai, menait à la misère, elles qui n’avaient rien que s’être consacrées à leur famille
Sur le dessus de cheminée, d’y voir le pot à café, celui à chicorée et celui à sucres et le grand peut-être pour y garder au sec des gâteaux ..offlettes ou tourtelets
Le moulin et le réveil. ...BAYARD, que tout le monde à connu.
Voilà …L’arrière cuisine de nos grands parents
lampe de mineurs
J'en profite pour vous montrer la lampe dans sa globalité et vous dire que ça y est je l'ai acheté
lampe de mineurs
Je vous avais sollicité pour connaître la signification de l'inscription sur la lampe et vous avez été nombreux à me répondre un grand merci
J'en profite pour vous montrer la lampe dans sa globalité et vous dire que ça y est je l'ai acheté
Par contre le globe de lumière est rouge savez vous pourquoi ????
Et si vous avez plus d'infos sur ce type lampe je suis preneuse
le jardin du mineur
Qui dans les mines , et ailleurs aussi , en ces temps là n’avait son jardin ?
Cette terre nourricière qui ne laissait pas tomber ni mourir de faim, ceux qui s’en occupaient
Que de la creuser par son dessous, n’empêchait point de la chérir par son dessus.
L’avantage, en ce temps-là, était de trois choses
Des saisons bien marquées.
Du soin apporté
Aucun produit phylogénique
Les saisons étaient effectivement bien marquées d’avec certes un hiver rigoureux qui succédait à un automne resplendissant de couleur
Un printemps annonciateur de bourgeons gros et chargés, tant de fruits que de fleurs auquel succédait un été , souvent chaud et orageux.
Les cerises, nous arrivaient milieux juin comme les fraises puis les prunes, que les pommes et poires ne manquaient de suivre
Déjà, que ce cortège de douceurs étaient précédés par les groseilles rouge, cassis et surtout, un régal, les..cacones ou blettes , de leur vrai nom …. groseilles à maquereau
D’ailleurs , rappelez vous, si vous me lisez avec attention, j’avais demandé quel était mon plat préféré.
C’est ce que l’on appelle ..une jardinière, infaisable de nos jours
Cette ruelle de porc dans laquelle l’on fait cuire, des petites salades après les avoir ‘’démariées ‘’ ces petites carottes , toujours après ..démariage, les petites pommes de terre hâtives, les petits pois, .
Cela est encore faisable, sauf que JAMAIS, de retrouver le goût d’antan
Pourquoi, me demanderez-vous.
Simplement que de notre temps, et oui, toujours ce passéisme, tout cela ….mijotait sur le coin de feu ( malgré l’été) pendant des heures.
ET ce n’est plus la même cuisson maintenant, même à l’induction
Le goût n’est plus et ne sera plus le même
Même des pommes de terre au four.
Rien à voir avec celles de nos antiques poêles
Le soin apporté revient à nos pères qui trouvaient dans ce jardin, l’occasion de respirer le bon air, de voir son travail nourrir et donc de soigner sa terre par le binage et le sarclage, d’avoir un jardin aussi bien ordonné que son voisin et surtout d’y entretenir la convivialité qui nous manque tant de nos jours
Le grand air, si changeant de celui du fond
Et puis pas de produit chimique
L’on ‘’purlait’’ en ces temps
Pour les anciens cela signifiait que l’on vidait les fosses septiques qui n’étaient encombrées d’aucunes ‘’cochonneries plastique et autres ouates , ces années-là.
Du naturel
Sans oublier les eaux de lessives que jamais, ma maman n’aurait oublié de répandre sur les rigoles que mon papa laissait pour arroser
Rien ne se perdait et à l’instant, me vient une interrogation
Y avait-il un service de ramassage de poubelles
Moi qui se targue d’avoir bonne mémoire, je n’en ai souvenance
Et vous ???
La deuxième photo, si mes sœurs , dernières vivantes de la famille et moi, voyaient, elles ne pourraient que revoir EXACTEMENT par la tenue des deux personnes, leur petit frère et leur..papa quelles ont tant fait souffrir
La lampe de mineurs, un symbole indissociable à l'histoire de l’univers minier
Cet outil était indispensable aux mineurs.
Sans la lampe de mineurs, aurions-nous un jour connu le charbon ? Cette roche sédimentaire combustible, sans laquelle la révolution industrielle n’aurait été possible.
Elle était une alliée des mineurs face à l’obscurité des mines.
Au fil du temps, l’objet a suivi les progrès de l’éclairage et l’évolution des carburants : d’abord à huiles, puis au pétrole, pour céder la place à l’essence et enfin l’électricité.
Un objet symbole d’une période qui a marqué profondément la région, en laissant une empreinte indélébile : entrées de mines, chevalements, terrils, voies ferrées, ruines, cité ouvrière, bâtiments reconvertis…
Un grand nombre de modèles de lampes existent. Certaines sont très rares et réalisées dans l’ancienne usine Maxeï, située à Arras (France), qui pendant des années a fabriqué des lampes pour l’ensemble de l’Europe.
la toilette du mineur
Déjà, le mineur se lavait le plus souvent aux douches à la fosse, car plus facile et surtout le manque de celles-ci chez lui.
De finir de se débarbouiller, torse nu ,dans cette antique bassine émaillée sur pied avec un bon gros savon de marque SUNLIGHT que jamais nous ne prononcions autrement que par SINLICHE
Bassines qui lorsqu’elles se perçaient, l’on leurs mettait une ..rustine avec un vis de chez Jorion , évidement .
Qui n’en a pas eu une ?
Toute une époque
Le mineur était, par habitude propre et celui-là suspect car, en plus en train de boire une ..bistouille car la bouteille d’alcool est devant.
Mais peut-être n’a-t-il pas eu le temps de se laver
Je pencherais plutôt pour un travailleur autre que des mines
Rappelons-nous aussi qu’il était facile de reconnaître un mineur de fond, même lavé et rasé de près.
Suffisait de regarder leurs visages striés de raies bleuâtres, restes de ‘’cailloux ‘’ non nettoyés de suite et infectés par la poussière de charbon
Impossible de les manquer.
Cela a toujours été pour moi la marque du courage, de l’abnégation et de l’ultime sacrifice de soi
Pas le temps à ‘’l’abattage ‘’ de se plaindre d’une égratignure, le rendement et par la même le renouveau de la France qui attendait ce charbon salvateur pour la reprise d’après-guerre.
C’était leur Légion d’Honneur, amplement méritée, que l’odeur de la sueur faisait office de cordon et non celles que nos ‘’footeux’’ et autres récipiendaires si intéressés de la montrer
Je n’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi les magistrats se pavanent à montrer leurs médailles avec autant d’ostentation, faisant’ taches’’ et c’est peu dire sur leur robe noire ou rouge couverte d’hermine
Revenons à des gens plus méritants, les mineurs, qui comme leurs frères de la S.N.C.F furent pour beaucoup dans la Résistance
N’oublions jamais qu’ils furent les premiers a porter haut le redressement de la France d’après-guerre et que leurs grèves, plus que justifiées, furent souvent marquées par leur sang
Les gardes -mobiles à cheval chargeant, femmes et enfants des mines, jusqu’à un certain leader les traitants de ..feignants lui qui ne connu la guerre que du fond d’un lit d’hôpital à l’étranger et le travail…jamais
Nous vous sommes à jamais reconnaissants
MES AMIS ENFIN CEUX QUI ME ….LISENT ! ARWOETTE MI CHA EIN PAIN D'QUINZE CENT! Voyez qu’en ce temps là , l’on se nourrissait et n’étions point malheureux. Car , le malheur n’est que la jalousie de ce que tu n’as point ou ne peut avoir Alors qu’à cette époque , tout le monde étant logé à la même enseigne, pouvais-tu être jaloux de ton voisin, lui qui n’en avait pas plus que toi, ni même plus beau
Inscription à :
Articles (Atom)
-
Depuis mille ans, l’église Saint Léger domine Lens Posté par Le Lensois Normand le 25 octobre 2013 On ne peut voir Lens sans la voir...