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dimanche 30 juin 2024

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chevalets de puits de mines


 Vingt-trois des vingt-cinq chevalements subsistants : Delloye 1, Delloye 2, Liévin 1 bis, Lens 3 bis, Lens 11, Lens 19, Marles 2, Escarpelle 9 (au 1er rang), Dourges 9, Dourges 9 bis, Sabatier 2, Dutemple 2, Flines 2, Arenberg 1, Arenberg 2, Arenberg 3 - 4 (au 2e rang), Saint-Quentin, Meurchin 5, Ledoux 1, Dourges 8, Sarteau Extraction, Lens 6 et Lens 13 bis (au 3e rang)

Corons et cités

 

Corons et cités[modifier | modifier le code]

Exemples de six modèles d'habitations bâtis par les compagnies minières de MarlesLiévinLens (au 1er rang), BruayLa ClarenceAniche (au 2e rang), AnzinBéthuneNœux (au 3e rang), DourgesCourrières et Crespin (au 4e rang). Le patrimoine est très diversifié.

L'union de plusieurs propriétaires de mines engendre la création de la Compagnie des mines d'Anzin en 1757. Les fonçages des puits sont difficiles à cause des venues d'eau, et pendant plusieurs décennies, la compagnie n'exploite que quelques fosses. La mise en service d'une section de la ligne de Somain à Péruwelz en 1834 accélère le fonçage de nouveaux puitsM 1, aidé par une période de forte demande du charbon. À cette époque, seule une quinzaine de fosses extrait. Leur nombre augmente considérablement, et bientôt, les logements présents dans les villages ne suffisent plusM 1.

Premiers corons[modifier | modifier le code]

Les ingénieurs conçoivent alors près des carreaux de fosses des habitations sises le long de la route d'accès ou perpendiculairement à celles-ci. Elles sont de petite taille, et généralement groupées par six ou dix. Les pignons de ces corons sont aveuglesM 1. Chaque habitation possède son jardin, et au fond de celui-ci les toilettesM 2. Le jardin est séparé de la maison par une voyette en schistes. Le long de cette voyette est disposé le puits commun ou la borne-fontaineM 2. Les parcelles des terrains sont longues et étroites, les mineurs y cultivent des jardins potagers. Les habitations ont un style proche de celles qui existent dans les villages, elles sont bâties en briques, de façon rationnelle, et sans ornementsM 2.

Certains des premiers corons bâtis étaient ceux de la fosse Tinchon dans le hameau de Saint-Waast-la-Haut à Valenciennes, avant 1820M 3. Ils sont accolés au carreau de la fosse, au sud. Ils décrivent deux barreaux établis sur un axe est-ouest, les jardins sont regroupés au centre, entre les voyettesM 3.

Les corons de la fosse La Sentinelle.

Les plus anciens corons conservés sont ceux de la fosse La Sentinelle à La Sentinelle, ils ont d'ailleurs été inscrits aux monuments historiques le 1er décembre 2009. Au cours de l'année 1825, trente-deux habitations d'ouvriers ont été bâties en deux corps de bâtiments, à l'arrière de la fosse. Quelques années plus tard, d'autres barres ont été ajoutées à la première série de logements, si bien que l'ensemble a fini par compter 88 logements, deux fournils, et huit puits7. La Compagnie d'Anzin baptise cette cité « Le nouveau monde », mais elle a été renommée « Coron de l'église » après que la fosse a été transformée en église en 18538. Les habitations à deux niveaux ont été privilégiées, car elles ont une plus grande recherche décorativeW 1 par rapport aux autres, qui sont d'un style assez communW 2. Ces corons étendus forment un ensemble bipolaire construit de part et d'autre de la rue centrale du village. L'ensemble situé au sud-ouest, et à l'ouest de l'église Sainte-Barbe, a été détruit vers 1975 afin de laisser de l'espace pour une place publique7,W 3.

Un des six corons du coron des 120.

La Compagnie d'Anzin présente à l'exposition universelle de 1867 son « coron des 120W 4 », constitué de six barreaux alignés sur plus de 250 mètres, trois étant établis sur Anzin, trois sur Valenciennes. À l'époque, ce type de construction est présenté comme révolutionnaire et moderne. Chacun de ces barreaux est constitué de vingt logements bâtis dos à dos. Les barreaux sont entourés par une voyette, les jardins, les clapiers, les puits et les toilettes sont situés au-delà. Les habitations sont entièrement construites en briques, sur les façades principales, les linteaux des fenêtres sont cintrés et les portes sont soulignées par un ressaut de briques. Des modénatures de briques ornent les façades, les volets sont en bois. Les pignons sont en revanche plus monumentaux : œil-de-bœufrouleaux de briques, frontons triangulaires, bandeaux répétitifs en saillie, fausses fenêtresM 4… Ces habitations de type « Alouette » ont une cave, une salle au rez-de-chaussée et une chambre à l'étage. Vu la petite taille de ces logements, deux habitations ont été regroupées en une seule lors des rénovationsM 5.

Pendant que l'architecture des corons évolue, la prolongation du bassin minier au-delà de la concession de la Compagnie des mines d'Aniche se poursuit depuis les années 1850. Les nouvelles compagnies doivent elles aussi faire face à un besoin de logements.

Un barreau long de 168 mètres à Gosnay, cité no 17 bis de la fosse no 1 - 1 bis des mines de Bruay.

Barreau ou cité linéaire[modifier | modifier le code]

Les fosses se développant de plus en plus, les compagnies doivent s'adapter pour loger toujours plus de familles de mineurs. Apparaissent alors les barreaux, également nommés cité linéaire. Les corons sont alors plusieurs, situés de manière parallèle les uns des autres, et bâtis sur une plus grande longueur. Ils peuvent être situés dos à dos, ou le long d'une voyette. Le critère principal de ce plan d'aménagement est la rentabilité de l'occupation des sols, avant même l'ensoleillement et la topographieM 6.

De nombreuses cités de ce genre subsistent encore dans le bassin minier au xxie siècle. Dans le Pas-de-Calais, à Gosnay, la cité no 17 bis de la fosse no 1 - 1 bis des mines de Bruay (sise à Bruay-la-Buissière), est un exemple parfait de ce qu'est la cité linéaire. Hormis un coron long d'une trentaine de mètres, les autres sont longs de 138, 168, 172 et 172 mètresnote 2. Les deux premiers ont une façade sur la rue, quant aux deux autres, dos à dos, ils sont entourés de part et d'autre des façades principales par les jardinsW 5. La cité no 16, dépendant de la fosse no 4 - 4 bis - 4 ter des mines de Bruay à Bruay-la-Buissière est également bâtie selon ce principe. Elle a depuis été partiellement détruite, rénovée, et de nouvelles constructions sont venues remplacer les anciennes au début du xxie siècleM 7,M 8,W 6.

D'autres compagnies ont adopté ce mode de construction, ainsi, à Drocourt, la Compagnie des mines de Drocourt a bâti près de sa fosse no 1 plusieurs corons de ce type, dont deux sont longs d'environ 235 mètresW 7. Il est également possible de retrouver des corons de ce type, longs de plus de cent mètres, dans les cités de la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter des mines de LiévinW 8, et tout particulièrement dans certaines cités de la Compagnie des mines de Lens, dont celles des fosses nos 2 - 2 bisW 93 - 3 bisW 1012W 11

Ces longs corons ont été construits en complémentarité avec d'autres types de logements et à la même époque, si bien à la fin du xixe siècle qu'au début du xxe siècle, et même après la Première Guerre mondiale. Toutefois, la configuration dos à dos disparaît peu à peu au profit de barreaux ayant une façade principale sur la rue, et une façade arrière sur le jardinM 9. Grâce à dix barreaux, le coron de la Plaine près de la fosse n° 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin a permis de reconstruire 184 maisons vers 1922M 10,W 12. Au xxie siècle, un de ces corons est détruit et deux autres sont amputés.

Les cités de la fosse no 6 bis - 6 ter des mines de Marles à Calonne-Ricouart sont constituées de maisons-jumelles.

À la fin du xixe siècle, Alfred de Folville mène une enquête sur « les conditions de l'habitation en France ». Il décrit les maisons des mines comme étant très hygiéniques, car elles sont bâties sur des terrains secs et surélevés, hors des agglomérations, faciles à ventiler, carrelées, et qu'elles possèdent par groupe de sept à dix maisons un puits d'eau potable, un fournil, et les commodités au fond du jardinM 11.

Cité pavillonnaire[modifier | modifier le code]

Au début du xxe siècle, les compagnies ont pour objectif de « casser » le barreau, et de rendre plus agréable les nouveaux logements, elles inventent alors la maison jumelle, il s'agit d'un coron décomposé en séries de deux logements, ayant une façade sur le jardin et l'autre sur la rue, et dont deux maisons jumelles sont toujours très rapprochées, si bien que le terme de coron est conservé, comme le coron de Denain à Haveluy, près de la fosse d'Haveluy des mines d'AnzinM 12. Outre le fait que ces habitations sont plus adaptées aux besoins des mineurs, elles permettent de contrer le danger des affaissements miniers, celui-ci étant de plus en plus fréquentM 12. Le terme de « barreau fractionné » est également employéM 13.

Les rues constituées de ces maisons peuvent également être bordées d'arbres, comme la rue Chateaubriand à Lens, dans les cités de la fosse no 9 des mines de LensM 14.

Maison ouvrière de type 4 dans les cités de la fosse De Sessevalle des mines d'Aniche à Somain.

La Compagnie des mines d'Aniche invente un nouveau type de logements identifiable grâce à son proche d'entrée en forme de demi-lune en briques, dénommé maison ouvrière de type 4M 15,M 16. Elle a bâti ces habitations groupées par quatre dans les cités des fosses De SessevalleNotre-Dame et Barrois. Les pignons sont situés face à la rueM 14. Lors des rénovations à la fin du xxe siècle, les toitures de ces maisons ont été refaites a minima, si bien que des détails ont été supprimésW 13. Plus généralement, une grande partie des logements de cette compagnie sont regroupés par quatreW 14.

Alors que les parcelles des habitations des corons n'avait une superficie que de deux ares, ces nouvelles maisons ont des parcelles de cinq aresM 14. Les autres compagnies se mettent également à construire des cités pavillonnaires, avec une grande diversité de logements. Ainsi, dans les cités de la fosse Thiers par exemple, la Compagnie des mines d'Anzin bâti des maisons jumelles de toutes sortes. Certaines sont alignées sur la rue, d'autres sont groupées par deux voire par quatre (comme dans les cités de la fosse ArenbergW 15) au centre de plusieurs parcellesM 13,W 16.

De 1905 à 1914 se développent de grandes cités pouvant compter plus de six-cents logements et deux-mille habitants. Elles sont généralement éloignées des centres-villes des communes et possèdent par conséquent une église, une école maternelle, une école de filles et une école de garçons, voire un dispensaire et des maisons d'ingénieursM 17. Certaines cités comprennent même une consultation des nourrissons, un stade, un dispensaire, une école ménagèreM 18.

Cité-jardin[modifier | modifier le code]

En 1898Ebenezer Howard publie un traité d'architecture et d'urbanisme dénommé Garden-city of tomorrow, l'idée est alors de se rapprocher de la nature, en construisant notamment des routes sinueuses, au milieu de la végétation, suivant un principe proche du jardin à l'anglaiseM 19. Benoît Lévy reprend ce concept en 1904, mais avec une différence majeure, il estime que ces cités-jardins ne doivent pas être bâties autour des villes, mais des usines, et que les industriels doivent les financer et les construire eux-mêmesM 20.

Il se tourne alors vers les dirigeants des compagnies minières, et la Compagnie des mines de Dourges bâtit plusieurs cités suivant ce modèle dès 1909, à Hénin-Beaumont. La Compagnie des mines de Béthune construit la Cité des Jardins en 1911 à GrenayM 20.

Première Guerre mondiale et reconstruction[modifier | modifier le code]

Une rue détruite dans la cité Armand Voisin de la fosse no 3 - 3 bis des mines de Dourges.

Durant la Première Guerre mondiale, au même titre que les carreaux de fosses, les cités sont détruites, en plus des pertes humaines à l'origine de la vague d'immigration des années 1920. Les dommages de guerre permettent aux compagnies de reconstruire la majeure partie des dix-huit mille maisons détruites et des douze mille autres sinistréesM 21. Dans un premier temps, les cités ont été reconstruites à l'identique, comme celle des Alouettes à Bully-les-Mines près de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de BéthuneM 22.

Dans un second temps, les cités sont construites différemment. Celles de la fosse no 1 - 1 bis des mines de Nœux sont radio-concentriques, le tracé des voies représentant un arc de cercle. Les cités de la nouvelle fosse no 8 - 8 bis des mines de Dourges sont très étendues, et ne sont pas accolées à la fosseM 22,M 23.

Un chalet, dans les cités de la fosse no 2 des mines d'Ostricourt à Libercourt.

La Compagnie des mines de Dourges innove encore une fois lorsqu'elle construit en 1922 la cité Foch à Hénin-Beaumont, près de la fosse no 2 - 2 bis, à l'ouest de la ligne de Lens à Ostricourt : les logements sont regroupés par deux, trois, voire quatre, et sont construits avec des parpaings de ciment, peints en blanc. Les pignons donnent sur la rue, et des motifs donnent l'impression que des colombages forment la structure de la maison. Le style architectural est alors à l'opposé des constructions traditionnelles en briques. Ce style est alors largement repris par la Compagnie de Dourges pour ses cités. La reconstruction s'achève en 1925M 24.

Quelques fosses ouvrent encore à la fin des années 1920 et dans les années 1930, mais les cités construites pour l'occasion n'offrent pas de réelles nouveautés, si ce n'est de nouveaux modèles d'habitations. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les cités ont été très peu touchées. Les dommages de guerre ont été payés sous forme d'indemnités matérielles. Des habitations préfabriquées venues d'Autriche ont été installées dans quelques cités, en complément des autres habitations existantesM 25. Construites en bois et ayant l'air de chalets, elles sont posées sur des fondations et un socle maçonné. Les façades sont faites de planches, et la toiture consiste en un grand toit à deux versants débordantsM 25. Il est notamment possible d'en trouver dans les cités de la fosse no 2 des mines d'Ostricourt à LibercourtW 17.

Cités post-Nationalisation[modifier | modifier le code]

Des Camus bas rénovés dans les cités de la fosse Vuillemin des mines d'Aniche à Masny.

Le « statut du mineur » est voté le , la profession est unifiée sous un seul règlement, alors que chaque compagnie disposait alors de ses propres règles. L'article 23 instaure la gratuité du logement pour le mineur, ainsi que pour les retraités et leur veuve. Le logement représente un avantage en nature, alors qu'auparavant, un loyer symbolique était prélevé par les compagniesM 26. Les dix-neuf compagnies restantes du bassin minier sont nationalisées en , et deviennent une entité, les Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Celle-ci est une des filiales de Charbonnages de France. Elle est subdivisée en neuf groupesM 26,note 3.

Jusqu'alors, chaque compagnie disposait de ses propres modèles d'habitations. Désormais, les décisions sont centralisées, et les nouveaux logements sont construits de manière indifférente sur chaque concession. Les dirigeants sont séduits par les doctrines modernistes de la Charte d'AthènesM 26.

Un Camus haut rénové (isolation par l'extérieur), dans les cités de la fosse Bonnel des mines d'Aniche à Lallaing.

Face au manque évident de logements pour satisfaire à l'augmentation de la production, le procédé de préfabrication « Camus » est adopté. Il s'agit d'une maison dont les éléments sont préfabriqués en usine et montés sur place. Il existe deux grands types de Camus : le Camus bas, en plain-pied, toujours groupé par deux habitations.

Le Camus haut, établit sur trois niveaux, ressemble à un petit immeuble lisse et blanc, groupant quatre à huit logements par barreau. Les toits sont en terrasses, et les fenêtres en métal sont plus larges que hautesM 26. Un garage prend place au rez-de-chaussée, tandis que l'entrée donne directement à un escalier menant au premier étage, occupé par la cuisine et le séjour. Les chambres sont situées au deuxième étageM 27. Bâtis de manière économique, la plupart des cités de Camus hauts ont été détruites dans les années 1990 et 2000. Le dernier Camus haut des cités de la fosse no 6 - 6 bis des mines de Liévin a été détruit le 19 février 20119,10,11. Dans le Nord, il en reste en 2012 un dans les cités de la fosse Barrois à Montigny-en-OstreventW 18, deux rénovés dans les cités de la fosse Bonnel à LallaingW 19, et quatre dans les cités de la fosse no 9 des mines de l'Escarpelle à Douai.

Aperçu des différents types de logements construits après la Nationalisation à travers le bassin minier.

Outre les Camus, plus de douze-mille logements sont construits par les Houillères nationalisées entre 1946 et 1965. Il s'agit de constructions en briques, aux lignes épuréesM 27. Ceux-ci sont édifiés en complément de cités déjà existantes ou bien forment de nouvelles cités.

Rénovation et adaptation du patrimoine[modifier | modifier le code]

Les Houillères arrêtent de bâtir des logements neufs à la fin des années 1960. L'entreprise possède alors 116 000 logements dont 8 000 baraquements, 22 000 logements bâtis par elle-même après 1945, et 86 000 logements construits par les compagnies. Un quart des logements date d'avant la Première Guerre mondiale, la moitié de l'entre-deux-guerres, et le restant d'après la Seconde Guerre mondiale. Les habitations sont presque totalement occupées par des ayants droit actifs, des pensionnés et des veuves. Cet ensemble forme pour la région un patrimoine économique, mais aussi culturelM 27.

Les Houillères commencent donc à rénover ces logements dans les années 1970, la quasi intégralité de ces habitations n'a ni l'eau chaude ni le tout-à-l’égout, ni le gaz. Plus de 75 % de ces logements ont encore la salle d'eau et les sanitaires à l'extérieur des logementsM 27.

Habitations en cours de rénovation en septembre 2011 dans les cités de la fosse no 5 - 5 bis des mines de Bruay à Divion.

Quatre cités sont choisies par les Houillères afin d'être réhabilitées. Au vu des coûts considérables de la remise en état des voiries et des réseaux divers, elles demandent avec les élus locaux l'aide financière de l'ÉtatM 27. Le GIRZOM, groupe interministériel pour la restructuration de la zone minière, est créé, il subventionne en intégralité la rénovation de huit-cent-cinquante kilomètres de voiries. Celles-ci, initialement privées, sont transférées dans le domaine communalM 28. Les rénovations de logements qui ont lieu dans les années 1970 sont plutôt sommaires, puisqu'il s'agit d'apporter un minimum de conforts, les travaux, effectués dans les logements occupés, sont qui plus est à la charge exclusive des Houillères. Dans les années 1980, les prestations s'améliorent, grâce à l'intervention financière de l'ÉtatM 28. En parallèle de ces rénovations, de nombreux logements sont détruits.

La Soginorpa est créée le , c'est une société civile immobilièrefiliale des Houillères. Elle hérite de 92 290 logements occupés en grande partie par des ayants droit, qu'elle doit rénover, gérer, restructurer, et même détruire. La société loge de nouvelles personnes non liées aux mines, si bien que dix ans plus tard, plus du tiers des logements est occupé par des locataires. En fin d'année 1994, la Soginorpa gère 74 670 logements dont 41 813 ont été rénovésM 28.


Cercle amical fosse 4 de lens